USMH : Iaïche a du pain sur la planche

USMH : Iaïche a du pain sur la planche

C’est hier à 17h que l’équipe de l’USMH a tenu sa dernière séance d’entraînement au stade de Haïzer dans le cadre de son stage bloqué de la trêve hivernale.

C’est un regroupement qui a débuté lundi passé et qui a pris fin hier. Au départ, cela s’est mal passé pour l’équipe qui s’est sentie carrément dépaysée dans les hauteurs de Tikjda au CNLST. Mais 24 heures après, les choses ont complètement changé. L’arrivée du coach le 2e jour a donné du sens à la préparation. Le même jour, il y a eu également l’arrivée de 100 arbitres, venus faire un stage eux aussi. Cela a rendu l’ambiance dans le centre beaucoup plus chaleureuse, puisque lors des dîners, notamment, les joueurs se croisaient et s’échangeaient des idées, ce qui leur a beaucoup plu. Sur le plan sportif, ils ont découvert une toute nouvelle méthode de travail, spéciale montagnes. Jusque-là, les Harrachis n’ont jamais fait de randonnée, ce que l’entraîneur en chef Abdelkader Iaïche leur a appris. Par là, le coach voulait surtout renforcer la cohésion de son groupe, ce qui lui tenait tellement à cœur que la moindre présence d’un journaliste avec ses joueurs était indésirable.



 

« Je ne veux pas d’interférence des médias dans mon travail »

Voulant en savoir plus sur les raisons qui l’ont poussé à prendre de telles décisions, on s’est approchés d’Iaïche qui nous a dit : «Je ne veux pas d’interférence des médias dans mon travail. Je suis venu à Tikjda pour éloigner les joueurs des bruits de la presse. D’ailleurs, une des raisons de notre déclin en fin de la phase aller est due à cela. Un des buts de ce stage est de permettre au groupe et de se découvrir davantage et d’être soudé également. Si je laisse les journalistes s’en approcher, ça risque de compromettre notre mission.»

Les blessés ne se sont  pas complètement remis

Ces 7 jours de stage n’ont pas été suffisants pour le staff médical pour pouvoir remettre sur pied, de manière définitive, les joueurs blessés. Cela aura sans doute un mauvais impact  sur le rendement de l’équipe lors de la phase retour. A la fin de ce stage, ils sont au nombre de 6 éléments qui sont en méforme et ce sont tous des titulaires. Il s’agit d’Aït Ouamar, Boumechra, Ziane-Cherif, Belkheir, Gharbi et Abid. A cause de leur état de santé, ils n’ont pas fait de travail intense en vue d’être au top lors de la reprise. Ils se sont juste soignés et ont effectué de simples exercices de remise en forme. En plus de ces joueurs qu’on vient de citer, Mazari est également blessé et le nouveau défenseur Guechi qui ne s’est plus entraîné de manière régulière depuis qu’il a quitté le RCA.

 

Beaucoup de travail reste à faire

Au retour à la maison, Iaïche et ses deux staffs, technique et médical, auront la lourde tâche de remettre en forme ces huit joueurs. Dès la reprise de mercredi, il leur restera encore une semaine de travail pleine lors de laquelle il sera possible d’apporter les réglages techniques et physiques nécessaires avant la reprise du championnat. Heureusement pour l’USMH que ses U21 pètent la forme. Dans la défense, Kenniche retrouve des couleurs avec l’équipe nationale U21. Les deux autres défenseurs Messaoudi et Djelaoui peuvent également reprendre le flambeau aisément dans le compartiment défensif, ne serait-ce que pour un début. Idem pour les autres lignes de jeu. Il y a de quoi remplacer les blessés. Mais il va falloir faire très attention pour la suite.

S. B.

 

Mazari, le grand absent du stage

Le défenseur axial Arslan Mazari souffre actuellement d’une inflammation des adducteurs. C’est une blessure qu’il a contractée quelques jours seulement avant l’entrée en stage à Tikjda. C’est un grand ratage pour le joueur qui va être en retard dans le travail physique. Ainsi donc, dans le compartiment défensif il n’y a aucun joueur de l’équipe sénior à avoir effectué de stage ordinairement. Aucun, puisque le seul à l’avoir fait n’est autre que le défenseur Laribi qui quittera l’USMH pour le MC Saïda.

