USMH : Le projet de partenariat avec les Qataris avance dans le bon sens

USMH : Le projet de partenariat avec les Qataris avance dans le bon sens
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La question qui est revenue le plus ces derniers jours à travers les médias, c’est l’arrivée de potentiels investisseurs, dans un cadre de partenariat avec l’USMH, notamment les Qataris.

Quand il y a deux mois, un groupe qatari avait rencontré le président de l’USMH, nombreux sont ceux qui se sont interrogés sur les raisons qui poussent des Qataris à vouloir investir pour l’acquisition d’une grande part des actions de la SPA/USMH. A priori, l’objectif de ce groupe qatari n’est pas le rachat du club, mais d’investir dans la formation des jeunes au sein de l’USMH, un club connu pour sa vocation de formateur. Le président Laïb, qui vient de faire un voyage éclair à Doha en compagnie d’un des actionnaires, aurait confié à certains proches du club qu’il s’agit d’un projet de partenariat dont tirera grandement profit le club et que les pourparlers avancent dans le bon sens.

Un investissement de 70 milliards pour un contrat de 10 ans

Selon une source proche de la direction du club, on croit que l’accord conclu entre les responsables de l’USMH et le groupe qatari pour le financement du projet du centre de formation ainsi que d’autres infrastructures sportives, serait de l’ordre 70 milliards de centimes pour un contrat de 10 ans. Concernant les détails de ce contrat, notre source nous a révélé que le financement se fera par tranche de 7 milliards de centimes par an.

LG Algérie

La construction du centre de formation, la priorité des Qataris

Il y a un peu plus de 18 mois un terrain d’une superficie de plusieurs hectares a été attribué par les autorités de la wilaya d’Alger au profit de l’USMH pour la construction d’un centre de formation. Ce terrain situé en face de l’hôpital Zemirli et juste en bordure de l’axe de l’autoroute entre Dar El Beïda et Ben Aknoun, n’est pas très loin du nouveau complexe de Baraki. La réception du terrain a été faite en présence des autorités de la wilaya d’Alger, qui ont tenu à rassurer les responsables de l’USMH concernant la régularisation administrative de cette attribution du terrain. Du coup, les dirigeants du club harrachi se sont lancés dans une opération de recherches d’investisseurs, pour financer le projet. Après plusieurs mois de démarches, les responsables harrachis ont finalement trouvé un accord avec un groupe d’industriel qatari. Intéressé par un investissement progressif dans la formation, ce groupe devrait commencer par le financement de la réalisation du centre de formation sur le terrain attribué à l’USMH par les autorités de la wilaya d’Alger.

Pas d’acte de propriété, pas de réalisation du projet

Finalement, on apprend que le projet de construction du centre de formation n’est pas prêt à se concrétiser, car la direction de l’USMH ne possède pas encore les documents justifiant que ce terrain est la propriété de l’USMH. En fait et comme nous l’avons indiqué plus haut, l’attribution de ce terrain a été faite verbalement à l’USMH par les autorités entre autres le MJS et la wilaya d’Alger. Donc, si la direction du club harrachi ne possède pas d’acte de propriété, cela veut dire qu’aucun projet n’y peut être réalisé. Pourtant, la promesse d’attribution officielle d’un terrain pour la construction d’un centre de formation a bel et bien été faite à tous les clubs de l’élite, dans le cadre du passage au professionnalisme. Mais aux dernières nouvelles, on apprend que seuls certains clubs de l’intérieur du pays dits professionnels ont reçu leur acte de propriété.

Le blocage des autorités

Selon un des responsables de l’USMH, on apprend que la direction du club fait face à un blocage de la part des autorités concernées par le développement du sport en Algérie. Ceux-là même qui ont promis aux clubs professionnels des terrains pour la construction de centres de formations. Notre source nous a révélé que le blocage se situe au niveau de la tutelle qui, selon toute vraisemblance, aurait refuse de donner son accord. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il existe des raisons inavouées qui sont à l’origine de ce blocage. Pour beaucoup d’observateurs, on apprend que derrière ce blocage se cachent des personnes qui travaillent dans l’ombre et qui sont au courant de l’intérêt des Qataris pour un investissement à l’USMH, veulent faire capoter la concrétisation de ce projet avec les qataris pour orienter ces derniers vers les clubs de leur région. Mais ce que semblent ignorer ces personnes, c’est que les Qataris semblent être bien renseignés sur le club banlieusard et sa capacité de former malgré le manque d’infrastructures sportives. Justement, c’est ce point précis qui stimule ce groupe d’investissement à vouloir apporter son aide aux jeunes talents de la région d’El Harrach, qui rêvent d’une carrière de footballeurs professionnels. Il est vrai que cela nécessite des moyens et les Qataris sont, selon nos sources, prêts à mettre les grands moyens financiers et les investissements nécessaires.

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Younès : «Cette défaite doit nous servir de leçon»

Vous n’avez pas pu éviter la défaite face au MCO samedi dernier. Pouvez-vous nous en donner les raisons ?

