Voilà une nouvelle qui ne risque par de réjouir les supporters usmistes. Mohamed Seguer, la dernière recrue des Rouge et Noir jusque-là, risque de ne pas être qualifié, si le club ne lui fait pas signer un nouveau contrat d’une durée de deux ans, à l’instar de toutes les autres recrues de la Ligue 1. Etant le seul élément à s’être engagé pour douze mois, l’ancien joueur du MCS, de l’ESS, la JSK et l’ASO Chlef a vu le contrat qu’il a paraphé avant-hier annulé, après que les membres du Bureau fédéral, et suite à leur dernière réunion, eurent décidé d’apporter plusieurs changements, notamment sur la durée des nouveaux contrats qui lient les nouveaux joueurs à leur nouvelle équipe.
Le joueur contraint de négocier une nouvelle fois
S’étant opposé, une première fois, à signer un contrat de plus d’un an, c’est ce qui avait fait capoter le transfert avant qu’un nouveau round ait lieu jeudi, Mohamed Seguer sera, en fin de compte, obligé de s’engager au minimum pour 24 mois, comme le stipule la nouvelle loi qui fait l’affaire de beaucoup de clubs. Ayant tout conclu après plus d’une heure et demie de négociations, Rebouh Haddad doit donc recevoir son joueur dans les prochaines heures, afin de négocier, une nouvelle fois, et tenter de le convaincre de signer un nouveau bail, cette fois pour une durée de deux ans.
Feham et Daham, eux aussi concernés…
Seguer n’est pas le seul à devoir signer un nouveau contrat pour pouvoir être qualifié, puisque Feham Bouazza et Noureddine Daham, eux aussi, doivent en faire de même. Les deux Oranais, dont le contrat a pris fin à l’issue du précédent exercice, ont renouvelé leur contrat pour une année seulement et doivent donc passer une nouvelle fois au bureau du n°2 du club pour prolonger d’une année, afin que leurs dossiers soient validés par la Ligue nationale de football.
…contrairement aux autres recrues
Très actifs sur le marché des transferts, les Usmistes peuvent se rassurer, les sept autres recrues que le club a engagées ont toutes signé un contrat d’une durée de plus d’un an. C’est dire qu’elles ne sont pas concernées par la nouvelle loi.
————————————–
Nessakh s’éloigne de l’USMA
Relancé, après que sa piste eut été abandonnée un certain temps, Chemseddine Nessakh ne devra pas, en fin de compte, porter le maillot des Rouge et Noir la saison prochaine, puisque les dirigeants ont décidé de passer à autre chose, que de l’attendre. Lui qui avait, pour rappel, un rendez-vous avant-hier, il ne s’est pas présenté comme prévu. Pour le poste d’arrière gauche, les Usmistes veulent prolonger Yekhlef et recruter Legraâ ou Boudebouda.
Le contrat de Sayah prolongé
Prêté la saison passée au MCS, Saïd Sayah est rentré au bercail. L’attaquant des Rouge et Noir, de passage à Dar El Beida avant-hier, a prolongé par la même occasion son contrat de deux ans. Il est désormais lié au club jusqu’au mois de juin 2015.
Ouznadji aurait une touche avec le MCA
A croire une source généralement bien informée, Nouri Ouznadji, dont le contrat n’a pas été renouvelé, pourrait bien rebondir chez le voisin, le MCA. A ce sujet, nous avons appris, toujours selon notre source, que l’ancien Nahdiste a été contacté par un proche de Ghrib pour lui proposer de rejoindre le Doyen. Pour le moment, Ouznadji n’a rien décidé, du moment que pour lui, tant que ce n’est pas un dirigeant qui a pris attache avec lui, ça ne reste qu’un simple intérêt, sans plus.
Yahia-Cherif serait en France depuis hier
Comme il fallait s’y attendre, Sid Ali Yahia-Cherif est retourné en France, après avoir passé plusieurs jours chez lui à Alger. L’attaquant algérien du club français tentera de convaincre ses dirigeants de lui remettre sa lettre de libération, afin de rentrer définitivement au pays, un an après avoir quitté la Ligue 1 algérienne. Ayant tout conclu avec Rebouh Haddad, selon nos informations, l’ancien Koubéen sera donc fixé sur son avenir dans les prochaines heures. Nous y reviendrons.
