Vaccination des enfants : le Comité scientifique toujours hésitant

Vaccination des enfants : le Comité scientifique toujours hésitant

La vaccination des enfants contre le Covid-19 en Algérie n’est toujours pas tranchée auprès du Comité scientifique. Alors que les spécialistes n’arrêtent pas de se montrer favorables, à l’instar de plusieurs autres pays, ce point reste toujours en suspens en Algérie.

Intervenant ce lundi sur les ondes de la Radio nationale, le président de la Société algérienne d’immunologie et chef de service du laboratoire central à l’hôpital de Rouiba, le Pr Kamel Djenouhat, a réitéré son appel quant à ce point.

Affirmant d’emblée que cette question n’a pas encore été tranchée, le spécialiste en immunologie estime que « la vaccination des enfants est nécessaire », tout en faisant part de son avis de spécialiste ; « je suis pour la vaccination des enfants ».

Selon lui, cette nécessité demeure dans le fait que les enfants constituent un vecteur de transmission à prendre en considération. À ce propos, il explique que « si les moins âgés ne développent pas des formes graves, ils peuvent être à l’origine de leur apparition chez les adultes ».

À titre d’exemple, l’invité de la Radio cite la Chine « qui commence déjà à vacciner les enfants contre la Covid-19 à partir de l’âge de 3 ans ». Toujours dans le contexte de la vaccination, il a lancé également un appel à tous les Algériens d’aller se faire vacciner pour se protéger contre ces variants du coronavirus.

« Nous sommes en pleine phase ascendante du Delta »

S’exprimant autour de la situation épidémiologique en Algérie, le Pr Kamel Djenouhat indique que « le premier danger reste toujours le variant Delta qui est meurtrier », et ce, malgré l’apparition des premiers cas du variant Omicron.

« Nous sommes en pleine phase ascendante du Delta, ce qui va être accentué par l’arrivée de l’Omicron, considéré comme le variant le plus contagieux parmi tous les virus respiratoires », a encore constaté le spécialiste.

À propos de l’identification des cas des variants du Covid-19, il rappelle qu’à « ce jour, seul le laboratoire de l’Institut Pasteur d’Alger peut effectuer le séquençage pour identifier le type de variant ».

Dans ce sens, il déplore le fait de « n’avoir qu’un seul centre de séquençage de l’Omicron en 2021 ». Il faut agir vite et rapidement pour généraliser ces opérations », a-t-il encore préconisé.