Vaccin russe Spoutnik V Algérie : l’exclusivité de production fixée

Vaccin russe Spoutnik V Algérie : l’exclusivité de production fixée

La production du vaccin russe contre le coronavirus Spoutnik V en Algérie se précise davantage, selon les dernières déclarations du ministre de l’Industrie pharmaceutique Lotfi Benbahmed.

Le responsable a annoncé, hier samedi 13 février, que la production du vaccin Spoutnik V sera assurée exclusivement par le groupe pharmaceutique public « Saidal ».

Dans une déclaration à l’agence officielle, le ministre a rappelé que « le Fonds russe d’investissement direct (RDIF) qui exploite la commercialisation du vaccin russe “Sputnik V” avait déjà fixé, depuis trois mois, certains pays disposant de capacités pour la production de ce vaccin ».

Parmi ces pays, précise encore Benbahmed, figure l’Algérie, qui a « répondu il y a dix jours favorablement à ce choix », après plusieurs concertations entre le ministère de l’Industrie pharmaceutique et l’Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP) et experts de Russie, représentant le RDIF et l’Institut Gamaleya.

Dans ce sens, une plateforme technique a été fournie à l’Algérie, comprenant les données techniques indispensables à la fabrication du vaccin.

Cette plate-forme a pour but de « déterminer les étapes de production, ainsi que les moyens matériels et humaines devant être mis en place, dans le but de lancer la production locale du vaccin », selon le même responsable.

Un produit 100% local

Ainsi, le partenariat « se fera entre le RDIF et le Groupe pharmaceutique public ‘’Saidal’’ qui a été choisi exclusivement pour la production de ce vaccin, et ce au vu des moyens techniques et humains dont il dispose ».

Le premier responsable du secteur affirme encore que Saidal possède les capacités de production du vaccin à partir de la matière première qui sera fournie par la partie russe.

À ce titre, les deux parties, russe et algérienne, veulent produire la matière première en Algérie, ce qui fera de ce vaccin, un produit 100% local, a fait savoir le ministre, précisant que « la production de la matière première grâce à la technique biotechnologie, sera une première en Algérie et dans le continent africain ».