Il ne restera donc que les deux U21, à savoir Djelaoui et Messaoudi qui peuvent assurer dans ce poste, cela devrait également être une aubaine pour eux pour pouvoir s’affirmer. II n’y a que Boulakhoua qui est valable actuellement. Ainsi donc, le temps que les cadors de l’équipe guérissent, Iaïche devra composer avec une toute autre défense lors de la reprise du championnat. Il risque d’y avoir des bousculades. La concurrence s’annonce déjà prometteuse. Seuls Kenniche, Djelaoui, Messaoudi et Boulakhoua sont valables.

S. B.

Boulakhoua, seul rescapé

Zinelabidine Boulakhoua, latéral droit harrachi, est le seul joueur à avoir bien bénéficié du stage, et pour cause, il est arrivé à se débarrasser de sa blessure au genou. Il est le seul rescapé de la vague de blessures qui a frappé la formation de l’USMH lors des trois dernière semaines de la phase aller du championnat national de la Ligue 1 Mobilis. Boulakhoua a même eu la capacité de disputer un match. Un très bon signe avant la reprise. Il a été aligné avant-hier en amical face à Village Tamer. Il a joué plus d’une heure. Il nous dira sur son retour : «J’ai eu beaucoup de plaisir après avoir rejoué. Je n’ai pas ressenti beaucoup de douleurs, ce qui est rassurant pour la suite.»

S. B.

 

Il nous a confirmé sa venue, hier

Bouguèche : «Je veux aider l’USMH à être encore meilleure »

 

Il est en négociation avec la direction du club depuis plus de deux semaines. Contacté par nos soins, hier, il nous a exprimé son intention de revenir à Alger et d’entamer un nouveau périple avec l’USMH.

 

Depuis quelques jours, le nom de Hadj Bouguèche est sur toutes les langues des supporters de l’USMH et on ne cesse d’évoquer son arrivée. Cet ex-buteur du Mouloudia d’Alger et du championnat de Ligue 1 Mobilis nous a affirmé hier lors d’un entretien téléphonique : «J’ai discuté à plusieurs reprises avec les dirigeants de l’USMH à propos de mon transfert de l’IUSMBA à leur club. C’est ma lettre de libération qui a retardé les choses. En principe, tout devrait rentrer dans l’ordre d’ici demain (ndlr : aujourd’hui).» L’initiateur de ces négociations, à savoir le manager général du club Kamel Benabdellah est en Espagne depuis vendredi. Il devrait rentrer au pays hier. Interrogé sur le jour de sa signature, Hadj Bouguèche nous dira : «Cela devrait se faire dès que le club reviendra de son stage, ce sera réglé donc mardi.»

 

«Il faut que je récupère mes papiers d’abord»

Dans le même sillage, notre interlocuteur affirme : «Il faut que je récupère mes papiers, d’abord. Je suis toujours lié à l’USMBA. Mais vu qu’on ne m’a plus donné de salaire depuis quatre mois, je pourrai donc récupérer ma lettre de libération sans payer un sou. J’ai le droit de le faire. Je la ramènerai en contrepartie de mes dûs.» A propos des motivations qui le poussent à revenir à Alger, Hadj Bouguèche déclare : «L’USMH est une bonne équipe et donc un bon challenge pour n’importe quel footballeur.Je veux l’aider à être encore meilleure. Comme vous le savez, cette équipe est bien classée, c’est ce qui m’attire. Je donnerai le meilleur de moi-même et mettrai à leur disposition toute mon expérience.» On lui a demandé quels sont les joueurs harrachis qu’il connaît, le joueur en question dira qu’il les connaît tous.

S. B.

 

L’équipe a fêté l’anniversaire de Mebarki avant-hier

A deux jours de la fin du stage, l’ambiance dans le groupe était au top. Entre entraînements et moment de repas, l’équipe a bien profité de sa présence au CNSLT et a pris beaucoup de plaisir. Avant-hier soir, les joueurs ont fêté l’anniversaire de Mebarki après le diner. Le joueur a été  surpris et cela lui a fait plaisir, il ne s’y attendait pas. Il a éteint sa 26ebougie.

Remerciements

La rédaction de Compétition tient à remercier les responsables du centre national des sports et loisirs de Tikjda ainsi que tous ses employés pour leur sympathie et le bon accueil qu’ils nous ont réservé depuis le début du stage de l’USMH, lundi passé. Ayant toujours été à notre écoute depuis notre arrivée, le CNSLT a tout fait pour nous faciliter la tâche et nous mettre dans les meilleures conditions de travail. Chose faite, on n’a manqué de rien.