USMA : Quand Djediat va, tout va !

USMA : Quand Djediat va, tout va !

Meilleur buteur du club lors de l’exercice précédent pour sa première année au club, Lamouri Djediat a vécu un début de saison difficile. D’ailleurs, il avait même perdu sa place de titulaire quelques temps après la désignation de Rolland Courbis à la tête du staff technique, avant de revenir en force fin décembre.

Depuis, il n’a cessé d’enchaîner les belles prestations jusqu’à ce qu’il retrouve le sommet de son niveau. Devenu une nouvelle fois un élément clé dans l’entrejeu des Rouge et Noir, le n°14 de l’USMA a brillé encore une fois avant-hier lors de la finale retour de l’UAFA Cup, prouvant par là même que quand il est en forme rien ne peut arrêter son équipe. Ayant passé 65’ sur la pelouse, Djediat et lors de toute la période qu’il a passée sur le terrain a tout fait. Passeur décisif sur l’action du premier but à la 12’, mais aussi buteur à la 36’. Le milieu de terrain offensif a montré qu’il n’est pas encore fini et que son expérience pouvait faire de lui l’un des grands atouts de son équipe. Incontestablement, l’homme du match contre les Koweitiens d’Al-Arabi, Djediat n’est pas encore rassasié et veut gagner d’autres titres comme il nous l’a révélé après la fin de la rencontre. A l’USMA, il semble être au bon endroit et au bon moment.

Laïfaoui prend sa revanche sur le sort

En l’absence de Nacer Eddine Khoualed, c’est Abdelkader Laïfaoui qui l’a remplacé dans l’axe et a même hérité du brassard de capitaine. Un retour qui est tombé à pic, puisque ce come-back a coïncidé avec la seconde consécration des Rouge et Noir cette saison. Après avoir remporté la Coupe d’Algérie face au MCA le 1er mai lors d’un match que Laïfaoui a dû suivre à partir du banc de touche, le défenseur central a eu l’honneur de soulever le deuxième trophée que son équipe a décroché en 2013. Une belle revanche donc qu’il a pris sur le sort, lui qui a été victime d’une sauvage agression à Saïda la saison passée. Une agression qui l’a poussé à terminer sa saison plus tôt que prévu, et de rester plusieurs mois en convalescence. Une fois rétabli, Laïfaoui avait un combat à mener pour pouvoir fouler une nouvelle fois les pelouses. Une année après ces événements-là, l’ex-international, grâce à sa volonté et sa grande détermination, a gagné son pari puisque non seulement il a pu retrouver la compétition officielle, mais il a pu aussi prouver qu’il est loin d’être fini.

LG Algérie

«Après tout ce que j’ai enduré la saison passée, c’est clair que ce trophée a un goût spécial»

Voulant avoir ses impressions après cette consécration, nous avions attendu jusqu’à ce qu’Abdelkader Laïfaoui sorte du vestiaire pour l’approcher. En homme heureux, le défenseur central nous a affirmé : «Cette consécration est spéciale, et c’est ce qui est tout-à-fait normal après tout ce que j’ai enduré la saison passée. Cela fait désormais partie du passé, à présent je préfère savourer cette victoire. J’ai gagné des titres, mais celui là est spécial. J’ai eu l’honneur de soulever le trophée, c’est ce qui l’a rendu encore meilleur.»

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Meftah : «Un but et un trophée lors de ma première finale, je ne pouvais espérer mieux»

«J’étais sûr de marquer, c’est pour ça que j’ai demandé à Benmoussa de me laisser tirer ce penalty»

Auteur du troisième but de son équipe mardi contre Al-A

rabi lors de la finale retour de l’UAFA Cup, Mohamed Rabie Meftah a délivré les présents en transformant le penalty qui a été accordé à l’USMA à un quart d’heure de la fin suite à une faute sur Andria. A propos de sa première finale qu’il a disputée, de cette réalisation et de la consécration, l’arrière latéral droit des Rouge et Noir nous en parle dans cet entretien qu’il nous a accordé quelques minutes après la fin de la rencontre.

