Vaccins Covid-19 : ce qu’a dit Dr Derrar sur les doses périmées

Vaccins Covid-19 : ce qu’a dit Dr Derrar sur les doses périmées

Le temps de répit qu’a connu l’épidémie du coronavirus avec la décrue de la 3e vague a chamboulé la situation. Alors que les citoyens se plaignaient, durant le pic de cette vague du manque de doses, ils se montrent désormais réticents malgré la disponibilité des vaccins.

Face à la réticence des citoyens à la vaccination contre le coronavirus, les spécialistes et responsables du secteur sanitaire redoutent la péremption des doses de vaccin en stock en Algérie. En quelques mois, les appréhensions sont passées de l’indisponibilité à la péremption des doses.

Intervenant ce lundi sur les ondes de la Radio nationale, le Directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie, le Dr Fawzi Derrar a fait le point sur la situation des stocks des vaccins disponibles en Algérie tout en révélant le nombre des doses déjà arrivées à terme.

D’emblée, le DG de l’IPA a réfuté les informations relayées ces derniers jours, faisant état de péremption de milliers, voire de millions de doses des vaccins anti-Covid-19 à cause de la réticence des citoyens à la vaccination.

Derrar dévoile le nombre des vaccins périmés

Affirmant que ces informations sont totalement infondées et que ces chiffres sont gonflés et exagérés, Dr Derrar a précisé que le nombre réel des vaccins périmés se situe en dessous de 1000 doses (entre 700 et 800 doses). Il s’agit, selon lui, des vaccins obtenus dans le cadre de l’initiative Covax et qui étaient déjà proches de 3 mois de la date de péremption.

L’invité de la Radio a également indiqué que l’Algérie dispose actuellement d’un stock total de près de 13 millions de doses. Toutes les doses disponibles ont une période de validité qui s’étend jusqu’en 2023, a-t-il encore souligné.

Dans un autre contexte, l’intervenant a rassuré qu’il n’y a aucun lien entre la vaccination contre le coronavirus et la stérilité. Dans ce sens, il a affirmé que tout ce qui se dit à ce propos n’est autre que des rumeurs relayées sur les réseaux sociaux. Il a ajouté qu’il n’y aucune revue scientifique dans le monde qui le confirme.