Après avoir donné son accord définitif au président Laïb pour un transfert à l’USMH, Ferahi, le milieu de terrain de l’ESM, a changé d’avis pour signer à l’Entente. Ce faux bond est dû à des raisons financières.
En fait pour être plus précis, concernant cette volte-face de Farahi, il faut savoir que ce joueur, qui était également convoité par les Sétifiens, a rencontré le boss sétifien au lendemain de son rendez-vous avec le président de l’USMH. Les négociations entre Farahi et Serrar ont duré quelques minutes, c’est-à-dire juste le temps que le chairman de l’ESS n’ouvre sa valise d’argent et remette 150 millions de centimes au joueur. En d’autres termes, Farahi a changé d’avis pour l’équivalent de trois salaires. Connaissant parfaitement la mentalité du joueur algérien, Serrar, habitué à ce genre de situations, a trouvé la bonne formule pour convaincre ce jeune milieu de l’ESM à porter les couleurs de l’ESS.
… Et propose 850 millions à Boumechra
Par ailleurs, le boss sétifien, qui multiplie les démarches à la recherche de l’oiseau rare pour renforcer les rangs de son équipe en perspective de la saison prochaine, vient de proposer la somme de 850 millions de centimes au milieu de terrain harrachi, Salim Boumechra. Les deux hommes se sont en effet rencontrés pour trouver un arrangement. Finalement, ils se sont quittés sans avoir trouvé un accord définitif ni sur la durée du contrat ni sur le montant du transfert. En tout refusant de signer un contrat de deux ans, le joueur harrachi pense aussi que sa coté actuelle dépasserait la somme proposée par Serrar.
Pas très convaincu par les 850 millions que lui a offert Serrar, le milieu de terrain harrachi a reçu une autre offre émanant de l’USMA. Conscient des moyens financiers de ce club, Boumechra aurait exigé 1,3 milliard de centimes pour un contrat de deux saisons. Une somme que le boss de l’USMA trouve très excessive et propose 1,1 milliard de centimes. Boumechra accepte mais sous condition. Il veut 75 % cash à la signature. Le président de l’USMA refuse encore une fois et tient à rassurer Boumechra pour une avance de 500 millions et le reste payable en plusieurs mensualités. Les négociations sont restées là. Les deux hommes ont prévu de se revoir.
Laïb dans l’embarras
Salim Boumechra, le milieu harrachi, est en train de vivre une semaine qui restera à jamais gravée dans sa mémoire. En effet, la pression exercée sur lui par plusieurs présidents de club qui veulent s’attacher ses services est tellement forte qu’il n’arrive plus à savoir à qui donner la priorité et quelle sera sa future destination. La belle saison qu’il vient de réaliser sous les couleurs l’USMH n’a pas laissé indifférents les dirigeants de club de la première division. En effet, durant les deux dernières semaines on ne compte pas moins de trois contacts officiels. Après le MCA, il y a trois semaines environ, cette semaine, c’était au tour de l’ESS et l’USMA de prendre contact avec Boumechra. De ce fait, on peut dire qu’il est l’un des joueurs les plus convoités cette saison. Par conséquent, on peut avancer que Laïb, le président de l’USMH, aura bien du mal à convaincre Boumechra à rempiler pour une autre saison.
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Les blessures inquiètent Charef
Parmi les titulaires, au moins deux joueurs sont encore blessés et pourraient donc faire l’impasse sur le match contre le MCA, de ce samedi. Il s’agit de Demou, Latrèche et Guebli. Ces trois éléments souffrent de blessures plus ou moins légères, ce qui rend leur participation au match contre le Mouloudia incertaine. Demou, qui est rentré de Zambie avec une blessure à la cuisse, devrait être fixé demain sur la durée d’indisponibilité et sur la nature exacte de sa blessure. En plus de Demou, il y a aussi Latrèche et Guebli, tous deux blessés, qui ne sont pas encore rétablis. Ce qui laisse leur participation à cette rencontre incertaine. Le staff médical de l’USMH fait de son mieux pour remettre sur pied et rapidement ces trois éléments. Selon un membre du staff médical, seul Latrèche pourrait participer à cette rencontre.