Vaccination et variant « mu » : une spécialiste apporte des explications

Vaccination et variant « mu » : une spécialiste apporte des explications

Après plus de deux ans de pandémie provoquée par la propagation de la covid-19, les médecins et spécialistes sont de plus en plus sollicités sur les plateaux télés et chaine de radio afin de livrer des explications et éclairer l’opinion publique.

Hier 10 septembre Pr Hafida Boukharouba, épidémiologiste et virologue a été invité sur les ondes de Radio Sétif afin d’apporter sa propre lecture sur la situation sanitaire actuelle et ses différentes dimensions notamment la vaccination et l’apparition du nouveau variant « Mu ».

La spécialiste s’est tout d’abords exprimé sur la troisième vague qui a provoqué d’innombrables décès parmi toutes les catégories notamment les jeunes. Cela s’explique selon l’intervenante par la nature et la dangerosité du variant « Delta » ainsi que par les maladies chroniques telles que le diabète, les maladies cardiaques et l’obésité dont souffrent la plupart des personnes ayant été emporté par le virus. En effet, les séquelles engendrées par cette troisième vague sur la santé physique et mentale des patients ne doivent pas être négligés, d’où l’importance d’une prise en charge psychologique efficace.

Les explications de la spécialiste sur la vaccination et le variant « Mu »

Tout en insistant sur l’importance majeure et la nécessité de la vaccination comme seule et unique moyen de protection, Pr Hafida Boukharouba explique cependant que les personnes ayant contracté le virus doivent attendre trois mois pour se faire vacciner. Dans ce contexte, l’hôte de radio Sétif précise que la période actuelle caractérisée par une baisse considérable du nombre de contaminations, est la période la plus appropriée et propice pour se faire vacciner. En effet, la vaccination doit être effectuée en dehors du pic épidémique et de la flambée des cas d’infections, a-t-elle ajouté.

Ainsi, l’épidémiologiste n’a pas manqué de rassurer les citoyens quant à l’efficacité du vaccin dont les effets « commencent un mois à un mois et demi après », d’après ce qui a été prouvé par les scientifiques. Pour ce qui est de la troisième dose qui n’a pas encore fait l’unanimité des scientifiques, l’intervenante affirme que les deux doses sont largement « suffisantes ».

Enfin, cette dernière s’est exprimé également sur l’énigmatique variant « Mu » qui a été classé dernièrement comme variant à suivre par l’OMS. Hafida Boukharouba estime que cette nouvelle mutation qui fait actuellement l’objet de recherches scientifique, est aussi dangereux et peut effectivement  présenter une résistance au vaccin.