Ce sont les Blidéens qui prendront les choses en main et leur domination se poursuivra jusqu’à la première mi-temps, sans pour autant qu’ils n’arrivent à concrétiser. La seconde mi-temps sera conforme à la première, où les deux antagonistes ont tenté de prendre le dessus, sans résultat. Finalement, l’arbitre mettra fin aux débats sur ce score de parité 0-0.
Affluence : nombreuse
Arbitres : Brahimi, Chaballa, Iddir
Avertissements : Aliouène (62’) (USMB) ; Kebaïli (44’), Benharoune (54’) (USMBA)
USMB : Khelladi, Belkhethir, Djerroudi, Aliouène (Djahel 88’), Defnoun, Naâmani, Belloucif, Hamia (Hamrouni 80’), Belkheir (Kerfalli 62’), Ledraâ, Mellika
Entraîneur : Amrouche
USMBA : Zetchi, Chikaoui, Benharoune, Boughendja, Chibana, Kebaïli, Banou, Zazoua (Kab 74’), Hamiche, Hamzaoui (Dif 46’), Boukhari (Khalli 88’)
Entraîneur : Benyellès
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Benyellès : «C’est une réponse à nos détracteurs»
«Je tiens à féliciter mes joueurs qui ont fait un match plein et qui ont appliqué comme il se doit les consignes qui leur ont été données. C’est un bon résultat, même si je ne suis pas satisfait de la manière.»
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Amrouche : «Beaucoup de choses vont changer»
«C’est un faux pas qui doit être oublié au plus vite. Il y a des correctifs qui seront apportés, et cela sur tous les plans. Dès le prochain match, beaucoup de choses vont changer.»
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Hamzaoui blessé au poignet
L’attaquant de l’USMBA s’est mal reçu en tombant, à la 46’. Sa blessure au poignet a nécessité son évacuation vers le CHU de Blida.
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U20 : USMB 1- USMBA 1
Les juniors de l’USMB, à l’image de leurs aînés, ont été tenus en échec par leurs homologues de l’USMBA.
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Zaïm «Tout sera mis en branle pour que l’équipe retrouve sa place en L1»
Le président blidéen est de ceux qui ne baissent pas les bras et qui veut inculquer à ses joueurs cette « grinta » qui leur permettra de se battre jusqu’au bout pour atteindre un objectif. D’un autre côté, il veut que les choses soient claires en ce qui concerne le dû des joueurs, il y a eu entente sur un échéancier et la direction du club s’y tiendra scrupuleusement. Dans le long entretien qu’il nous a accordé, avant le match face à l’USMBA, il évoque, entre autres, ses relations avec les autres présidents et les membres des instances fédérales, qu’il juge être au beau fixe.
«L’accession ? La balle est dans le camp des joueurs»
Pour le président blidéen, les premiers responsables de la situation vécue par le club, ce sont les joueurs et que c’est à eux de redresser la barre. «Je pense que nous avons mis les joueurs dans les meilleures conditions pour qu’ils s’expriment du mieux qu’ils peuvent sur le terrain. Les résultats sont loin de ceux que nous espérions et cela est surtout dû aux contre-performances enregistrées à l’extérieur. Notre objectif est de monter une équipe qui durera dans le temps et c’est ce qui explique la politique de rajeunissement qui a été prônée. Nous savions que nous allions souffrir et, de toutes les façons, c’est le cas d’un très grand nombre d’équipes. Il faut se battre et c’est ce que nous avons l’intention de faire».
Le président abordera la question liée à la deuxième tranche de la prime de signature et il tiendra à être clair à ce sujet. «Tous les joueurs qui composent l’effectif ont touché la première tranche de leur prime de signature et pour ce qui est du reste, il a été convenu d’une date. Cet échéancier sera respecté et aucune dérogation, pour quelque raison que ce soit, ne sera acceptée. D’un autre côté, il y a obligation de résultats, car les joueurs sont payés pour effectuer un travail et ce dernier doit être bien fait».
