USMAn : Debous : «Si le coach me fait confiance, je ne le décevrai pas»

USMAn : Debous : «Si le coach me fait confiance, je ne le décevrai pas»

Comment préparez-vous le match face au Khroub ?

On prépare notre déplacement en terre khroubie le plus normalement du monde. Il nous reste deux séances d’entraînement (entretien réalisé avant-hier), on essayera d’en profiter au maximum et surtout d’éviter les blessures.

Comment est l’état d’esprit du groupe ?

On est motivés pour ce match, malgré les problèmes que vit le club en ce moment. On est concentrés sur notre match, et rien d’autre.

Pensez-vous qu’une victoire face à l’ASK résoudra vos problèmes ?

Je ne doute pas une seconde, un succès mettra, en effet, la pression sur les dirigeants qui n’auront pas d’autre choix que de nous régulariser.

Cette rencontre se jouera à huis clos, cela constituera-t-il un avantage ?

Oui, ça pourrait nous être favorable, mais notre adversaire ne va pas nous rendre la tâche facile. Cela reste toujours un déplacement difficile.

Les premiers matches sont souvent décisifs pour jouer l’accession, qu’en dites-vous ?

Tout le monde voudrait réaliser un bon début de saison. Si on veut accéder, on doit être réguliers tout au long de la saison. Le match contre les Khroubis reste important pour nous, donc on fera tout notre possible pour ramener les trois points.

Serez-vous aligné pour cette rencontre ?

J’ai travaillé dur pour gagner une place parmi le onze. Maintenant si le coach me fait confiance, je ne le décevrai pas.

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Boudiaf n’a pas de quoi payer les joueurs

Selon une source digne de foi, le premier responsable de l’USMAn, qui se trouve en France depuis le début de la semaine, ne serait pas en mesure de régler cette situation du fait qu’il n’aurait pas l’argent nécessaire pour régulariser tout le monde.

Les joueurs ne sont pas les seules victimes de l’incompétence de la direction

Le problème d’argent ne touche pas uniquement les joueurs, puisque même le coach de l’USMAn, Christian Zermatten, se trouve dans la même situation que ses protégés. En effet, ce dernier s’est plaint à son président Boudiaf, avant même le déplacement en Tunisie, du retard qu’a prise la direction pour le payer. Le technicien suisse, en tant que professionnel, a continué son travail faisant passer l’intérêt de l’équipe avant le sien.