Pour leur premier match amical en Tunisie, les joueurs de l’USMH ont frappé fort face à un cador du championnat de Tunisie. En effet, avant-hier soir, les hommes de Yaiche ont affronté le Stade Tunisien, au complexe sportif de Ain Draham. Une rencontre très disputée marquée par l’engagement physique des Tunisiens parfois à la limite de la correction. Yaiche a aligné une équipe solide durant le premier half, avant d’apporter quelques changements qui ont porté leurs fruits. Face à la charge de travail à laquelle ils ont été soumis, les Harrachis étaient un peu mous en première mi-temps, même si Frioui et Mebarki ont souvent porté le danger dans le camp adverse, se créant quelques belles opportunités de scorer. Après la pause, les Jaune et noir ont montré un bien meilleur visage en acculant les Tunisiens dans leurs derniers retranchements. Une révolte qui s’est traduite par un but à la 85’ signé le jeune Yacine Medane qui a crucifié d’une frappe à bout portant le portier tunisien. Medane a su profiter d’une action collective pour se faufiler dans la surface de vérité, avant de décocher une frappe qui n’a laissé aucune chance au gardien adverse. Au-delà du résultat qui reste très positif, c’est surtout la manière qu’il faut retenir car cette équipe de l’USMH, bien que victime d’une saignée après le départ de plusieurs cadres, a montré beaucoup de caractère et d’enthousiasme. A travers ce qu’elle a montré, cette équipe d’El Harrach prouve qu’il faudra compter avec elle la saison prochaine.
L’équipe alignée : Limane, Harag, Mazari (Keniche 46’), Ziane Chérif (Laribi 46’), Belkheir, Ait Ouamer, Gherbi (Benaldjia 46’), Boumechra, Mebarki (Hatabi 46’), Benachour,
Frioui (Medane 46’).
Medane «Ce but devra me booster pour la suite du stage»
Buteur providentiel lors du match amical, Yacine Medane était tout heureux de marquer de son empreinte cette affiche avec un but plein d’opportunisme. «Je suis content d’avoir marqué. Ce but devra me booster pour la suite du stage», se contentera de dire Medane tout en refusant de s’enflammer car il sait que le parcours est encore parsemé d’embûches.»