Vaccins reconnus : quand un sénateur Algérien critique l’Europe

Vaccins reconnus : quand un sénateur Algérien critique l’Europe

Il n’est plus un secret pour personne que les vaccins contre la covid-19 administrés en Algérie ne sont pas reconnus dans la majorité pays européens, à commencer par la France, principale destination européenne des Algériens. Cette situation donne lieu à plusieurs obstacles qui se dressent face aux Algériens qui souhaitent voyager. Tout cela a fini par faire réagir le sénateur Benzaïm, qui n’a pas pu s’empêcher de pondre une petite critique contre la politique vaccinale des pays européens.

En effet, le sénateur a fait une sortie médiatique pour le moins inattendue, dans laquelle il s’en est pris à la politique adoptée par les pays européens concernant la reconnaissance des vaccins contre la covid-19. Benzaïm a indiqué sur sa page Facebook que les autorités algériennes, et à leur tête le ministère de la Santé, devraient trouver une solution à ce problème.

« Les pays étrangers multiplient les tracas des voyageurs »

Le sénateur, dans un post publié aujourd’hui sur sa page Facebook, a écrit que « les pays étrangers multiplient les tracas des passagers en adoptant certains vaccins, mais pas d’autres, ce qui met les voyageurs face à de nombreux problèmes comme le fait de ne pas être autorisés à entrer dans ces pays à moins qu’ils ne soient vaccinés avec des vaccins qui y sont approuvés ».

AstraZeneca reste pour l’instant le seul vaccin administré en Algérie et reconnu dans tous les pays européens, et l’on sait que très peu d’Algériens ont pu recevoir ce vaccin. En ce qui concerne le vaccin chinois, rares, pour le moment, sont les pays européens qui le reconnaissent, et la France est loin de figurer parmi eux.

Toute cette histoire a poussé Benzaïm à faire un appel au ministère de la Santé. « je pense qu’il est du devoir du ministère de la Santé d’intervenir afin de trouer de trouver des solutions avec les pays concernés, notamment les pays européens », a-t-il déclaré.