Vaccination des enfants : l’avis favorable d’un autre spécialiste

Vaccination des enfants : l’avis favorable d’un autre spécialiste

Depuis quelques semaines, la question de la vaccination des enfants contre le coronavirus suscite débat. Si la décision tarde encore à venir de la part des autorités sanitaires, l’ensemble des spécialistes sont plutôt unanimes ; il s’agit d’une nécessité.

C’est dans ce sens qu’abonde le professeur d’immunologie, chef service du laboratoire d’immunologie au CHU de Béni Messous, Pr Redha Djidjik. Selon lui, il s’agit d’une nécessité d’autant que les enfants constituent un facteur non négligeable de transmission du coronavirus.

Lors de son passage sur les ondes de la Radio nationale, le spécialiste affirme que la question mérite bien d’être étudiée d’autant que les enfants demeurent des vecteurs de transmission. Et ce, même s’il est « compliqué d’accepter cela sur le plan éthique », vu que c’est une vaccination « altruiste », a-t-il soutenu.

Dans le même sillage, l’intervenant explique « qu’on ne vaccine pas pour l’intérêt de l’enfant, mais pour l’intérêt collectif », ajoutant que ceci est une nécessité absolue et qu’il serait bénéfique de les vacciner.

Situation épidémiologique : « Tous les indicateurs sont au vert »

Abordant la question de la possibilité d’interchangeabilité des vaccins, vu la rareté, voire l’inexistence de deuxième dose de certains protocoles, l’invité de la Radio souligne que cela est tout à fait possible.

C’est également la même chose, ajoute-t-il, pour refaire un protocole du début en se faisant vacciner une nouvelle fois par un autre type de vaccin. « Le rappel du Sputnik dure deux ou trois semaines, si on les dépasse, on n’est plus sur un rappel », explique encore le spécialiste.

À propos de la situation épidémiologique actuelle, le Pr Djidjik souligne que « les indicateurs sont au vert », soutenant que « nous sommes actuellement en pleine décrue ». Pour lui, il serait plus judicieux de profiter de cette situation pour une rentrée sociale plus à l’aise.

« Je pense qu’il faudrait profiter de cette baisse des contaminations pour mieux s’organiser et laisser un peu le citoyen respirer pour reprendre cette rentrée sociale », a-t-il préconisé.