USMH : Hanitser : «Avec l’aide de Dieu, j’ai pu reprendre et garder le moral»

USMH  : Hanitser : «Avec l’aide de Dieu, j’ai pu reprendre et garder le moral»
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Vous revenez sur les terrains après une longue période d’indisponibilité. Peut-on dire que vous êtes totalement guéri ?

Affirmatif.  Il est vrai que j’ai beaucoup souffert du fait d’être loin des terrains. Mais à présent, mais je peux dire que ma blessure fait partie du passé.

Vous êtes resté  indisponible pendant des mois.  Comment avez-vous vécu ces moments  loin des terrains ?

Croyez-moi que cela n’a pas été facile pour moi. Surtout que juste avant ma blessure, j’avais atteint un  niveau qui m’avait permis de porter les couleurs de l’Equipe nationale A’ et quand on se retrouve quelques mois  après,  avec une grave blessure au genou, c’est frustrant. Je regardais les matches de mon équipe avec un pincement au cœur. J’ai dû patienter et avec l’aide de Dieu, j’ai pu reprendre et garder le moral. J’avoue que  Charef m’a beaucoup aidé avec ses conseils. Un autre à sa place  n’aurait pas fait autant pour moi. Je profite de cette occasion pour le remercier.

Vous avez subi une opération à Aspitar et, finalement, vous avez rechuté. Quelles en sont les raisons ?

En fait, l’opération que j’ai subie à Aspitar a été une réussite à 200 % et la rééducation également.  Le problème de ma rechute est dû à la qualité du terrain où je m’entraînais. Pour un joueur qui revient d’une grave blessure au genou, il doit obligatoirement reprendre sur un terrain souple ou en gazon naturel. Cela n’a pas été le cas pour moi. J’avais repris les entraînements à Mohamadia et, à cette époque-là, l’état du terrain était catastrophique et dur comme du béton. Le terrain du stade Mohamadia est à l’origine de ma rechute.

Durant plus deux ans, c’est-à-dire depuis votre blessure, la ligne d’attaque de l’USMH a perdu de son efficacité malgré la présence de bons attaquants.

En effet, l’attaque de l’USMH n’est pas aussi percutante qu’avant,  mais il y a une chose que je voudrai préciser, à savoir que l’USMH possède à mon avis en Lamali et Bounedjah l’une des meilleures paires d’attaquants du championnat. Le problème est que ces deux éléments ont un manque d’expérience. Ce qui est un atout  considérable. Mais cela viendra avec le temps.

Soyez plus explicite…

Lamali est un attaquant redoutable mais comme il est à sa première année  dans le championnat de Ligue 1, il a besoin de temps pour s’habituer et gagner en confiance. Quant à Bounedjah,  il est pour moi le meilleur avant-centre du championnat malgré son jeune âge. A vingt ans, il a encore une grande marge de progression. S’il continue, il peut être dans quelques années le  titulaire numéro un en Equipe nationale A.

Maintenant que vous êtes totalement guéri  et que vous venez de reprendre la compétition officielle, quels sont vos objectifs ?

A présent, mon seul objectif est  de retrouver mon niveau compétitif. Pour l’instant, je me contente de quelques minutes de jeu en match officiel. Cela me permettra de progresser et au fur et à mesure, mon niveau va s’améliorer. J’espère que d’ici quelques mois,  j‘atteindrai mon meilleur niveau. C’est cela mon objectif.

La ligne d’attaque de l’USMH a grandement besoin d’un attaquant expérimenté…

J‘espère retrouver mon niveau réel et redonner le plus qui manque à la ligne d’attaque aux  côtés de Bounedjah et de Lamali. Personnellement,  je suis confiant qu’avec ces deux éléments à mes côtés, la ligne d’attaque sera encore plus  performante.

Revenons à votre équipe, l’USMH, qui est sur le point d’arracher la deuxième place.  A votre avis, quelles sont les chances de l’USMH pour atteindre cet objectif ?

Pour atteindre cet objectif, on doit récolter au minimum sept points sur les trois matches qui nous restent à jouer.  A mon avis, cela reste du domaine possible étant donné que nous avons à jouer deux matches  à domicile. Mais on essayera de faire mieux et récolter les neuf points qui restent en jeu.

Un dernier mot ?

Je voudrai d’abord remercier tous ceux qui m’ont aidé dans les moments difficiles, du président jusqu’aux  supporters. Je n’oublierai jamais les encouragements des fans de l’USMH. A chaque fois, ils m’apportaient leur soutien. Je ferai tout pour leur rendre le sourire.

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Laoufi : «Hanitser retrouvera ses moyens»

Concernant le cas de l’attaquant Sofiane Hanitser, qui revient à la compétition après plusieurs mois loin des terrains, Laoufi, l’adjoint de Charef,  nous a déclaré à propos de ce joueur qu’il est en progression et qu’il sera encore meilleur dans peu temps. «Hanister a fait beaucoup de progrès par rapport à ces derniers temps et il est en train de revenir à son meilleur niveau. Mais il reste  certain que ses prestations sont nettement meilleures par rapport à celles du début de la phase retour. Cela me pousse à croire qu’il a retrouvé la confiance. S’il reste dans cette progression, il retrouvera bientôt son meilleur niveau.»

