USMH : Hadj Kamel : «Prêt à prendre en charge des dépenses sans exiger un chèque de garantie»

USMH : Hadj Kamel : «Prêt à prendre en charge des dépenses sans exiger un chèque de garantie»
usmh-hadj-kamel-pret-a-prendre-en-charge-des-depenses-sans-exiger-un-cheque-de-garantie.jpg

L’information que nous avons donnée, il y a une dizaine de jours faisant état de la nomination de Hadj Kamel comme manager général, s’est confirmée puisqu’on apprend d’une source proche de la direction, que le président de la JSHD occupe ses nouvelles fonctions depuis déjà quelques jours. Malgré la présence de certains actionnaires, Hadj Kamel était présent à Sétif avec l’équipe.

C’est Laïb qui lui a confié cette mission. Depuis quelques semaines, le feuilleton concernant la venue de Hadj Kamel a tenu en haleine tous les supporters de l’USMH qui ont vécu au rythme des rumeurs et des bruits de couloirs. Mais depuis l’approbation de Laïb, qui a décidé de faire de l’homme d’affaires son principal bras droit, les Harrachis espèrent enfin voir le bout du tunnel.  Un dirigeant, qui a tenu à garder l’anonymat, pour ne pas provoquer un conflit entre Laïb et les dirigeants, a tenu à préciser : «Il est évident qu’on ne peut qu’encourager cette initiative qui se répercutera positivement sur la gestion du club car, qu’on le veuille ou non, l’argent sera et restera le nerf de la guerre».

« Je suis là pour donner à l’USMH, pas pour prendre »

De son côté, Hadj Kamel, que nous avons joint hier par téléphone, pour confirmer l’information concernant son installation en tant que manager général, a tenu à préciser : «Manager général ? Je ne sais pas si l’on peut appeler cela ainsi, car à ma connaissance un manager général est un salarié du club, mais moi je ne suis pas là pour être payé. Au contraire, moi je suis là pour aider le club, bien sûr, en fonction de mes moyens. Mais ce qui est sûr, c’est que je suis depuis quelques jours, disons, le nouveau bras droit de Laïb. Ce dernier est mon ami, et quand un ami a besoin de vous, vous ne pouvez pas lui tourner le dos».  Interrogé sur les réticences de certains actionnaires et d’autres qui s’opposent à sa nomination en tant que manager général, Hadj Kamel a tenu à répondre : «Que cela soit clair une bonne fois pour toutes. Je le dis et je le répète, je ne suis pas là pour prendre, mais pour donner. Le club fonctionne avec un budget d’un club de division inférieure et, donc, des moyens très limités. Laïb court jour et nuit à la recherche de sponsors et d’argent pour le fonctionnement du club. Il est le seul à s’inquiéter de la situation du club. Maintenant s’il y a quelqu’un parmi ceux qui s’opposent à ma venue et qui soit capable de faire face, quand il y a des difficultés financières, je me retire. Mais à ma connaissance, personne ne s’inquiète quand les jeunes ne sont pas pris en charge. J’ai entendu certains jeunes dire que parfois ils n’ont même pas de quoi s’acheter un sandwich. Cela fait vraiment mal au cœur d‘entendre un joueur, qui habite à 500 km, tenir de tels propos, et qui est là pour défendre les couleurs de l’USMH. Certes, je ne suis pas un actionnaire, mais je défie quiconque pourra prendre en charge des dépenses du club sans exiger un chèque de garantie en contrepartie».

LG Algérie

—————————

Laïb : « Nul n’a le droit d’empêcher quelqu’un d’aider l’USMH »

De son côté, le président Laïb qui est au courant de tout ce qui se trame autour de lui, continue de faire la sourde oreille aux multiples tentatives de provocation de certains supporters poussés, bien évidemment, par leurs commanditaires parmi l’entourage du club. Faisant comme si de rien n’était, le premier responsable continue à entretenir de bonnes relations avec ces personnes qui tentent de déstabiliser les structures du club. «L’USMH, ce n’est pas ma propriété ni celle d’une quelconque personne. Elle appartient à tous les Harrachis. C’est pourquoi je ne peux m’opposer à la venue de quelqu’un pour aider le club. Je vous ai déjà dit, il y a quelques jours, que Hadj Kamel et un ami, un enfant d’El Harrach et supporter de l’USMH. S’il est là pour aider le club, je ne peux lui fermer les portes.»

—————————-

 Doumi : «Pour le bien de l’équipe, laissons Laïb et Hadj Kamel travailler ensemble»

De son côté, Mustapha Doumi, le représentant des supporters, a préconisé une association entre Laïb et Hadj Kamel dans l’intérêt du club : «Le fait d’avoir un homme d’affaires qui est prêt à mettre le prix pour investir est quelque chose de positif. Cela dit, il serait préférable pour Laïb de travailler main dans la main avec Hadj Kamel qui connaît bien le club et tous les acteurs du championnat. Hadj Kamel est un homme de terrain qui peut apporter beaucoup au club, et il serait bien qu’il reste à l’USMH car il ne faut pas oublier qu’il a déjà une expérience avec la JSHD qui est le deuxième club dans la circonscription d’El Harrach».

———————-

Joueurs et staff technique favorables à cette nomination

Pour connaître l’avis des joueurs qui sont les premiers concernés par cette situation, nous avons décidé de faire un petit tour d’horizon au niveau du vestiaire pour tâter le pouls d’une équipe qui encourage dans sa majorité ce genre d’entreprise, à même de sortir le club et le football national de ce marasme.  Ils se sont tous exprimés sur un sujet qui fait encore polémique au sein de l’USMH. Pour éviter toute mauvaise interprétation, un des cadres de l’équipe, qui a tenu à garder l’anonymat, a commenté brièvement l’affaire Hadj Kamel en nous déclarant : «Que ce soit Hadj Kamel ou un autre homme d’affaires, le plus important est d’investir des sommes assez importantes qui permettront au club de sortir de la crise. C’est aussi cela le professionnalisme. Cela dit, on ne peut qu’encourager cette initiative, car l’argent est le nerf de la guerre».

Certains actionnaires contre cette décision

Bien que tout le monde à El Harrach espère voir venir un grand investisseur, des actionnaires parmi des membres du conseil d’administration voient d’un mauvais œil la désignation de Hadj Kamel comme manager général. D’ailleurs, selon une source sûre, on apprend que le conseil d’administration est divisé. Une partie des dirigeants aurait souhaité la réévaluation du club et éviter sa faillite qui aura de lourdes conséquences. D’autres auraient catégoriquement refusé cette proposition en justifiant cette position par le fait de ne pas brader le club.