A mon avis, deux raisons sont à l’origine de notre revers dont le manque d’efficacité en attaque. On a trouvé quelques difficultés pour passer la défense du Mouloudia, notamment en première mi-temps. Cela fait qu’on n’a pas eu beaucoup d’occasions de marquer des buts. Après la pause, on s’est créé de nettes occasions qu’on a ratées malheureusement, ajouter à cela le parti pris de l’arbitre qui a favorisé l’équipe locale en nous privant de deux penaltys, et vous comprenez les raisons de notre revers à Oran

Donc, selon vous la défaite face au MCO incombe quelque part au manque d’efficacité de la ligne d’attaque…

Dans une équipe, un attaquant ou tout autre joueur peut traverser un passage à vide. Peut-être que la ligne offensive n’a pas encore retrouvé ses marques. C’est surtout à cela que je pense. Tout ce que je peux dire, c’est que nous devons tirer des enseignements de cette défaite, corriger nos erreurs et surtout travailler pour combler les lacunes.

Les supporters pensent que c’est toute l’équipe qui n’a pas tourné. Qu’en dites-vous ?

Je suis entièrement d’accord avec ceux qui pensent ainsi. Quand il y a victoire, le mérite revient à toute l’équipe. Il en est de même quand l’équipe s’incline. Cela ne sert à rien de coller la responsabilité à tel ou tel joueur. Sur le terrain, il y a onze éléments et chacun de nous doit défendre sa zone. On ne peut donc pas accuser uniquement les attaquants.

Vous ne semblez nullement déçu par cette contre performance…

Cela ne sert à rien. Personnellement, ma déception n’a duré que les quelques heures qui ont suivi le match. Il faut s’en remettre à l’évidence que seul le travail paye. A partir de là, je dirai que nous devons dès à présent préparer notre prochain rendez-vous qui s’annonce important pour notre avenir.

Justement, votre prochain match sera face à la JSMB que vous allez accueillir à El Harrach. Un mot ?

Comme je viens de vous le dire, cette confrontation est aussi importante que toutes les autres. Maintenant que nous sommes sur une défaite face au MCO, nous devons absolument nous racheter. Nous n’aurons pas droit à un faux-pas, puisque la rencontre se déroulera à domicile et devant notre public.

Sur le plan individuel, selon tous ceux qui ont assisté à la rencontre vous étiez l’un des meilleurs éléments au sein de votre équipe. Apparemment, c’est la grande forme…

A vrai dire, je ne suis pas encore à 100% de mes moyens. Donc, même si j’ai fait un bon match, je sais que je pourrai faire mieux d’ici quelques semaines. Je dois travailler beaucoup pour améliorer mon rendement, ou au moins entretenir ma forme actuelle.

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Laïb s’en va… puis revient

Devenu ces dernières semaines la cible de ses opposants, le président Laïb a cédé à la pression que lui font subir certains dans le milieu sportif harrachi. Déjà qu’il était fatigué par une longue et harassante saison, Laïb a annoncé dimanche soir sa démission à certains de ses proches. Sitôt mis au courant de cette information, quelques-uns parmi ces membres se sont dépêchés de rejoindre le domicile du président afin de le convaincre à changer d’avis. Selon notre interlocuteur, qui est en fait membre du conseil d’administration, Laïb avait même rédigé sa lettre de démission et devait la présenter aux dirigeants hier matin. Finalement, il est revenu sur sa décision suite à l’insistance de certains dirigeants, qui ont passé plusieurs heures avec lui dans la nuit de dimanche à lundi.

« Il y a des saboteurs à El Harrach »

Joint par nos soins hier matin, le président Laïb a confirmé avoir pris la décision de quitter la présidence avant changer d’avis : «En effet, j’avais décidé de démissionner, mais sur insistance de certains de mes proches, j’ai dû changer d’avis. En fait, c’est très difficile de gérer un club quand vous faites face à des saboteurs. Imaginez que vous travaillez durant toute une journée pour construire un mur et que dans la nuit des personnes viennent pour casser ce que vous avez réalisé, le lendemain, vous vous retrouverez en train de refaire le travail de la veille. Cela veut dire qu’on ne peut jamais avancer. C’est ce qui se passe à El Harrach actuellement. Pourtant, à mon retour à la présidence en 2007, malgré le manque de moyens financiers et matériels, on a tout fait pour redonner à ce club sa véritable dimension. En quelques années, l’USMH par son beau jeu est devenue un exemple pour tous les sportifs algériens est la fierté de tous les supporters harrachis. Cela fait trois années qu’on postule pour une place au podium, et à chaque fois on se fait coiffer au poteau dans les dernières journées par d’autres clubs et ce, à cause de certains qui font tout pour saboter l’USMH à réaliser ses objectifs. Ces personnes sont connues de tous les supporters, et ils vont se reconnaître d’eux-mêmes.»