USMAn 2 – MCO 0 : Les Annabis sans trop forcer

USMAn 2 – MCO 0 : Les Annabis sans  trop forcer

Stade : 19-Mai-1956 (Annaba)

Affluence : faible

Arbitres : Bousseter, Haci, Hamou

Avertissements : Bentiba (23’), Sahnoune (59’) (MCO) ;

Ounès (33’), Bouterbiat (54’), Boukhlouf (55’) (USMAn)

Buts : Naâmoune (10’), Herbache (sp 45’+3) (USMAn)

USMAn : Ouadah, Ammari, Mekkaoui, Messaoudi, Boudjlida, Bekrar (Bouaïcha 75’) Ounès, Herbache, Naâmoune (Bouabdallah 81’), Daïf (Bouterbiat 23’) Boukhelouf

Entraîneur : Biskri

MCO : El-Ghoul, Meddahi, Bengoreine, Kechamli, Belabbès, Sebbah, Bentiba (Medjahed 73’), Aïssaoui (Sahnoune 59’), Hichem-Cherif, Berradja, Kadri (Tiah 77’)

Entraîneur : Slimani

Face à une équipe du Mouloudia d’Oran en vacances, l’équipe locale d’Annaba ne demandait pas tant pour assurer un succès qui devra lui permettre de s’éloigner de la zone de turbulences. Ne s’attendant point à cette facilité, les gars de l’antique Hippone n’ont pas eu besoin de passer par le traditionnel round d’observation pour entrer dans le vif du sujet.

Cinq minutes après le coup d’envoi, Boukhlouf allume la première mèche suite à un travail en duo avec Mekkioui. Le tir du premier nommé a dû être renvoyé par El-Ghoul avant que la défense oranaise n’intervienne et dégage en catastrophe. Ce ne fut que partie remise puisque cinq minutes plus tard, Naâmoune, bien lancé par Herbache au milieu du l’axe oranais, dribble Kechamli avant de fusiller El-Ghoul d’un tir à bout portant. Une ouverture de score très attendue et qui reflète le début en trombe de l’équipe locale, mais aussi les faiblesses décelées chez les Oranais qui n’ont pas changé d’un iota leur style de jeu en se contentant de faire tourner le ballon au milieu du terrain. Il faut dire que le Mouloudia a placé un seul attaquant de pointe, en la personne de Hichem Chérif, perdu dans une défense musclée et bien positionnée devant son portier Ouaddah qui a passé un après-midi des plus tranquilles. Toujours conquérante malgré l’ouverture du score, Annaba avait raté l’occasion de faire le break à deux reprises, 16’ et 40’ par Bekrar qui a raté le cadre. Mais ce n’était pas le cas pour Herbache qui a réussi à transformer victorieusement un pénalty accordé par Bousseter suite à une main de Kadri en pleine surface de vérité.

Ce but a permis aux locaux de rejoindre les vestiaires avec un esprit serein mais aussi d’aborder la seconde période avec un moral au beau fixe contrairement aux Hamraoua dont la prestation de la seconde période fut une copie conforme à la précédente. Sans fond de jeu et avec un manque de motivation des joueurs qui sautait aux yeux, l’équipe oranaise donnait l’impression d’avoir l’esprit ailleurs. L’équipe d’Annaba n’a pas profité de cette opportunité de terminer le match sur une note plus salée si ses attaquants avaient réussi à concrétiser les multiples occasions qu’ils se sont créées en seconde période. Bekrar qui croyait avoir inscrit le 3e but était en position de hors-jeu (55’) alors que Boukhlouf a vu sa tentative de la tête passer à côté.

La seule occasion qui s’est présentée au Mouloudia est à mettre à l’actif de Hichem Chérif qui s’est retrouvé seul face à Ouadah, mais ce dernier, plus en confiance, a réussi à prendre le dessus. Bouaïcha, côté Annaba, a gâché la dernière occasion de cette rencontre lorsque son tir a été contré par Bengoreine sur la ligne. C’est sur ce score de deux buts à zéro que les 22 acteurs se sont séparés dans un match où nous avons vu une équipe faire cavalier seul.

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Slimani : «Défaite logique»

Le coach du Mouloudia pense que la défaite de son équipe est somme toute logique dans la mesure où le groupe était décimée par plusieurs absences. «La défaite était presque inévitable pour mon équipe qui n’a pas su gérer cette rencontre en encaissant un but d’entrée. Depuis cet instant, notre mission est devenue plus compliquée. Le second but survenu en fin de première période nous a coupé les jambes. J’ai essayé d’opérer des changements en seconde période à même de donner un nouveau souffle à l’équipe, mais ça n’a pas marché. Mes joueurs paraissaient très lourds sur le terrain. J’avoue que les absences nous ont pénalisés. Avec sept titulaires en moins, il ne fallait pas s’attendre à grand-chose.»

Biskri :  «Ce sont les 3 points qui comptent»

Très soulagé a été le coach de l’USM Annaba puisque son équipe venait de remporter un succès très important qui lui permet de franchir un autre pas vers le maintien. «Je retiens surtout la victoire et les trois points qui nous permettent d’augmenter nos chances de maintien. J’avoue que nous appréhendions beaucoup ce match car l’adversaire avait moins de pression que nous. Ce qui explique le flottement en première période. Le fait d’avoir réalisé le break avant de rejoindre les vestiaires nous a beaucoup libérés. Le score aurait pu être encore plus lourd si on avait réussi à faire preuve d’efficacité en seconde période. Peu importe le score, ce qui nous intéressait cet après-midi, c’était la victoire et ces trois points qui nous permettent de souffler.»

