Le match de mardi passé devait avoir lieu hier mercredi, mais il a été avancé de 24 heures, à la dernière minute. Et comme on s’y attendait, le staff technique de l’USMA n’a pas réussi à trouver un sérieux sparring-partner, comme il le souhaitait. Il a dû donc se rabattre sur une sélection de CFA (quatrième Division française), celle de l’Essonne, une équipe amateur en pleine préparation elle aussi.
Le niveau entre les deux équipes était flagrant et le score à la mi-temps (6-0) en est la parfaite illustration. La deuxième période était moins facile, mais l’USMA a quand même pu ajouter trois autres buts. L’on se demandait après si cette rencontre a été bénéfique ou non pour Renard qui cherche à parfaire son collectif et à construire son équipe-type. La réponse est «oui», estime le premier responsable technique des Rouge et Noir qui n’aurait pas accepté de jouer s’il n’en avait pas vu l’utilité. Le coach usmiste nous a fait savoir, toutefois, qu’il n’arrivait pas à trouver un autre adversaire en ce moment et qu’il était obligé de donner la réplique à cette sélection de l’Essonne pour avoir un autre match dans les jambes et effectuer quelques réglages nécessaires, après le match de la veille face au Red Star. Techniquement et tactiquement, il y a eu certainement des enseignements, «il n’y a pas de match sans intérêt», dit-il.
Les effectifs chamboulés
En continuant toujours à chercher la meilleure formule pour son équipe, Renard a complètement chamboulé les effectifs des deux équipes qui avaient pris part au match contre le Red Star. L’équipe qui avait joué la deuxième mi-temps du match de lundi, celle qui était la plus proche du onze-type, a connu beaucoup de changements et les deux équipes alignées le lendemain mardi étaient complètement différentes. Le coach voulait probablement voir le comportement de certains éléments quand ils sont alignés avec d’autres que ceux avec lesquels ils avaient joué la veille, toujours dans le but de chercher l’équilibre parfait entre les différentes lignes. Il se peut, toutefois, qu’il l’aurait fait exprès, juste pour brouiller les pistes, mais aussi pour que ses joueurs ne puissent pas se rendre compte dès maintenant de ses intentions concernant l’équipe-type sur laquelle il va compter. Comme il nous l’a confié d’ailleurs, «les grandes lignes, je les ai déjà en tête».
Rebbouh Haddad est rentré hier
Comme indiqué avant-hier, Rebbouh Haddad, qui avait accompagné lundi Djamel Keddou jusqu’à l’hôpital Bichat à Paris, était arrivé en retard lundi au stade Bauer où se jouait le match Red Star FC-USMA. Et mardi passé, il n’a pu suivre également tout le match face à la sélection CFA de l’Essone. Retenu par un empêchement personnel, il n’était arrivé qu’en deuxième mi-temps. Le frère du président de l’USMA est, toutefois, rentré hier à Alger.
Seul Belabès n’a pas joué
Lors du troisième match amical qui a eu lieu mardi dernier, Hervé Renard a utilisé l’ensemble de son effectif, à l’exception d’un seul élément. Il s’agit de Farid Belabès qui n’était pourtant pas blessé. Le joueur n’aurait pas trop compris ce choix, mais il l’a bien pris puisqu’il ne semblait pas affecté.
Récupération après le match
Après le troisième match disputé mardi, une séance de récupération était au programme. Ella a eu lieu après le f’tour. Au programme, piscine, jacuzzi, jet d’eau et massage.
Baisse sensible de la température
La fin du stage des Rouge et Noir devrait se dérouler dans de bonnes conditions climatiques, puisqu’une baisse sensible de la température est enregistrée depuis deux jours. On a même eu droit à quelques gouttes de pluie mardi passé, au moment où le match se jouait.
Mansouri, Keïta et… Branci
Nous avons remarqué, lors des séances d’entraînement, que Branci appelle le gardien Mansouri de temps à autre par le nom de Keïta. Notre curiosité nous a poussé à aller demander au gardien usmiste pourquoi son entraîneur l’appelait ainsi, surtout quand il n’arrive pas à repousser ou à dévier son tir. Mansouri nous a alors raconté l’anecdote. «En fait, Branci est très exigent et ne supporte pas le fait que je ne parvienne pas à repousser ses tirs à l’entraînement. Une fois, il criait tellement trop que je lui ai dit : «Ya Cheikh, toi aussi tu les tires comme Keïta face à Chaouchi, que veux-tu que j’y fasse ? Je faisais allusion au but de Keïta qu’il a marqué contre Chaouchi en pleine lucarne. Branci a beaucoup rigolé, et depuis, il m’appelle Keïta», nous a-t-il expliqué.
