La facture d’importation des véhicules de transport de personnes et de marchandises (classés dans le groupe des biens d`équipement) a reculé en se chiffrant à 196,4 millions de dollars contre 263,45 millions de dollars, en recul de 25,45% entre les deux périodes de comparaison.
Pour les parties et accessoires des véhicules automobiles (classés en biens de consommation non alimentaires), leur facture d`importation a atteint 164,1 millions de dollars contre 171,53 millions de dollars, en baisse de 4,33%.
Pour les pneumatiques neufs en caoutchouc, ils ont été importés pour un montant de 144,6 millions de dollars contre 181 millions de dollars, soit une baisse de 20,11%.
Sur l`année 2016, le contingent quantitatif d`importation des véhicules de tourisme a été fixé à 98 374 unités dans le cadre des licences d`importation.
La facture d`importation des véhicules de tourisme avait coûté près de 1,3 milliard de dollars en 2016, contre 2,04 milliards de dollars en 2015, soit une baisse de 36,61%. Les autorités publiques ont décidé de revoir les conditions d’installations des projets de montage en favorisant ceux améliorant leurs taux d’intégration. Le nouveau ministre de l’Industrie a annoncé l’imposition de quotas pour les constructeurs n’ayant pas amélioré le taux d’intégration, considérant que les projets de montage, réalisés aujourd’hui en Algérie, sont une «importation déguisée», car consistant uniquement à monter des véhicules importés en pièces détachées.
S’agissant des quotas destinés aux concessionnaires versés dans la revente en l’état, ils n’ont pas été accordés cette année. Le gouvernement a annoncé des autorisations d’importations pour une quantité de 50 000 véhicules. A ce jour, aucune décision n’a été prise par les pouvoirs publics, laissant la voie à toutes les supputations. Certains n’écartent pas une décision d’interdiction d’importation de véhicules neufs en 2017, en raison de la dégradation inquiétante de la situation financière de l’Algérie.