L’USMH couve une nouvelle affaire sur laquelle le président Laïb devra se pencher dans les meilleurs délais, sous peine de la voir prendre les allures d’une crise qui risquerait de plomber la saison du club.
En effet, le président Mohamed Laïb n’à toujours pas pris la peine de recevoir dans son bureau les assistants de Boualem Charef qui espèrent se voir augmenter.
Laïb qui n’a, semble-t-il, pas jugé utile de renégocier avec les autres membres des staffs technique et médical, car sans doute pensait-il que cela n’était pas à l’ordre du jour, risquerait de voir la moue qu’affichent les assistants de Charef se transformer en gronde. D’autant plus que la direction du club ne leur a toujours pas versé quelques salaires. Ce qui risque de mettre vraiment Laïb dans une situation embarrassante, lorsqu’on sait que la trésorerie du club a été saignée à vif cet été à cause du recrutement qui a englouti des sommes considérables,
nous dit-on.
Sans entraîneur sur le banc face au MCO ?
Cette situation peu confortable pourrait ou risquerait de précipiter l’USMH dans une crise, surtout avec l’interdiction de banc signifiée à Boualem Charef par la commission de discipline de la LNF, une sanction datant de la saison dernière. Suite au mécontentement de ses assistants qui tend à prendre la forme d’une grève, l’USMH risquerait sérieusement de se retrouver sans entraîneur sur le banc face au MCO pour le compte de la première journée de la Ligue 1. D’où justement la nécessité, ou plutôt l’urgence d’aplanir le différend et assainir la situation. Il y va de l’intérêt de l’équipe.
Le 1er-Novembre toujours en travaux
Le stade du 1er-Novembre de Mohammadia fait peau neuve. L’enceinte est fermée depuis quelques jours pour travaux. Une extension des tribunes s’y opère actuellement. Aussi, les murs du stade ont été repeints. La réouverture du stade devrait se faire incessamment.
A quelques jours de la reprise du championnat, la charge de travail a considérablement baissée. Le staff technique qui suit à la lettre le programme tracé, a décidé d’axer le travail sur la récupération. La charge de travail qui a monté crescendo à la mi-août, baisse à mesure que le coup d’envoi du championnat approche. Actuellement, Boualem Charef essaye de varier les exercices et travaille beaucoup le technico-tactique. Soucieux de préparer son équipe pour la reprise, le coach harrachi tente aussi de multiplier les matchs de préparation. Une manière d’augmenter le temps de jeu de ses joueurs et par là même leur compétitivité en perspective du prochain match face au MCO, comptant pour la première journée de la Ligue 1.
Un dernier match de préparation ce mardi
Boualem Charef espère programmer un dernier match de préparation en milieu de semaine. Probablement demain. Le coach harrachi veut encore peaufiner la préparation de son équipe et éventuellement dégager son onze. Pour le moment, le club n’a pas communiqué le nom de l’adversaire.
Benaï avec le groupe
Bien qu’il ne soit pas encore prêt à rereprendre la compétition, Benaï a insisté néanmoins à répondre présent au mini stage de l’équipe au Grand Bleu. L’attaquant, qui a rejoint le reste du groupe samedi soir, devra poursuivre son programme de réhabilitation en vue d’un retour proche à la compétition, quoiqu’il ne devrait pas être disponible pour la première journée du championnat.
«J’attends le feu vert des médecins»
Benaï, que nous avons joint au téléphone, dit ne pas savoir quand il reviendra sur les terrains. S’il ne cache pas son impatience, il n’en demeure pas moins qu’il s’en remet à la décision de ses médecins, seuls à décider de la date de son retour à la compétition. «Certes, je serai heureux de reprendre dès demain. Je suis impatient de retrouver la compétition. Le terrain, l’engagement, les buts, tout cela me manque, mais je sais que je dois faire preuve de patience. Il ne sert à rien de griller les étapes. J’attends le feu vert des médecins. Je reprendrai lorsqu’ils m’autoriseront à le faire, pas avant, c’est certain.»
Laïb, une visite éclair !
Le président Mohamed Laïb a fait un saut à Boufarik où son équipe affrontait le WAB en amical. Une visite plutôt éclair du boss harrachi qui s’est éclipsé sitôt arrivé.
Lagraâ : «Je me sens plus utile à gauche, mais…»
Mohamed Lagraâ ne semble pas s’adapter à son nouveau poste de milieu défensif dans lequel l’a confiné Boualem Charef, durant les matchs de préparation. Bien que le joueur qui a brillé la saison dernière comme arrière gauche, dise ne pas vouloir contester les choix de son entraîneur, il n’en demeure pas moins qu’il ne désespère pas de retrouver son poste de prédilection. «Je me sens plus à l’aise à gauche. J’ai toujours évolué à ce poste. Ceci me procure une certaine liberté dans mon jeu. Je monte beaucoup et je participe au jeu de l’équipe, c’est dans ce rôle que je me sens plus utile. Je pense avoir réalisé une bonne saison. J’avais à cœur de continuer sur cette lancée et pourquoi pas décrocher une convocation en sélection, c’est mon but. Cela ne m’empêche pas de respecter les choix de mon entraîneur, c’est lui qui décide. Je suis à son entière disposition», a dit Lagraâ en substance.
Yachir : «Le MCO ? On y pense déjà»
Yachir revient dans l’entretien qui suit sur la préparation de l’équipe durant cette intersaison. Il nous parle aussi de la reprise pour laquelle le groupe se prépare activement.
Comment se déroule la préparation pour la reprise du championnat ?
Plutôt bien. J’avoue qu’on a beaucoup bossé cet été. Ce fut très intense à un moment de la préparation, mais quand même bénéfique. La forme revient petit à petit. On sent des jambes à mesure que la compétition approche. Là, on est en train de peaufiner la préparation. La charge a beaucoup baissée.
Comment qualifiez-vous la dernière rencontre de préparation face au WA Boufarik ?
C’est une rencontre de préparation. Le contexte est complètement différent de la compétition officielle. Là, il y a moins d’engagement, moins d’agressivité. Il s’agissait plus d’une remise en train, travailler la cohésion et retrouver les jambes.
Etes-vous prêts pour la reprise ?
On le sera. Le premier match est toujours difficile. Les jambes sont encore lourdes. On ne sort pas vraiment du cycle de la préparation, ce qui fait qu’il faudra gérer ça intelligemment. Le rythme de l’équipe ira crescendo.
Vous y pensez ?
Naturellement. Là, on a presque terminé avec le cycle pré compétition. C’est une rencontre très importante. Il s’agira de vérifier dans l’absolu le degré de préparation de l’équipe. Psychologiquement, il est important de commencer par une victoire. Cela aidera à asseoir un climat de confiance. On jouera plus libérés.
Les choses risquent-elles de se corser pour vous, du fait que l’équipe a connu un grand lifting cet été ?
Pas spécialement. Cela fait partie de la vie d’un club. Certains partent, d’autres arrivent. L’essentiel est de conserver le même état d’esprit. C’est ce qui a fait notre force la saison dernière. On n’avait pas de vedettes proprement dites, mais cela ne nous a pas empêchés de réaliser une bonne saison. J’espère qu’il en sera de même cette saison encore.
L’attaque semble être prolifique cette saison encore…
En effet. Pour le moment, l’attaque a montré de belles choses, même si le mérite est partagé. Notre force est, comme je l’ai dit, le collectif. On joue en bloc. Tant mieux si l’attaque force la décision. C’est rassurant, pour peu qu’on réussisse à confirmer ça en compétition officielle.