C’est lui qui avait préparé l’admission de Keddou à l’hôpital Bichat
Guedioura n’a pas oublié son capitaine
Comme indiqué hier par nos soins, Djamel Keddou a été admis lundi à l’hôpital Bichat, à Paris. Il était accompagné par le frère du président de l’USMA, Rebbouh Haddad, et du président de l’APW d’Alger, après avoir pu obtenir une prise en charge du ministère. A son arrivée à Paris, Keddou a été accueilli par un certain Nacer Guedioura, son ami de toujours et son ex-coéquipier à l’USMA. Djamel était très heureux de le voir, et le moment était plein d’émotion. Car ce que d’aucuns ignorent, c’est que c’est Guedioura, le père de l’international algérien de Wolverhampton, qui a tout mis en place, avant l’arrivée de son ami. C’est lui qui était en charge du dossier de l’ex-capitaine des Verts en France et c’est lui qui a préparé son admission à l’hôpital Bichat. L’ancien baroudeur de Soustara n’est pas resté insensible devant l’état de santé de son ex-capitaine qui s’est sérieusement dégradé ces derniers temps. D’ailleurs, il ne l’a quitté qu’après s’être assuré qu’il ne manquait de rien.
Son frère Lyès et son ami Mourad à son chevet
Keddou est entre de bonnes mains. En plus de la qualité des soins qu’il reçoit et des bonnes conditions dans lesquelles il est hospitalisé, son frère Lyès, qui vit en France, et son ami d’enfance Mourad, qui vit lui aussi en France, restent à son chevet et veillent à sa tranquillité. Ils ne le quittent presque pas.
Branci et Cherchar lui ont rendu visite
Le lendemain de son admission, c’est-à-dire mardi, un autre ami à lui et ex-coéquipier à l’USMA, Boukhalfa Branci, actuellement avec les Rouge et Noir à Lisses, lui a rendu visite à l’hôpital. Il était accompagné d’Abdellah Cherchar, le secrétaire de l’USMA, de Wahab, le chauffeur du club, et de Salim, le magasinier. Ils ne sont pas restés trop longtemps avec lui afin de lui permettre de se reposer, car «il était un peu fatigué et devait dormir un peu», nous confia Boukhalfa Branci.
Menguelti était là aussi
Il n’y a pas que les Usmistes qui se sont inquiétés pour lui. Il faut dire que l’homme est très sociable et apprécié de tous. Au moment où Branci s’apprêtait à prendre congé de lui, Rabah Menguelti, l’ancien joueur de la JSK et son ex-coéquipier en Equipe nationale qui vit à Paris, venait d’arriver. Il n’est pas nécessaire de vous décrire l’émotion qui s’en est suivie lorsque les deux héros des Jeux méditerranéens d’Alger 1975, médaillés d’or, qui ont offert à l’Algérie le premier titre de son histoire, se sont enlacés. Djamel était très touché, mais comme il devait se reposer, ses hôtes devaient quitter les lieux.
«Wech derna Boukhalfa ?»
Usmiste jusqu’à la moelle, Djamel Keddou a le sang rouge et noir. Même malade et très fatigué, physiquement et moralement, il n’oublie pas l’équipe de ses premières amours. Lorsque Branci lui a rendu visite mardi passé, il savait que l’USMA avait disputé la veille, c’est-à-dire lundi jour de son arrivée, un match amical contre le Red Star. Alors, comment pouvait-il résister à ne pas connaître le résultat ? «Wech derna Boukhalfa ?» C’est la question qu’a posée Djamel à Branci, comme pour détendre davantage l’ambiance. Il faut dire que l’ancien libéro de charme a réellement l’USMA qui coule dans son sang.
Berraf lui a rendu visite mardi
En plus du président de l’APW d’Alger qui l’a accompagné jusqu’en France, Mustapha Berraf, l’ex-président du Comité olympique algérien, a tenu à son tour à aller le voir pour s’enquérir de son état. Berraf a tenu à le rassurer de son soutien tout en lui souhaitant un prompt rétablissement. La rédaction du Buteur se joint à sa famille, ses proches et tous ses amis pour lui souhaiter un prompt rétablissement et un retour rapide parmi les siens.