————————
Legraâ : «Si l’USMA s’aligne sur l’offre de l’ESS, je signerai»
A la recherche d’un nouvel arrière latéral gauche, pour renforcer la défense, les dirigeants ont ciblé plusieurs éléments. Ils ont commencé par prendre attache avec Nessakh puis Boudebouda, avant d’approcher Mohamed Legraâ. Suivi également par l’ESS qui veut l’enrôler, celui qui a défendu les couleurs de l’USMH lors de l’exercice précédent a failli signer un contrat en faveur du club de Soustara, jeudi soir, après avoir tout bouclé avant que cette opération ne soit reportée pour le début de semaine. La donne semble avoir changé, selon les propos du joueur qui, joint par nos soins hier, exige de passer à la table des négociations, une nouvelle fois, avant de conclure.
Nous avons appris que vous êtes tout proche de l’USMA. Le confirmez-vous ?
Effectivement, j’ai été contacté par les dirigeants usmistes. Ils m’ont même fixé un rendez-vous pour négocier, c’est ce que je n’ai pas hésité à faire. Une fois autour de la table des négociations, ils m’ont fait une proposition. Nous avons même trouvé un accord pour que je rejoigne le club, mais je tiens à préciser que j’ai quitté les lieux sans signer le moindre document.
Justement, pourquoi avez-vous quitté le bureau sans parapher le moindre document ?
Si je n’ai rien signé, c’est parce que nous avions prévu que je le fasse en début de semaine. A présent, la donne a changé, et il se pourrait que je ne rejoigne pas l’USMA.
Quelle est la raison qui vous a fait changer d’avis ?
Après mûre réflexion, j’ai décidé de ne pas rejoindre l’USMA si les responsables de ce club ne s’alignent pas sur l’offre faite par les Sétifiens. Je suis également courtisé par l’Entente dont les dirigeants m’ont fait une offre supérieure à celle des Usmistes. L’USMA est un grand club, c’est une équipe qui fait rêver n’importe quel joueur, mais j’aimerais bien que les dirigeants fassent un peu plus d’efforts. Je vais donc patienter, en attendant de voir plus clair d’ici quelques jours.
Le fait d’avoir changé d’avis n’a-t-il pas une relation avec la concurrence à laquelle vous serez soumis à l’USMA ?
Non, pas du tout. Croyez-moi, je sais très bien ce qui m’attend, que ce soit à l’USMA ou ailleurs. La concurrence n’a jamais été un problème pour moi. Au contraire, la présence d’un gars de la trempe de Yekhlef, qui a été l’un des meilleurs joueurs du club la saison passée, me permettra d’apprendre encore et progresser.
Une dernière question : entre l’ESS et l’USMA, n’avez-vous donc toujours pas tranché ?
Non. Mais tout est clair dans ma tête. Ce sera soit l’USMA ou l’ESS. Je suis en contacts avancés avec les deux équipes. Si je parviens à trouver un accord avec l’un des deux clubs, je signerai. Pour l’USMA, ils doivent seulement s’aligner sur l’offre des Sétifiens qui ont su m’estimer.
———————————–
Meklouche refuse d’être prêté au CRB
Placé sur la liste des joueurs libérés, Mouaouya Meklouche s’est déplacé avant-hier à Dar El Beida où il a rencontré les responsables du club pour mettre les choses au point et éclaircir sa situation, puisque les dirigeants lui ont fait part de leur envie de négocier avec les clubs qui veulent s’offrir ses services. Toujours sous contrat, le milieu offensif, qui a passé plus de dix ans au club, s’est donc présenté comme prévu et a fini par avoir une discussion avec Rebouh Haddad qui lui a fait part de son envie de le prêter au CRB. Une proposition qui a été refusée catégoriquement par le joueur.
Il préfère récupérer sa lettre de libération
N’ayant pas accepté d’être prêté, Meklouche a donc quitté le siège de l’ETRHB sans qu’il puisse trouver un terrain d’entente avec le n°2 du club. Joint par nos soins, celui qui a été souvent utilisé comme un joker par Meziane Ighil nous a confié qu’il a préféré récupérer sa lettre de libération afin de pouvoir choisir par lui-même sa prochaine destination. Pur produit du club, Meklouche, qui ne figure pas dans les plans d’Ighil, est pisté par l’ASO Chlef.
Une nouvelle rencontre prévue demain
Comme aucun accord n’a été trouvé entre les deux parties, nous avons appris d’une source digne de foi que Meklouche a un autre rendez-vous prévu pour demain. Lors de cette nouvelle entrevue, Rebouh Haddad et le joueur tenteront une nouvelle fois de trouver un terrain d’entente qui arrangerait les deux parties. Affaire à suivre.