Une réévaluation et convertibilité intégrale de la monnaie algérienne entraînerait aussi une fuite massive des capitaux. D’où la rigidité de la politique de change. Toutefois, certains experts parlent quasiment d’une «dévaluation».
On peut citer l’ex-ministre de l’Industrie, Hamid Temmar, qui s’est exprimé à ce sujet lors d’une récente conférence-débat animée à Alger.
Pour cet ancien responsable, la Banque d’Algérie n’assume pas officiellement une dévaluation, car cela va provoquer, selon lui, une forte tension inflationniste et des conséquences sur les opérateurs économiques.
La baisse continuelle de la valeur du dinar signifie, a-t-il ajouté, des coûts d’importations plus élevés.
Par conséquent, les prix vont se renchérir. «Le pouvoir d’achat des Algériens sera évidemment atteint», a-t-il prévenu.