Valorisation des plantes médicinales et aromatiques : Une source de revenu pour les pays du Maghreb

Valorisation des plantes médicinales et aromatiques : Une source de revenu pour les pays du Maghreb

Il y a plusieurs études qui sont en cours en Algérie dans le but de déterminer la quantité des plantes médicinales et aromatiques afin de les développer et de les exploiter dans le renforcement de la production pharmaceutique et cosmétique.

Il y a plusieurs études qui sont en cours en Algérie dans le but de déterminer la quantité des plantes médicinales et aromatiques afin de les développer et de les exploiter dans le renforcement de la production pharmaceutique et cosmétique.

C’est ce qu’a déclaré, hier à Alger, le directeur général des forêts, Abdelkader Yetto, en marge de l’atelier régional sur «La valorisation des plantes médicinales et aromatiques dans les pays du Maghreb».

M. Yetto a expliqué qu’«il faut ancrer les bonnes pratiques et exploiter les espaces de ces plantes, d’où la nécessité d’une bonne exploitation de cette richesse et la valorisation des moyens humains et matériels». Et d’ajouter : «Aussi, il faut exploiter ces plantes qui sont cultivées généralement par les habitants des zones rurales qui constituent pour eux une source de revenu.»

De son côté, le représentant de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Nabil Assaf, a indiqué que «la culture des plantes médicinales et aromatiques sont un secteur porteur pour l’économie et l’écologie, d’autant que c’est un secteur qui a toujours été connu».

Dans ce sens, M. Assaf a conseillé de développer et exploiter cette culture qui est menacée d’extermination.

En effet, en dépit du grand potentiel et de la disponibilité des plantes médicinales et aromatiques dans la région, la gestion durable et la valorisation de cette ressource est encore à développer et à renforcer.

Le secteur de ce type de plantes a toujours été étudié selon des approches sectorielles sans une vision globale et intègre qui touche aux différents aspects de la filière depuis la production jusqu’à la commercialisation et la certification des produits.

Ainsi, et malgré l’engagement de l’État, le secteur souffre encore de diverses contraintes techniques et institutionnelles qui entravent son développement et qui affectent la qualité et la quantité des productions dans les pays de sous-région.

Wassila Benhamed