Le stade du 1er-Novembre d’El-Harrach ne cesse de faire parler de lui depuis qu’une de ses tribunes a été fermée. Le maire de Mohammedia, Kamel Kheloui, donne un éclairage sur la situation.
Pouvez-vous éclairer notre lanterne au sujet de la tribune fermée au stade de Lavigerie ?
Après le passage de deux experts, on a demandé une contre-expertise au CTC pour avoir la conscience tranquille. Jeudi dernier, celle-ci est parvenue mais le rapport ne semblait pas clair. J’ai pris la décision de fermer la tribune, à titre préventif. Dimanche passé, j’ai repris contact avec le CTC. Le lendemain, la réponse a été nette. En résumé, il dit que la tribune peut-être rouverte et explique que, pour ce faire, il faut engager rapidement un bureau d’études et une entreprise spécialisés dans le domaine. En même temps, on doit devra faire des réfections au niveau de la tribune en question.
Voilà une bonne nouvelle, non ?

Normalement, oui. Pour accélérer la procédure, j’ai demandé à la wilaya d’Alger de nous permettre une opération de gré à gré. Autrement, si on suit le règlement dans toute sa rigueur, il faudra un mois ou un mois et demi pour faire le choix de l’entreprise devant réaliser les travaux. Personnellement, ça ne m’arrange pas que la tribune soit fermée, je suis moi-même un fan de l’USMH.
Peut-on dire qu’au prochain match de l’USMH à domicile, cette tribune sera ouverte au public ?
Si on parvient à faire le choix du bureau d’études, la tribune sera rouverte. Bien sûr, il s’agira de lever quelques réserves émises par le CTC parce que, effectivement, avec le public la situation peut s’aggraver…
Le responsable envoyé par la commission d’homologation des stades a émis un avis défavorable…
Là, c’est un autre problème, il faudra voir avec la Ligue. Cela étant dit, le 1er-Novembre de Mohammadia n’est pas un stade pour le professionnalisme. Il faut un grand investissement pour que cette enceinte réponde aux exigences du moment. Il y a qui démarches qui sont effectuées pour disposer d’une tribune de 8 000 places, qui occupera tout le virage, seulement ce ne sont pas des choses réalisables en une semaine. Nous faisons des efforts pour que le stade puisse avoir une capacité de 15 000 places. A ce moment-là, le stade sera respectable. Pour l’heure, je constate qu’il est le même depuis l’indépendance. Certes, je reste réaliste, je sais qu’il y a un manque de terrain, qu’il y a beaucoup de clubs, mais tant qu’on n’agrandit pas les tribunes, qu’on n’installe pas des cafétérias…, on sera toujours loin du professionnalisme. Toutefois, un pas en avant a été fait avec le wali d’Alger qui a débloque l’argent.
H. D.