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Laïb régularise les joueurs

Certains joueurs, qui étaient dans l’attente de leur salaire depuis deux mois, ont finalement perçu leur argent hier après-midi. La direction du club a profité de l’arrivée de la subvention du ministère  pour régulariser la situation financière par  virement de compte à compte. En fait, il s’agit des salaires  des deux derniers mois que la plupart des joueurs attendaient.  Pour ce qui est du montant d’argent octroyé à chaque joueur, une source sûre nous a indiqué que les sommes perçues variaient selon le salaire de chacun. Néanmoins, le peu d’argent disponible dans les comptes n’aura pas permis aux dirigeants d’octroyer à chacun la totalité de son dû. Laïb a également octroyé la prime du match gagné à Batna contre le CAB. Pour l’instant, la direction du club s’est acquittée  de presque toutes les primes.  Il ne reste à payer que celles  de la JS Saoura et de l’USMBA.

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Ziane Cherif : «J’ai hâte de retrouver le terrain et le public harrachi»

Comme nous l’avons indiqué dans une de nos  précédentes éditions concernant le retour de Ziane Chérif à la compétition, après une indisponibilité de plusieurs mois, ce joueur  nous a confirmé cette information. « Effectivement,  je serai bientôt opérationnel puisqu’il ne reste que quelques séances avant de reprendre la compétition. Cela fait plusieurs semaines que je m’entraîne sans problème et ce, tout en poursuivant les soins. Je ne vous cache pas que j’ai hâte de retrouver le terrain et le public harrachi. Même en étant blessé, je suivais régulièrement les matches de mon équipe. Je suis vraiment content des prestations et des résultats. J’espère que cette bonne marche se poursuivra. »

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Bitam en absence irrégulière

Depuis plus de dix jours, Bitam, le milieu de terrain harrachi n’a pas donné signe de vie. Rentré chez lui à Batna avant le match contre la JSMB pour rendre visite à sa famille, ce joueur n’est plus revenu. Pour les dirigeants et le staff technique,  cet ex-joueur du CAB est en absence irrégulière pour la simple raison qu’il n’a obtenu aucune autorisation de la direction du club. Mais selon une source sûre, on apprend que cette décision du joueur fait suite à sa mise à l’écart après son altercation avec Laoufi, un des adjoints de Charef, il y a de cela deux semaines. Bitam devait d’ailleurs passer en conseil de discipline mais cela n’a pas été fait.

Un recrutement raté

Bitam est arrivé à l’USMH en janvier dernier en provenance du CAB, après avoir été proposé à Charef par un technicien et un agent de joueurs.  D’habitude, Charef fait toujours passer des tests à un joueur proposé avant de donner son accord pour un recrutement. Mais pour Bitam, il ne l’a pas fait pour la simple raison qu’il s’agit d’un ex-international de la sélection des U20 et de surcroit, un titulaire au CAB durant la phase aller du championnat. En venant à El Harrach, Bitam pensait pouvoir s’imposer sans problèmes au milieu d’une équipe sans vedettes, surtout que sa venue fait suite à l’accord de l’entraîneur Charef. Mais, finalement, cela n’a pas été le cas. Malgré ses qualités techniques indéniables, ce joueur n’a jamais pu s’intégrer ni s’adapter parmi le groupe. Charef, de son côté, a longtemps attendu que ce joueur s’illustre dans un match amical pour pouvoir compter sur lui lors des rencontres officielles. Mais à aucun moment, il n’a été convaincu par ses prestations. D’ailleurs, il ne l’a fait jouer que dix minutes seulement en match officiel. C’était à Batna contre le CAB, son ex-équipe. N’ayant pu accepter de vivre une telle situation, Bitam vivait sous pression. Et il a fini par craquer. C’était le jour de son  altercation avec le coach adjoint Laoufi. Ce dernier avait rédigé un rapport contre le joueur qu’il a adressé à la direction du club. Sitôt informé, le joueur a décidé de plier bagages et rentrer chez lui pour ne plus revenir.

Le CAB seul gagnant

Dans ce recrutement de Bitam, l’USMH autant que le joueur sont les deux grands perdants. En effet, notre source nous a révélé que Bitam a dû céder une partie de son argent au CAB pour obtenir sa libération et dont le montant avoisine les 500 millions de centimes. A son arrivée à l’USMH, Bitam a perçu une avance de 180 millions de centimes, l’équivalent de trois mois de salaires et pour lesquels il n’a eu que dix minutes de jeu.  Par conséquent, on peut dire qu’’il s’agit d’un transfert complètement raté, où seul le CAB a tiré profit.