Valoriser les ressources forestières pour contribuer à la relance économique

Valoriser les ressources forestières pour contribuer à la relance économique

Les services des forêts doivent veiller à la préservation mais aussi à la valorisation du patrimoine forestier pour contribuer à une relance de l’économie nationale, a indiqué dimanche à M’sila, le directeur général des forêts (DGF), Abdelkader Yettou.

Présidant une rencontre régionale d’évaluation des conservations des forêts de M’sila, Bordj Bou Arreridj, Djelfa et Laghouat, M. Yettou a estimé que ses services participaient au développement socioéconomique du pays en menant des actions de protection des bassins versants qui endiguent l’érosion hydrique et l’envasement des barrages.

Ces actions permettent, a-t-il expliqué, une meilleure utilisation des eaux et de protéger les terres steppiques.

La valorisation des ressources forestières, en tant que facteur de développement économique local et national « passe par l’implication des opérateurs économiques et des populations riveraines des aires boisées’’, a-t-il précisé.

Il a, par ailleurs, souligné la nécessité de poursuivre la lutte contre la désertification, contre la chenille processionnaire, qui menace les peuplements forestiers, ainsi que contre les labours sauvages et le pacage anarchique, surtout dans les milieux naturels steppiques très fragiles.

Le directeur général des forêts avait visité à son arrivée à M’sila, la réserve naturel d’El Morkob, dans la commune d’Ain Lahdjel, et les forêts de Djebel Messaâd et d’El Hourane,  ainsi que le projet de fixation des dunes dans la commune de Mcif. Il a notamment insisté, à cette occasion, sur la préservation du couvert végétal de l’ensemble de ces régions contre les facteurs naturels et humains.

Une préservation qui doit s’effectuer, selon lui, par des programmes de reboisement, de correction torrentielle et de protection du sol qui nécessitent le recours à des personnels recrutés dans le cadre des TUP-HIMO (travaux d’utilité publique à haute intensité de main d’oeuvre).

M. Yettou a également préconisé la multiplication des essences forestières adaptées au climat steppique, lors des actions de reboisement, et à ne pas se contenter de la seule espèce forestière du pin d’Alep.

La dernière phase de l’étude lancée par la conservation des forêts de M’sila pour la protection du barrage vert nécessitera une concertation entre l’ensemble des acteurs de la société pour une meilleure mise en oeuvre des recommandations et éviter l’apparition d’insuffisances lors de l’exécution », conclut le DGF.