USMH : Charef «Je suis prêt à rester, mais sous conditions»

USMH : Charef «Je suis prêt à rester, mais sous conditions»
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L’entraîneur en chef du club phare d’El Harrach affirme avoir donné son accord de principe pour continuer son aventure avec l‘USMH.

En effet, Boualem Charef, qui est à El Harrach depuis quelques années ne veut pas laisser tomber le club avec qui il a réussi pas mal de chose, notamment bâtir une équipe compétitive composée essentiellement de jeunes joueurs et d’autres pas connus.



En d’autres termes, Charef a déclaré à maintes reprises qu’il n’est pas prêt de laisser tomber de jeunes joueurs qui progressent très vite, et qu’il voudrait bien continuer à El Harrach. Mais en même temps, le coach harrachi laisse entendre qu’il n’est pas très sûr de rester à l’USMH, tant que les moyens n’y sont pas. En effet, Charef exige des responsables qu’ils réglent quelques soucis relatifs aux moyens dont a besoin le club, notamment les infrastructures au niveau du stade Lavigerie, avec, entre autres, l’éclairage, sachant que les joueurs ne peuvent même pas s’entraîner en nocturne. «En principe, je suis d’accord pour rester à l’USMH, mais il faut dire qu’il y a beaucoup de choses à revoir, comme les moyens pédagogiques qui sont très importants pour la suite du travail», affirme Boualem Charef.

«Je veux jouer une compétition continentale la saison prochaine»

Dans le même contexte, et toujours en parlant des conditions, Boualem Charef affirme pouvoir disputer la saison prochaine une compétition continentale. En effet, on comprend par là que Charef, qui est finaliste de la Coupe d’Algérie, ne veut pas lâcher les premiers rôles en championnat. En d’autres termes, cette condition est un message qui doit être transmis aux joueurs, puisque c’est à eux d’être déterminés pour réussir quelques chose de bon dans la suite du parcours, en décrochant une place parmi les quatre premiers, sachant que les Harrachis sont capables d’atteindre cet objectif. «Je veux à tout prix une placer sur le podium, mon équipe est capable d’atteindre les quatre premières places. En tout cas, mon objectif désormais, est de jouer une compétition africaine la saison prochaine. Les joueurs ont oublié la finale. Place au travail, car nous avons un objectif à atteindre.»

«Le jeu de mon équipe a changé la mentalité des supporters»

Par ailleurs, le coach harrachi a évoqué un sujet qui a déjà surpris certains. En effet, Charef explique que c’est le jeu de son équipe qui a fait changé la mentalité des supporters du club, souvent connus peut-être pour leur agressivité, eux qui, à une certaine époque, n’acceptaient pas la défaite. Aujourd’hui, les choses ont changé, après avoir été présents en force au 5-juillet pour la finale de Dame Coupe, les fans harrachis sont venus très nombreux à une séance d’entraînement pour accueillir leur équipe, et surtout la féliciter, en dépit de la finale perdue. «Je peux vous dire que c’est le jeu de mon équipe qui a changé la mentalité des supporters. On a tous été agréablement surpris par la réaction de nos supporters, qui en dépit de la défaite, sont venus nous féliciter. Désormais, les Harrachis viennent au stade pour voir du spectacle et du beau jeu avant de chercher la victoire.»

«J’ai consulté le staff médical et Griche, avant de faire jouer ce dernier»

D’autre part, Charef est revenu sur sa décision très contestée de faire jouer Griche, alors que ce dernier était blessé avant le match de la JSK. Pour rappel, le but de la JSK est venu sur une bévue de Griche. Boualem Charef se défend, et affirme avoir consulté le staff médical et le joueur lui-même avant de prendre sa décision. «Je sais ce que je faisais, et que tout le monde sache qu’avant de prendre la décision, j’avais consulté le staff technique et le joueur lui-même.»

«Les responsables doivent aider le club»

Par ailleurs, le coacah Boualem Charef a tenu à lancer un appel aux responsables de l’USMH pour aider le club, afin de s’unir pour le bien de cette équipe qui a besoin de ses enfants et de l’union et la solidarité de tous pour pouvoir faire quelques choses de mieux.

«Il faut l’union de tous pour le bien de ce club qui a besoin de tous les moyens pour réussir quelques d’extraordinaire. On peut mieux faire, avec l’aide de tous les responsables et l’union sacrée.»

«J’ai connu des hommes dans ce club»

D’autre part, Bouakem Charef parle de son expérience jusque là avec El Harrach. «J’ai connu des hommes à l’USMH, d’ailleurs, c’est l’un paramètres qui m’ont encouragé à faire ce travail depuis ces années, même si le club n’est pas doté de moyens adéquats pour mieux faire.»

Synthèse : Lotfi Salh