USMB : Zaïm : «C’est fini, j’arrête!»

USMB : Zaïm : «C’est fini, j’arrête!»

C’est ce qu’a annoncé le président de l’USMB sur une chaine de télévision satellitaire. Zaïm quittera donc la présidence du club blidéen dès la fin de cette saison et cela quelle que soit la division dans laquelle évoluera le club phare de la Mitidja. Il expliquera sa décision par la situation financière difficile vécue par le club. Il précisera qu’il se retrouve seul à débourser l’argent nécessaire au fonctionnement de l’USMB. Il évoquera aussi le comportement d’une frange du public de l’USMB. Il dira que lorsque l’équipe a le plus besoin d’eux, beaucoup préfèrent rester bien à l’abri chez eux, comme ce fut le cas lors de pratiquement tous les matchs joués à Brakni. Zaïm ajoutera que cette saison ait été particulièrement pénible à vivre.

Comment… après le départ de Zaïm?

Si Zaïm maintient sa décision de démissionner, celui qui reprendra le club aura donc la charge de rechercher des partenaires investisseurs, ce qui suppose un désengagement total de l’actuel actionnaire du club. Le club n’a cependant pas encore changé de main, et on ne peut pas mettre de date sur une telle issue. Ce qui est indispensable, c’est que le club doit être recapitalisé le plus tôt possible. Le club de Blida entamera en septembre, à l’instar des autres clubs, sa cinquième saison depuis l’avènement du professionnalisme en Algérie. Sans une assise financière solide, l’USMB n’a pu changer de look et devenir, comme cela a été initialement annoncé, une vitrine du football d’une des régions les plus importantes du pays, que ce soit sur le plan gestion, ou sur le plan sportif.

Sans aucune perspective d’avenir

Le premier souci des actionnaires majoritaires était de doter le club des moyens nécessaires et des outils de travail indispensables pour atteindre les objectifs assignés. Rien de tout cela si ce n’est qu’une monotone continuité avec au final, plusieurs saisons en L2, sans perspective d’avenir. La réorganisation du club sur le plan administratif s’est réduite comme peau de chagrin. Le service le plus important pour une SSPA, celui de la de communication et du marketing, n’existe pas. Sur le plan médical, il était prévu la mise en place d’un centre de médecine sportive fonctionnel où le staff médical aura à veiller à la santé des joueurs. Rien de tout cela. Inutile de parler de la construction du centre de formation du club. Ce n’est pas demain que ce dernier verra le jour. La cause est que Zaïm s’est très vite retrouvé tout seul à faire face aux dépenses inhérentes au fonctionnement du club.

Que sont-ils devenus ?

… Ceux qui réclamaient depuis le début de la saison le départ du président. Ce dernier vient d’exaucer leur vœu et il a décidé de quitter le bateau USMB. En prime, il a décidé d’aider les éventuels repreneurs. Lors de tous les matchs joués à Brakni et en dehors, on ne cessait de clamer de toutes parts que le club ne retrouverait sa sérénité qu’après le départ de Zaïm. «Il y a des hommes à Blida qui aiment vraiment l’USMB et qui ont les moyens de redorer le blason du club… Nous n’attendons que le départ de Zaïm pour bâtir une équipe capable de tout balayer sur son passage et faire retrouver au club sa vraie place. Le président n’a qu’à s’en aller et laisser le club à ceux qui l’aiment vraiment…». Ce sont là quelques bonnes résolutions de proches du club, qui étaient nombreux à demander le départ de Zaïm. Comme par enchantement, les détracteurs de l’actuel président et ceux qui se disaient prêts à le remplacer au pied levé se sont évanouis dans la nature. Ils sont indifférents au sort de ce club qu’ils disaient chérir plus que tout. Que les choses vont vite en football !

L’USMB est toute proche du néant sur le plan financier

Le club blidéen, qui joue les trouble-fête en L2, tangue dangereusement sur le plan financier à tel point que le dépôt de bilan est sérieusement envisagé. En première ligne, la non participation d’éventuels investisseurs. Ces derniers avaient pourtant rassuré Zaïm. Ils étaient prêts à associer leur image à celle du grand club de la Mitidja. Le problème est bien réel et le pire est envisageable. Aujourd’hui, les positions sont figées.

Bechouia : «Prendre des initiatives contre le NAHD»

Le coach blidéen ne veut pas minimiser la tâche qui attend ses joueurs. Celle-ci sera compliquée devant une bonne équipe du NAHD. Pour ce qui est des solutions qu’auront à trouver ses joueurs, Bechouia nous dira : «Il nous faut faire preuve de vivacité et de détermination… Mes joueurs auront à gagner des duels et cela dans toutes les zones de jeu. Ce qui demandera une grande débauche d’énergie, mais ce ne sera qu’à ce prix que nous réaliserons un bon résultat.».

Aucune absence à l’entraînement

Les deux seuls joueurs, Mellika et Naamani, qui étaient absents pour cause de blessure, sont totalement rétablis. Naamani sera même dans l’équipe qui donnera la réplique au NAHD ce vendredi. Mellika, de son côté doit patienter une bonne dizaine de jours avant d’être à nouveau compétitif.

C’est OK pour Meklouche

Rien de grave pour Meklouche qui s’est entraîné normalement avant-hier. Bechouia pourra compter sur les services de son attaquant ce vendredi.