A l’instar des dirigeants et des joueurs, l’entraîneur annabi, Mustapha Biskri, qui a connu sa deuxième défaite à l’extérieur depuis sa nomination à la tête de l’équipe première, a reconnu que la fatigue a joué un mauvais tour à sa formation. Vu l’arrivée tardive des Annabis à Oran, et ayant peu de temps de récupérer leurs esprits et d’évoluer à fond durant cette rencontre.
«J’aurais aimé avoir Bouaïcha et Ounès avec nous»
Alors qu’il insiste souvent que la force de l’USMAn réside dans la solidarité et la complémentarité au sein du groupe, l’ex-entraîneur du NAHD n’a pas nié non plus que l’absence du duo Bouaïcha-Ounès, suspendu face au MCO, a coûté cher à son équipe, vu l’importance de ces deux éléments dans le jeu annabi.
«On ne possède pas un vrai renard des surfaces»
Les coéquipiers de l’attaquant Boukhlouf ont multiplié les ratages durant cette rencontre, plus précisément en première période. Le coach Biskri nous a confié qu’un seul but aura forcément changé la physionomie de la partie. A l’instar de la plupart des autres clubs de l’élite, l’USMAn ne possède pas un vrai renard des surfaces, capable de scorer à la moindre opportunité.
Conscient que la mission ne s’annonce guère facile, après cette courte défaite à Oran, le successeur de Abdelkader Amrani sait l’importance de faire dorénavant le plein à domicile, dès la prochaine rencontre au stade 19-Mai, face au leader actuel, l’ASO Chlef. Le souhait de Biskri est de finir la phase aller, loin de la zone rouge, et avec au minium 19 points au compteur.
Les Annabis recevront toujours au stade 19-Mai
Alors que le président Menadi avait envisagé récemment de recevoir les adversaires des Rouge et Blanc au stade Akid-Chabo au lieu du vaste complexe de 19-Mai, afin de permettre aux hooligans d’exercer une pression sur les visiteurs, la direction a décidé finalement de poursuivre la saison au second, étant donné l’incapacité des anciennes tribunes du stade Chabo d’accueillir les milliers de supporters annabis.