Le milieu de terrain blidéen, Hamia, nous a confié dans l’entretien qu’il nous a accordé, qu’il dédiait la qualification aux supporters. «J’avais une dette envers les supporters !» nous a-t-il dit. Il précisera que pour ce qui est de l’accession de son équipe en L1, il n’y avait aucune espèce d’inquiétude à avoir.
Pouvez-vous nous parler de l’ambiance qui règne au sein du groupe ?
Elle est excellente et cela est dû, bien sûr, à cette qualification pour le prochain tour de la Coupe d’Algérie. Le moral est au beau fixe, et nous travaillons avec le plus grand sérieux pour être prêts pour les prochaines échéances. Il nous faut avouer que le dernier passage à vide en championnat, nous a fait très mal.
On sent, dans vos propos beaucoup de déceptions après certaines défaites, qu’en est-il ?
Ce que vous dites est vrai, car ce sont des matchs que nous n’aurions jamais dû perdre. Nous avons contrôlé les débats et nous avons manqué de chance, ce qui n’a pas été le cas pour nos adversaires qui ont eu un maximum de réussite. Nous avons raté plusieurs occasions, qui nous auraient permis de nous mettre à l’abri. C’est le même scénario qui s’est répété à chaque fois.
Comme celle que vous avez gâchée en seconde mi-temps, face au CABBA, n’est-ce pas ?
J’ai surtout manqué de chance sur cette action. Jusqu’à aujourd’hui, je repense à cette action. Ma reprise suite à un centre d’un de mes coéquipiers, est allée s’écraser sur la transversale. Si ce but avait été inscrit, nous aurions pu terminer le match tranquillement.
Vous avez quand même été l’auteur d’une passe décisive…
Cela m’a fait plaisir. Disons que je n’ai fait que mon travail. Je dédie cette qualification aux supporters envers qui nous avons une dette.
Qu’attendez-vous du stage qui va débuter ?
Nous aurons à travailler car nous en serons, nous les joueurs, les premiers bénéficiaires. Il n’est pas question de rater la phase retour. Nous avons un retard à combler.
C’est donc avec un tout autre état d’esprit que vous allez aborder la phase retour, c’est cela?
Il n’y a pas à se poser de questions. Nous aurons à donner le meilleur de nous-mêmes. Pour ce qui est de la phase retour, nous devons, en plus de faire le plein à domicile, récolter un maximum de points chez nos adversaires. Il nous faut, pour cela, nous comporter comme des guerriers. Nous sommes persuadés d’une chose, aucune équipe ne nous fera de cadeau.
Tout porte à croire que vous avez retrouvé la confiance de votre entraîneur. Cela doit être rassurant, n’est-ce pas ?
Dès le début de la saison, je m’attendais à ce que la concurrence soit rude à l’USMB, surtout au milieu, là où j’évolue habituellement. Je reconnais que je n’étais pas au top sur le plan physique, et cela suite à mon opération. Les choses vont beaucoup mieux depuis, et je joue un peu plus souvent. De toutes les façons, j’accepte sans aucun problème les décisions de mon entraîneur. Il est vrai que je suis régulièrement titularisé, ces derniers temps mais rien n’est acquis. Il me faut à chaque fois mériter ma place dans l’équipe.
Un dernier mot…
Je veux surtout dire à nos supporters qu’ils n’ont pas à s’inquiéter en ce qui concerne l’accession en L1.
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Vers la résiliation du contrat de Belloucif
Il y a près d’une semaine, Belloucif avait paraphé un contrat de 18 mois au profit de l’USMB. Le joueur avait quitté Blida lors de la fin du précédent exercice pour s’engager avec le MOB. Il n’y restera que six mois avant d’effectuer son retour à Blida. La direction du club a informé Belloucif que l’engagement qu’il venait de signer allait être résilié. La raison invoquée est qu’il y avait dans l’effectif un grand nombre de joueurs qui évoluent dans le registre qui est le sien.
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Il y aura de la concurrence «sous la guérite» !
C’est connu, le joueur qui est titularisé se donne un peu plus sur le terrain, quand il sait qu’il y a de la concurrence «sous la guérite». Lors de la deuxième manche du championnat, Salim Menad aura à faire les meilleurs choix, et il faut s’attendre à ce que l’équipe qui aura à jouer le match de reprise ne ressemblera que très peu à celle qui a été choisie lors de la phase aller. Beaucoup de changements seront attendus, surtout au niveau de la ligne intermédiaire et en attaque. Le jeu blidéen s’appuiera sur le sens de la créativité, car le recrutement d’un milieu offensif est l’une des priorités de Blida.
Les illusions perdues
A l’orée de la saison footballistique 2010/2011, la première dans sa version professionnelle, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, s’était adressé à l’ensemble de la famille du football algérien. On se rappelle que durant cette période, les clubs du championnat amateur durcissaient leur position et maintenaient, contre vents et marée leur boycott.
Quand l’euphorie fait place au doute
Le président de la FAF se voulait réconciliateur. Avec des mots empreints de sagesse, il avait appellé tout le monde à faire face au défi du professionnalisme et à la nouvelle ère. Morceaux choisis… «Cette avancée majeure dans la refondation du football national, est la consécration d’une longue démarche dans le but de réaliser l’exigence de la FIFA et de la CAF qui ont institué et rendu obligatoire la licence clubs pour la participation à des compétitions internationales.»
L’adhésion de tout le monde dites-vous ?
Bien sûr, à la naissance du championnat professionnel, l’ambiance était à l’optimisme, pour ne pas dire à l’euphorie. La Fédération ne négligera aucun moyen pour élargir sa base, accélérer son développement et son épanouissement en développant un vaste programme de formation de jeunes et de compétitions régulières. Moins d’une année après, les présidents des clubs professionnels de L1 et de L2, à de très rares exceptions, éprouvent les pires difficultés à verser des demi-salaires à leurs joueurs. Celui de Blida n’est pas en reste et il n’hésite pas à nous dire que si cette situation perdure, il sera contraint et forcé de jeter l’éponge.
