Véhicules: l’Association des concessionnaires fait de nouvelles révélations

Véhicules: l’Association des concessionnaires fait de nouvelles révélations

Beaucoup d’usines de montage de véhicules en Algérie et d’agences de vente de véhicules ont fermé en Algérie, ce qui a donné lieu à près de 250.000 véhicules sans assurance.

En effet selon des membres de l’Association Algérienne des Concessionnaires Automobiles Agréés, lors d’un symposium au niveau de la chaine télévisée « Echourouk », un quart de millions de véhicules ne peuvent plus prétendre à ce que leurs propriétaires contractent une assurance ne peuvent pas obtenir de pièces de rechange ou bénéficier d’un service après-vente pour leurs véhicules. Les voitures concernées par ces restrictions sont celles montées dans les usines algériennes ou importées durant les dernières années.

Des véhicules non assurés

En raison de la cessation d’activité des concessionnaires automobiles et de la fermeture des usines de montage. Les membres de l’association ont exigé que les autorités de tutelle prennent des mesures pour protéger ce segment de consommateurs, et obligent les marques étrangères à remplir leurs obligations envers le marché algérien.

Le président de cette association Salem Athmane a déclaré : « Nous, en tant qu’agents, réalisons le processus de commercialisation des voitures et de garantie des services après-vente. Nous nous sommes retrouvés face à un grand nombre de citoyens qui ont acheté des voitures dans les salles d’exposition que nous possédons et agréées par le ministère volontaire et les concessionnaires automobiles importateurs, car ces clients exigent les services de garantie stipulés dans leur contrat d’achat de voiture. Aujourd’hui, cependant, les concessionnaires automobiles ont fermé leurs portes et les usines d’installation ont suspendu leur activité, et nous ne pouvons pas fournir de services de garantie sans fournir des pièces de rechange par des usines et des marques étrangères actives en Algérie. »

Le président de l’association donne l’exemple d’un concessionnaire automobile, qui a vendu pas moins de 95.000 véhicules en Algérie, durant les 3 dernières années, les véhicules en questions jouissent encore de l’assurance contractée par leur propriétaire, mais ce concessionnaire a fermé tous ses ateliers et a aussi résilié ses contrats avec les distributeurs officiels après avoir résilié aussi son contrat avec la marque qui commercialisait différentes marques allemande et européenne et faisait le montage de véhicules en Algérie.

Des clients algériens escroqués par des marques étrangères

Le secrétaire général de l’association Mohamed Mokhtari a déclaré qu’il y a des agences agréées qui importent des voitures et il y a d’autres agences qui distribuent et commercialisent des voitures et garantissent des services après-vente « et c’est ce que nous faisons », car nous avons des contrats avec des agents importateurs, des constructeurs et des marques étrangères, « et pour garantir les services après-vente, les marques étrangères que nous représentons nous donnent une application contenant numériquement toutes les informations précises sur les voitures qui entrent en Algérie, y compris les caractéristiques techniques de la voiture, la date de sa fabrication, et toutes les informations précises qui aident à identifier son identité, à réparer ses défauts et à commander ses pièces de rechange.

Ce qui est étrange, c’est que ces marques nous ont empêchés d’accéder à cette application de manière non professionnelle et ont éludé leur responsabilité en fournissant des services de garantie et en permettant aux agents de prendre soin des voitures dans le cadre des services après-vente. »

Ce même secrétaire demande aux autorités d’intervenir par le biais Pour les administrateurs nommés par l’État pour diriger les usines automobiles, d’intervenir pour contraindre les marques étrangères qui étaient installaient en Algérie à offrir des privilèges de garantie et des services après-vente, notamment avec la présence de distributeurs toujours actifs dans le domaine et leurs ateliers sont ouverts pour recevoir les clients et les contrats qui les associent avec ces marques sont toujours valables, soulignant que « les administrateurs administratifs peuvent intenter une action en justice contre ces marques, qui ont désavoué leur responsabilité et les ont obligées à fournir leurs services à leurs clients algériens et à les indemniser pour les dommages qu’ils ont subis en raison de leur refus de garantie prestations de service. »