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Du sparadrap sur le maillot de Berradja

Perdre un match sous prétexte que l’équipe est en vacances peut à la rigueur passer, mais se présenter sur le terrain avec un joueur qui porte un maillot avec du sparadrap sur le dos est indigne d’un grand club de la trempe du Mouloudia. Professionnalisme ou pas, cet état de fait mérite d’être signalé et les responsables du Mouloudia sont à blâmer car rien ne peut expliquer cette démarche digne de bricoleurs. Les supporters du Mouloudia qui ont suivi ce match à partir du petit écran ont été indignés de voir le meilleur buteur de l’équipe, Seddik Berradja, porter un maillot avec un numéro 2 complété par du sparadrap. Même les équipes inter-quartiers ne procèdent pas de cette façon.

Benchiha : «Cette fin de championnat est un bonus»

Fraîchement installé au poste d’entraîneur adjoint, Nacer Benchiha, qui a pris part à son premier match au sein de la barre technique de l’équipe, pense que ce résultat n’affectera pas le moral des joueurs. «On a présenté une équipe composée essentiellement de jeunes joueurs. D’autres jouaient à l’économie pour préparer le match de Tlemcen. Donc, il ne fallait pas s’attendre à un match référence de la part de notre équipe» dira Benchiha avant d’enchaîner : «Le reste du championnat est un bonus pour l’équipe.»

Les juniors se neutralisent

Le rencontre des U20 s’est terminée sur un score vierge. Un résultat positif pour les juniors du Mouloudia qui ont connu un nouvel entraîneur sur le banc, Mecheri Bachir en l’occurrence.

Bentiba suspendu face au WAT

Le milieu de terrain du Mouloudia, Bentiba Mohamed, qui a été avertit au cours de ce match contre l’USM Annaba, sera suspendu contre le WA Tlemcen. En effet, le joueur avait écopé d’un troisième carton jaune.

Kerbadj présent à Annaba

Le match d’hier après-midi a été marqué par la présence de Mahfoud Kerbadj, candidat officiel au poste de président de la Ligue nationale de football professionnel. Le président du CR Belouizdad aurait donc entamé sa campagne électorale pour ce nouveau poste.

2e apparition pour Tiah

Le milieu de terrain, Touhami Tiah, est entré à la 77’. Après avoir été titularisé face au CABBA, l’ancien joueur de Aïn Turk a pris part à son deuxième match de la saison.

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Slimani partira-t-il en juillet ?

L’avenir de Sid-Ahmed Slimani à la tête de la barre technique des Rouge et Blanc reste le sujet de discussion des supporters du Mouloudia. Il faut dire qu’une bonne partie du public du Mouloudia n’a pas apprécié le fait qu’il remplace Chérif El Ouazzani. Chose qui explique que l’entraîneur actuel n’a jamais pu conquérir le cœur des fans oranais. Pis encore, ces derniers sont en train de propager les pires rumeurs au sujet de cet entraîneur et ses intentions au Mouloudia, lui reprochant de vouloir chasser les enfants du club et songer à arranger le match face au WA Tlemcen sous prétexte qu’il est natif de cette ville. Jusqu’à preuve du contraire, la seule rumeur qu’on doit démentir au sujet de l’entraîneur est le fait que son contrat va expirer à la fin de saison alors que des informations font état d’un engagement  de 14 mois. En effet, le contrat déposé par le club à la Ligue nationale stipule clairement que le technicien en question sera libre d’ici deux mois. Là, on va dire que le président qui entretient d’excellents rapports avec son entraîneur pourrait bien lui prolonger son contrat. Cela ne devrait pas poser de problèmes à Tayeb Mehiaoui.

Mehiaoui a promis un entraîneur étranger

Juste après le départ de Chérif El Ouazzani, le président du Mouloudia d’Oran, Tayeb Mehiaoui, a promis de ramener un entraîneur étranger avant de se raviser et appeler Slimani à la rescousse. Il faut dire que le premier responsable du club d’El Hamri avait plusieurs noms d’entraîneurs sur son calepin, mais le fait que le championnat tire à sa fin (ou faute d’argent), il a préféré la piste locale. Il faut dire aussi que les responsables du Mouloudia ne soutiendront jamais Mehiaoui dans sa démarche s’il décidait de reconduire Slimani, car ils ne veulent pas se mettre à dos les supporters qui n’ont jamais accepté le départ de Cherif El Ouazzani.

Un bon recrutement, sinon rien !

La question de l’entraîneur passera au second plan comme ça a toujours été le cas au Mouloudia d’Oran où l’on accorde souvent la priorité au recrutement quand il s’agit de l’intersaison. Si le président arrive à réaliser ce qu’on attend de lui en matière de renfort de l’équipe avec les noms que tout le monde connaît, il pourrait avoir une certaine liberté, voire une tranquillité en matière de nomination du futur technicien de l’équipe, mais dans le cas contraire, les choix de Mehiaoui risquent d’être énergiquement contestés. En somme, le président du Mouloudia sait bien ce qui l’attend cet été.