«J’attends un plus des nouvelles recrues»
Il n’a voulu faire le procès d’aucun joueur, le président de l’USMB, quand on lui a demandé de faire une appréciation des éléments qui composent l’effectif. Il parlera des recrues qui ont à prouver et à rendre l’équipe plus compétitive. «C’est certain, nous attendons beaucoup de plusieurs joueurs qui sont dans l’effectif. Nous donnerons à ceux qui ont été recrutés à l’occasion du mercato le temps de s’adapter et de prendre leurs marques. De toutes les façons, tout sera fait pour qu’ils connaissent la réussite à Blida et je serais intransigeant avec tous les joueurs, que ce soit ceux qui ont rejoint l’effectif à l’occasion du mercato ou les autres. Ces derniers avaient à réussir un bon parcours et ceci n’a été fait qu’en partie. Je ne peux pas vous dire que je suis satisfait de leur rendement car, nous attendons beaucoup plus d’eux. Les nouveaux joueurs ont pour mission d’apporter un souffle nouveau à l’équipe. Nous attendons beaucoup d’eux et dans ce domaine, j’ai bon espoir qu’ils ne nous décevront pas car ils possèdent des qualités».
«Sur le banc, je réagis comme un président qui aime son club, sans plus»
Le boss blidéen a tenu à répondre à certains de ses détracteurs qui l’accusent de s’ingérer dans les affaires des membres du staff. «Au grand jamais je ne me suis mêlé du travail ou des prérogatives d’un entraîneur. Comment voulez-vous que je le fasse en public, du moment que nous nous concertons très souvent sur la stratégie à adopter lors de tel ou tel match ? Cette stratégie est bien sûr choisie par l’entraîneur et il m’en fait part, ce qui n’a rien de choquant. Il y a une confiance mutuelle et cela est important pour la bonne marche de l’équipe».
Pour ce qui est de sa présence sur le banc et de ses interventions en cours de jeu pour distiller des conseils aux joueurs, Zaïm dira, non sans un sourire : «Je sais ce qui se dit à ce propos et croyez-moi, cela ne m’atteint pas du tout. En tant que premier responsable du club, il est de mon devoir d’être auprès de mes joueurs et je ne vois pas ce qu’il y a de choquant à ce que je prenne place sur le banc. Il m’arrive d’intervenir lors de certaines phases de jeu, mais je pense que ce sont là des réactions normales pour un président qui aime son club».
«Le club souffre sur le plan financier»
Pour ce qui est du passage du club blidéen à une SPA (Société par actions), Zaïm nous dira : «C’est une excellente chose que ce passage au statut de SPA, et je ne vous cache pas que nous pensions que le problème financier serait résolu une fois pour toutes, ce qui n’est actuellement pas le cas. Cette ouverture au capital ne pourra être viable qu’avec l’implication de bailleurs de fonds privés qui pour le moment hésitent. Nous comprenons qu’ils ne s’engageront que s’ils sont certains que cette opération est intéressante sur le plan financier et qu’ils percevront des dividendes. Il faut pour cela que des choix soient faits et il est impératif de trouver les personnes morales ou physiques qui ont des liens, disons affectifs, envers le club, même si dans ce genre d’engagement, le volet financier est primordial. Il faut aussi, et la volonté de le faire existe, que l’USMB puisse disposer à sa guise du stade Tchaker».
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Ce sont d’abord les joueurs qui doivent y croire
C’est avec une grande parcimonie et après beaucoup d’hésitation que Rezki Amrouche nous dévoilera une partie de son plan de relance pour que sa nouvelle équipe connaisse des joueurs meilleurs. Il nous dira en substance : «Il y a nécessairement un travail psychologique qui doit se faire car, les joueurs ne peuvent qu’être très affectés par cette série de mauvais résultats. Ils doivent reprendre confiance en leurs capacités, et leurs prestations en amical laissent deviner que dans cet effectif, il y a de la qualité. Ce sont d’abord les joueurs eux-mêmes qui doivent y croire».
Pour ce qui est de l’équipe en elle-même, Amrouche affichera une certaine prudence. «Si la composante de l’équipe sera changée juste pour montrer un nouveau visage, cela ne servira à rien. Les réels changements doivent se faire d’abord dans la tête des joueurs. Il y a bien sûr des options tactiques adéquates qui seront mises en place et cela en fonction de la spécificité des rencontres».