Comme nous l’avons rapporté dans notre édition d’hier, les joueurs de l’USMH et les membres du staff technique ont été victimes d’une agression par un groupe de voyous qui assistaient à une rencontre de quartier qui se déroulait sur le terrain annexe du stade Lavigerie. Des provocations et des intimidations à l’encontre des joueurs harrachis se sont terminées par des agressions caractérisées. Ces derniers, qui étaient en train de terminer la séance par des tirs au but, ont été surpris de voir Charef se faire agresser par un premier groupe de voyous se disant supporters. Hendou et Belkaroui, qui avaient tenté de défendre leur entraîneur, ont subi le même sort. Attaqués par une soixantaine d’énergumènes, les vingt joueurs se sont défendus comme ils le pouvaient. Ils n’ont dû leur salut qu’à la présence de certains sages qui les ont sauvés du massacre. Censés encourager les joueurs à la veille d’un match aussi important, ces pseudo-supporters, si l’on peut les qualifier ainsi, ont préféré l’usage de la force. Les vrais supporters sont ceux qui viennent encourager et apporter leur soutien inconditionnel à leur équipe du début jusqu’à la fin de la rencontre, tout en respectant aussi l’adversaire. Ceux qui viennent pour accueillir les joueurs par des insultes et toutes sortes d’injures n’ont pas le droit de se proclamer amoureux de leur équipe.
Les joueurs ont failli déclarer forfait
Après ce geste regrettable, la veille du match, au stade Lavigerie, les joueurs devaient rallier directement l’hôtel Boufayet. Mais comme ils étaient très touchés mentalement, ils ont refusé de monter dans le bus qui devait les transporter vers le lieu de leur mise au vert. Les plus déçus ont même décidé de faire l’impasse sur la rencontre face à la JSM Béjaïa, avant de changer d’avis, suite à l’intervention de Charef qui a tout fait pour les convaincre d’oublier ce fâcheux incident.
Laïb a rendu visite aux joueurs à l’hôtel
Laïb, le président de l’USMH, qui était au moment de l’incident en pleine réunion avec les actionnaires, s’est rendu directement à l’hôtel Boufayet pour s’enquérir de la situation et des joueurs, après l’incident auquel ils ont fait face quelques heures auparavant. Après le dîner, il a rencontré Charef et ses poulains avec qui il a eu une longue discussion. Le boss harrachi a promis de déposer plainte contre les agresseurs et de les poursuivre en justice. Avant de quitter l’établissement hôtelier, le premier responsable du club harrachi a tenu à rassurer tous les joueurs et les membres du staff technique quant à une meilleure prise en charge du groupe sur le plan sécuritaire.
L’USMH est victime de son environnement
Alors que les responsables du club, en collaboration avec le comité de supporters, font tout pour donner une meilleure image des supporters, il s’avère que certains d’entre eux ne suivent plus le mot d’ordre lancé avant chaque match. Au contraire, ces irréductibles, si on peut les qualifier ainsi, au comportement de voyous, ont montré, à la veille de la rencontre contre la JSMB, un visage qui n’honore nullement le club harrachi. L’USMH est un club historique, fondée par des hommes de culture ayant une grande éducation et qui, pour défier les colons, ont choisi le vert, blanc et rouge de l’emblème national comme couleur officiel du club. Il serait donc impératif que ces jeunes comprennent une fois pour toutes que l’USMH est un club prestigieux, dont la réputation de meilleure école de football a dépassé nos frontières. Alors, messieurs les perturbateurs, de grâce, cessez de manipuler ces jeunes Harrachis et de les pousser à la violence dans les stades ! C’est le club qui est le grand perdant.