Après une première réussie à Bologhine face au CAB, Mohamed Amine Zemmamouche a, une fois de plus, réalisé l’exploit en gardant son but vierge lors du premier derby algérois de la saison qui a opposé son équipe à l’USMH samedi dernier, participant ainsi activement au succès des siens. Celui qui a passé deux saisons au MCA avant de retourner les Rouge et Noir s’est confié au Buteur, à sa sortie du vestiaire. Ecoutons-le !
Premier derby, première victoire. Quelles sont vos impressions ?
Naturellement, je suis aux anges. Il faut savoir que ce ne fut pas un match facile à négocier. C’est un derby entre deux équipes qui se connaissent parfaitement. Ça s’est joué sur de petits détails. Dieu merci, nous avons réussi à faire pencher la balance de notre côté. Les trois points sont d’une grande importance, vu que nous sommes à chaque fois attendus. Le faux pas était interdit. Nous nous sommes imposés, et à l’instar de tous mes coéquipiers, je dirais que c’est le plus important à nos yeux et pour nos supporters.
Un but à zéro, tel est le score final. N’avez-vous pas pensé que le but inscrit à la 7’ pouvait ne pas être suffisant pour s’imposer ?
Nous avons réussi à prendre l’avantage, quelques minutes après le coup d’envoi, et ce but a donné plus de confiance aux joueurs. Il a également déstabilisé et fait douter l’adversaire. Nous avons pris l’avantage dans une période délicate. Certes, c’était un peu tôt, mais sur le terrain, nous n’avons pas voulu penser à autre chose qu’à ne pas commettre de fautes et continuer à presser, en attendant de trouver d’autres failles.
Comment avez-vous trouvé votre adversaire du jour ?
L’USMH n’est pas à présenter. C’est l’une des équipes du championnat qui pratique du beau football. Dès le départ, on savait que ça allait être un match difficile à négocier, mais hamdoullah, tout s’est bien passé. Les Harrachis ont une bonne équipe accrocheuse qui nous a mené la vie dure.
Deuxième match sans encaisser le moindre but. Qu’avez-vous à nous dire à ce sujet ?
(Sourire.) Excusez-moi, mais je ne veux pas parler de moi. Je vais parler de toute l’équipe et dire que si nous n’avons pas encore encaissé de but, c’est grâce aux efforts de tous les défenseurs, mais aussi les attaquants et les milieux de terrain.
Nous n’avons toujours pas encaissé, ce qui prouve que nous n’avons pas commis d’erreur, et qui ne devrait que nous encourager pour continuer sur cette lancée.
Vous affichez une belle forme actuellement. Espérez-vous jouer face à la RCA ?
Bien sûr que oui. Si l’occasion se présente, je ne dirai pas non.
Etes-vous en mesure de prendre la place de Mbolhi ?
Il n’y a aucune raison pour que je le ne sois pas, mais comme vous savez, c’est au sélectionneur de faire ses choix. S’il a besoin de moi, je répondrai présent sans le moindre souci. Jouer en Equipe nationale est une fierté pour chaque joueur, et ce sera avec un grand honneur que je défendrai ses couleurs.
Samedi prochain, vous allez recevoir l’ASK. Une aubaine pour ajouter de précieux points, n’est-ce pas ?
Oui, ce sera notre deuxième match à domicile. Une bonne occasion pour faire le plein, mais il faudra qu’on se montre plus vigilants parce qu’après ces deux victoires, c’est sûr que nos prochains adversaires vont tout faire pour nous tenir en échec, que ce soit à domicile ou en dehors de nos bases.
Votre équipe n’a pas trop convaincu lors de ces deux premiers matchs. Est-ce un sujet d’inquiétude ?
Non. Pourquoi s’inquiéter ? Toutes les équipes rencontrent des difficultés en début de saison, mais je sais que tout finira par rentrer dans l’ordre avec le temps. Il faut juste faire preuve de patience. Nous avons un bon groupe qui aura son mot à dire dans un avenir proche. Avec plusieurs matchs dans les jambes, nous retrouverons notre meilleur niveau.
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L’intérêt que porte le Raja à Renard n’est que rumeur !
Après la sélection égyptienne et les Tunisiens de l’Etoile Sportive du Sahel, c’était au tour d’un club marocain de penser à Hervé Renard pour prendre en main l’équipe fanion, d’après la presse locale. Ce club n’est autre que le champion de la Botola de l’exercice 2009/2010, le Raja de Casablanca en l’occurrence. Pour remplacer M’hamed Fakhir, qui a drivé la prestigieuse formation du royaume chérifien, plusieurs noms ont été cités comme sérieux candidats. Parmi eux figurent Rabah Saâdane, l’ancien entraîneur de l’Equipe nationale, et Hervé Renard. Si le premier a confirmé et décliné l’offre, ce ne fut pas le cas pour le second cité. En effet, en poste depuis le début de l’an, l’ex-adjoint de Claude Leroy, qui n’a pas voulu parler de l’intérêt des Pharaons, semble vouloir se concentrer sur la mission qu’il mène à l’USMA depuis plusieurs mois, celle de faire du club de Soustara l’un des meilleurs d’Algérie et du continent. Pour avoir plus de détails à ce sujet, nous avons donc joint les dirigeants marocains qui ont tout nié en bloc, allant même jusqu’à nous dire que les informations relayées par la presse ne sont que des rumeurs. Ce qui ne devrait que soulager les Usmistes.
Un manager l’aurait proposé
Toujours selon les dirigeants marocains, Renard n’a pas été approché, mais son nom a bel et bien été proposé par un manager qui aurait ainsi voulu détourner le coach usmiste sur Casablanca.Hélas sans succès, vu que l’intéressé est sous contrat avec l’USMA. Seul l’intérêt d’une sélection pourrait permettre au Français de quitter la capitale plus tôt que prévu et résilier son contrat à l’amiable.
El Hadj Hanet (pdt Raja) : «Nous ne l’avons pas contacté»
Contacté par nos soins, El Hadj Hanet, président du Raja de Casablanca et doyen des présidents marocains, nous a confirmé ce que nous annonçons plus haut : «Hervé Renard ? Nous ne l’avons à aucun moment contacté. C’est vrai que nous sommes à la recherche d’un entraîneur pour prendre en main l’équipe, mais ce ne sera pas Renard puisque nous n’avons pas pensé à lui. Maintenant si l’information a circulé, c’est sûr qu’un manager l’a proposé.»
«Il n’est pas dans nos habitudes de contacter des entraîneurs déjà en poste»
El Hadj Hanet ne s’est pas arrêté là, il enchaînera en nous déclarant : «Il n’est pas dans nos habitudes de contacter des entraîneurs déjà en poste. Nous ne l’avons jamais fait, et ce n’est pas aujourd’hui qu’on le fera. Nous avons beaucoup de respect pour Hervé Renard, mais aussi pour l’USMA à qui nous souhaitons bonne chance.» Voilà qui est clair.
