Invité, hier, à l’émission l’Invité de la rédaction de la chaîne 3, le Directeur général de la prévention au sein du ministère de la Santé, Djamal Fourrar, a annoncé qu’une quantité supplémentaire de 40.000 doses de vaccin antigrippal sera disponible à partir de samedi prochain. Ce lot devra être distribué au niveau de tous les établissements de santé du pays. Mieux, pour le même responsable, cette quantité devra largement couvrir les besoins des citoyens, parmi lesquels les personnes qui nécessitent d’être vaccinées. En effet, il est à rappeler que depuis le début de la saison d’hiver, neuf personnes sont mortes à cause du virus de la grippe saisonnière alors qu’une personne est décédée de la grippe de type A (H1N1). D’ailleurs, le ministère n’a cessé d’appeler à la vigilance tant que la menace de transmission du virus grippal est désormais omniprésente dans le pays. Mais, puisque tel est le cas, comment doit-ont aujourd’hui agir pour que la contamination ne prenne pas de l’ampleur? Une question que se pose à présent l’opinion publique. D’ailleurs, conscient de cette situation, le directeur général de la prévention rassure sur les efforts engagés par le ministère de la Santé, aussi bien sur le plan préventif et de sensibilisation qu’au niveau des moyens logistiques mis en place pour contenir le virus. Sur ce, il rappelle qu’auparavant 2,5 millions de doses du vaccin antigrippal ont été importées dont 1,3 million ont été distribuées aux structures de santé de proximité. Ceci avant de rassurer que «82% de ces vaccins avaient déjà été consommés, permettant de vacciner 1,2 million de personnes». D’autre part, même si un dispositif a été activé pour prévenir et lutter efficacement contre ce type d’affection, Djamel Fourar déplore le fait qu’«un système de prise en charge de cas compliqués est imprévisible». Et pour cause, ces cas se manifestent par une détresse respiratoire pouvant aboutir à un décès. Pour y faire face justement, le même responsable a annoncé l’installation au niveau de tous les établissements hospitaliers du pays d’un dispositif médical qui veille sur ce type de cas grippaux aigus. «Tous les établissements de santé ont procédé à la mise en place d’une cellule de veille de manière à suivre de près le dispositif de suivi et de s’assurer de la bonne prise en charge de ces malades», a-t-il rassuré.
Mohamed Amrouni