L’ex-président blidéen ne veut entreprendre aucune polémique. Il a seulement tenu à répondre à ses détracteurs qui ont colporté, ces derniers jours, certaines rumeurs. La SSPA/USMB est saine et il nous donne les détails.
«Il y a 400 000 euros dans les caisses du club»
«Ecoutez, il n’y a aucune polémique à faire. Il y a une situation financière et des états que tout le monde peut consulter. La situation financière de l’USMB est saine et je peux même vous dire que celui qui veut reprendre l’USMB disposera de liquidités qui se montent à 400 000 euros. C’est, de toutes les façons, ce que j’avais rendu public devant les industriels et devant le wali de Blida.»
«beaucoup de joueurs sont encore sous contrat»
Zaïm ajoutera que celui qui reprendra le club aura à effectuer un recrutement minimum. Pas moins de vingt joueurs sont encore sous contrat : «Mis à part trois, la totalité des joueurs de l’effectif sont encore sous contrat. Ce sont ceux qui ont quand même réussi un parcours appréciable même si le principal objectif qui était celui d’accéder n’a pas été atteint. Avec un recrutement minimum, l’USMB pourrait retrouver sa place parmi l’élite. Rien ne m’aurait empêché de transférer ces joueurs.»
«Un groupe de qualité»
Zaïm dira, pour ce qui est de l’effectif, que les joueurs qui défendent les couleurs du club sont, pour la majorité d’entre eux, avides de connaître la gloire et gagner des titres : «C’est ce qui explique cette rage qu’ils ont, lorsqu’ils sont sur le terrain. Ils ont maintenant une certaine expérience de ce championnat de L2 et ils ont les qualités pour effectuer un parcours satisfaisant la saison prochaine. Les éventuels repreneurs auront à effectuer un recrutement minimum puisque la plupart des joueurs sont encore sous contrat.»
«J’ai annoncé mon départ le 11 décembre»
L’ex-président de l’USMB ne veut laisser place à aucune ambigüité. Il nous dira que son départ était annoncé de longue date : «Les gens qui étaient intéressés par la reprise du club, les autorités, les supporters et toutes les parties prenantes n’ont pas été prises de court. J’ai annoncé mon départ par voie de presse parlée et écrite le 11 décembre passé. On avait donc largement le temps de préparer ma succession.»
«Je reste un sponsor du club»
Il n’est pas question pour Zaïm de ne pas aider le club et cela même après son départ. Il veut aider l’USMB et cela par le biais du sponsoring : «Mon départ de la présidence du club ne veut pas dire que je vais abandonner définitivement l’USMB. Quelle que soit l’identité du repreneur, je resterai un sponsor important du club comme cela a toujours été le cas. L’USMB est le club de tous les Blidéens et il reste pour eux une seconde famille.»
Les vraies-fausses excuses !
Que le prochain repreneur prenne la précaution de prendre le temps d’étudier la santé financière du club avant d’en prendre les commandes est tout à fait naturel. Zaïm, dans un entretien qu’il nous a accordé, a décrit la société par actions, la SSPA/USMB. Il dira que cette société a été bâtie sur des bases solides et elle peut tenir pour au moins le quart de siècle à venir. Il dira que cela va sûrement déplaire à certains, mais que c’est une vérité. L’ex-premier responsable du grand club de Blida ajoutera que si la société présente son bilan et le dépose, cela signifierait qu’elle serait rétrogradée. C’est peut-être ce que cherchent les détracteurs de l’USMB. Il ajoutera que c’est pour cette raison qu’il n’exigera pas le moindre centime de celui qui reprendra le club.
Des finances au beau fixe
Celui qui reprendra le club aura toutes les facilités pour mener à bien sa mission. Il n’aura aucun passif à gérer et aussi il n’aura pas à débourser le moindre centime pour le rachat des actions du club. L’actuel homme fort de l’USMB s’est dit dans l’obligation de céder sa place à quelqu’un d’autre. Il précisera que les clubs professionnels sont avant tout des sociétés commerciales qui doivent générer des richesses après investissements et qu’il était prêt à déployer, en personne, un tapis rouge à ceux qui veulent gérer l’USMB. En plus de cela, le prochain repreneur aura à sa disposition un effectif qui est de qualité.