A peine les deux jours de fête passés, la rentrée scolaire sera une autre occasion qui requiert des dépenses spéciales et une gestion rigoureuse du budget.
Les parents feront face aux interminables listes des affaires scolaires et aux fameux tabliers dont les prix ne tarderont sûrement pas à prendre l’ascenseur.
Cette année est une année exceptionnelle pour les Algériens. Coïncidant avec trois événements, voire quatre, que sont les vacances, le Ramadhan, la rentrée scolaire et l‘Aïd El fitr, la gestion du budget ne sera donc pas très facile pour une majorité de familles algériennes connues par leur engouement à la consommation en ce mois sacré du Ramadhan, précédé par la saison des vacances qui épuise souvent une grande partie du budget notamment depuis ces quelques dernières années où les Algériens préfèrent passer leurs vacances en dehors du pays et surtout dans les pays voisins, notamment la Tunisie.
Des vacances qui coûtent souvent cher notamment pour les moins débrouillards des touristes algériens, souvent attirés par la haute qualité des infrastructures touristiques existant dans ces pays et de la qualité du service proposé qui demande beaucoup d‘argent.
Des vacances pas encore terminées mais plutôt coupées par le mois sacré qui arrive cette année et probablement les quelques années qui suivront en plein été avec la tendance accoutumée de la hausse flagrante des prix et qui pousse souvent un bon nombre d‘Algériens à s‘endetter pour parvenir aux exigences ô combien nombreuses de ce mois ; préparation massive de plusieurs plats, desserts, pâtisseries, organisation de soirées ramadanèsques, suivant ainsi un régime alimentaire exceptionnel et surtout hors de prix. Pendant ce mois de Ramadhan, la table algérienne est riche, variée, mais très coûteuse.
Après ce mois, duquel les ménages algériens sortiront sûrement avec un porte-monnaie quasi vide, encore une autre fête religieuse les attendra : l‘Aïd El Fitr, une occasion très importante pour tous les musulmans, notamment les Algériens puisque on quitte le mois du jeûne et on retrouve une occasion aussi sacrée, mais aussi une autre occasion de dépenses très épuisantes aux budgets dans leur majorité moyens en Algérie.
A peine on passe les deux jours de fête, la rentrée scolaire s‘annoncera, une autre occasion qui requiert des dépenses spéciales et une gestion rationnelle du budget ; les interminables listes d‘affaires scolaires et les fameux tabliers, qui ne tarderont sûrement pas à prendre le plafond en matière de prix et qui varient déjà à près d‘un mois de la rentrée scolaire entre 700 et 1.400 DA dans les grands espaces commerciaux de la capitale.
Nombre d‘Algériens essayent de prendre de l‘avance en matière d‘achat et de préparation à la rentrée scolaire et la fête de l‘Aïd el fitr comme une façon de mieux gérer leurs budgets.
«je profite de ce mois pour acheter les affaires scolaires difficiles à plafonner de nos jours et les habits pour les enfants avant l‘Aïd et la rentrée parce que si je ne le fais pas ces jours-ci, avant d‘épuiser tout le budget dans ces dépenses interminables du Ramadhan, je ne le ferais jamais», nous révélera une maman. «Les prix commencent déjà à prendre l‘ascenseur à près d‘un mois de la fête de l‘Aid et de la rentrée scolaire», nous dira un commerçant à la place Audin.
«Malgré les grandes dépenses du mois sacré, nous nous préparons déjà à la fête de l‘Aïd et la rentrée scolaire, à la recherche des meilleurs prix puisque comme à chaque année à l‘approche de chaque événement, les prix flambent», affirment un couple abordé dans un magasin d‘habillement pour enfants dans la capitale. «Nous essayons de prendre de l‘avance pour acheter les affaires et les habits à des prix moins chers qu‘à quelques jours de la rentrée et de l‘Aïd.
Il reste à dire que lorsque ces événements se produisent en même temps, une grande majorité de la société algérienne (même les plus rigoureux en matière de gestion du budget), est obligée de prévoir des problèmes de gestion du budget et dépenses familiales, surtout avec la cherté de la vie par rapport aux budgets moyens d‘une grande fraction de travailleurs cela sans parler de ceux qui n‘ont pas de revenus du tout.
Par : Chafika Kahlal