Non, ce n’est pas le titre d’un film d’action, mais il semble bien que Zaïm soit sorti vainqueur du bras de fer qui l’opposait au président de la Ligue professionnelle. Kerbadj refusait d’entendre parler du retour de l’USMB sur son terrain d’antan, le stade Brakni. Le président de l’USMB ne l’a pas entendu de cette oreille et avait déposé un recours. La commission des litiges aurait donné gain de cause à l’USMB. Zaïm et son équipe pourront, croit-on savoir, recevoir en championnat sur le terrain mythique de Brakni. Une enceinte qui a vu évoluer les Akli et Benturki. La construction du stade Brakni date de la période coloniale. La DNC de Benbouteldja et de Demdoum, club phare des années 80, qui n’a pas fait long feu, puisqu’il a disparu de la carte du football, y a joué. A l’époque, le stade était doté d’un gazon naturel. Depuis quelques saisons seulement, son terrain est en tartan. C’est dans ce stade, minuscule, où les tribunes sont à une portée de main des joueurs. Et si à l’USMB on a fait des mains et des pieds pour y revenir, c’est parce qu’on se soucie d’abord des résultats. Un petit stade, c’est une forte pression sur l’équipe adverse. Sinon on voudrait bien qu’on nous explique ce soudain désir de revenir à l’âge de la pierre.
Les joueurs et les dirigeants aux anges
Les joueurs, les dirigeants et le staff technique seraient aux anges, a-on appris. Le fait de revenir jouer dans ce minuscule stade a trouvé la satisfaction générale. On peut dire, sans ambage, qu’il sera très difficile à la télévision de retransmettre un match à partir de ce stade. Même les séquences de trois minutes ne seront pas évidentes
De nombreux supportes de Blida seront privés de matchs
Si les plus de 40 ans vont se rappeler de leur jeunesse et de leurs 20 ans, sans que cela ne les rajeunisse, on peut penser que les jeunes supporters actuels, qui ont 20 ans, vont se retrouver dans un endroit exigu. Beaucoup resteront sur le carreau. On peut penser que dès que l’USMB commence à enregistrer les bons résultats, l’idée de revenir au stade de Tchaker va de nouveau surgir. Et à ce moment personne ne verra d’inconvenants pour retrouver le stade en gazon naturel du moment que Blida sera dans le groupe des trois premiers.
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Akli veut un séance à Tchaker, mais ce n’est pas évident
L’entraîneur Akli aurait sollicité la direction du club pour que son équipe puisse s’entraîner, une fois, sur le terrain du stade Tchaker. Cette demande risque de ne pas trouver d’écho de la part des responsables du stade Tchaker en raison de son état qui laisse à désirer, mais, en raison, de la venue incessante de l’équipe nationale à Tchaker. Blida joue contre l’Espérance de Mostaganem sur une pelouse naturelle, lors de sa première sortie en championnat.
Hamia : «Brakni est la clé de l’accession»
Pour Hamia, le stade Brakni est la meilleure idée pour aider son équipe à jouer les premiers rôles : «Jouer à Brakni est, à coup sûr, la clé de l’accession. Le public devra nous soutenir et rester derrière son équipe. Il sera très proche du terrain. Et il peut influer sur l’état d’esprit des joueurs.»
