Variole du singe : « l’Algérie y est préparée » selon Benbouzid

Variole du singe : « l’Algérie y est préparée » selon Benbouzid

Ce samedi 28 mai 2022, le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a déclaré que l’Organisation mondiale de la santé n’avait pas parlé de la fin définitive de l’épidémie de Corona. Le ministre a également indiqué qu’il n’y a pas suffisamment d’informations sur la variole du singe (monkeypox), et les lectures du secteur à ce sujet se poursuivent.

Le ministre de la santé a réitéré qu’il n’y a pas d’infection à la variole du singe ; ni à Oran ni dans aucune région d’Algérie. Ajoutant que la maladie était dangereuse dans le passé, mais qu’elle a été complètement éliminée dans les années 80. Ce qui a nécessité le retrait du vaccin contre la variole du singe.

Benbouzid a également signalé qu’en France, ils administraient le vaccin « contre la variole ». Ajoutant que ce médicament réussit à 82%.

D’autre part, le ministre de la Santé a précisé que le monkeypox n’a rien à voir avec l’épidémie du Coronavirus. Il a souligné que le virus se transmet par voie aérienne, contrairement à la variole, qui se transmet par contact prolongé.

Pour finir, Benbouzid a déclaré que s’il entre en Algérie et se propage largement, la vaccination sera utilisée. Il a expliqué qu’il n’y a pas de procédures spéciales et que le personnel médical est prêt et disponible pour protéger les citoyens.

Mise en place d’une commission de suivi de la variole du singe en Algérie

L’Agence nationale de sécurité sanitaire, par l’intermédiaire de son Conseil scientifique, a mis en place une commission spéciale chargée de suivre l’évolution de l’épidémie de la variole du singe.  Cette dernière est composée de 4 membres, présidée par le Professeur Kamal Sanhadji, responsable de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire. Qui a également confirmé qu’elle est transmise à l’homme par des animaux tels que les rongeurs et les singes.

L’agence a également précisé qu’il s’agissait « d’une infection présente en situation endémique en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale avec une augmentation du nombre de cas ». Ce qui « est signalé dans ces zones depuis l’an 2000 ». Avant d’indiquer qu’il s’agit « d’une maladie aux symptômes bénins et moins létale qu’une épidémie ». Qui se transmet par les fluides corporels (salive, gouttelettes respiratoires, sang et sécrétions des ulcères cutanés).