Tout d’abord, un mot à propos de cette finale retour qui vous a opposés à Al-Arabi ?

Comme nous nous y sommes attendus, ce fut une confrontation difficile à négocier. C’est une finale, donc c’est normal qu’elle le soit puisque les joueurs des deux clubs n’ont pas voulu perdre ce match. Nous avions joué à domicile. Nos supporters sont venus en masse pour nous soutenir, nous n’avions pas le droit de les décevoir. Dieu merci, nous ne les avons pas déçus, c’est le plus important à mes yeux.

Comment avez-vous trouvé cette équipe d’Al-Arabi ?

C’est une bonne équipe qui pratique un bon football. Les joueurs de cette formation sont bien organisés. Ils ont été menés au score par deux buts à zéro, mais ils ont pu revenir et égaliser. Pour moi, ce retour prouve que notre adversaire était coriace.

Vous avez disputée votre première finale, qu’est-ce que vous avez ressenti en foulant la pelouse ?

Je ne pourrai jamais décrire cette sensation. Ce n’est pas tous les jours qu’on dispute des matchs dans une telle ambiance, il fallait profiter de ces moments-là. En gagnant, il faut dire que la joie était totale et intense. Que demander de plus ?

Vous avez été l’auteur du troisième but de votre équipe, n’avez-vous pas senti de pression au moment où vous alliez exécuter le penalty ?

Pour être franc, je n’ai pas voulu me poser trop de questions. Je voulais marquer cette finale de mon empreinte. Je savais que ça ne pourrai se réaliser qu’uniquement si je marque ce but, donc je savais que j’étais dans l’obligation de transformer ce penalty avec succès. J’étais en confiance. Je voulais aussi prendre une revanche sur le sort après avoir été privé de la finale de la Coupe d’Algérie à cause d’une blessure, et c’est pour cette raison que j’ai pris cette décision de me présenter pour le tirer. Dieu merci, tout s’est bien passé, donc je n’ai pas à me plaindre.

C’est Benmoussa qui allait tirer ce penalty, comment aviez-vous pu le convaincre de vous laissez le faire ?

Je n’ai pas eu beaucoup de mal pour le convaincre, il savait combien je voulais l’exécuter. Mokhtar Benmoussa a été compréhensif, et il m’a tout de suite remis le ballon dès que je lui ai fait part de mon envie. Je profite de cette occasion pour le remercier, parce que son soutien a été important pour moi avant de me lancer pour le tirer.

Première finale, premier but mais aussi un premier trophée avec l’USMA. C’est sûr que vous n’auriez pas espéré un meilleur scenario, n’est-ce pas ?

Oui, je ne pouvais pas espérer mieux. Ce que j’ai vécu est tout simplement fabuleux. C’est ça la magie du football. Si on pratique ce sport sans connaître de telles sensations, jouer au foot n’a aucun sens. Je m’estime heureux d’avoir pu gagner ma première coupe, mais aussi marquer mon premier but lors de la première finale. J’ai vécu des moments que je n’oublierai jamais et je ne peux qu’être heureux et satisfait de ma soirée.

Jouer à dix n’a pas été facile, comment avez-vous pu remonter la pente ?

Je pense que sans le soutien de nos supporters, nous n’aurions jamais pu remporter cette coupe. Nous, les joueurs, nous étions tous solidaires. Nous avions cru en nous jusqu’à la dernière minute, et nous sommes contents de voir que nos efforts ont été récompensés. Je tiens à remercier tous nos fans. Ce trophée, on le leur dédie.

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Andria : «Ce que j’ai vécu cette fin de saison est fabuleux»

Longtemps éloigné des terrains à cause d’une méchante blessure qu’il a contractée au niveau du genou lors de la période d’intersaison, Andria Carolus a pu revenir à temps pour prendre part aux matchs de cette fin de saison. Un retour qui est tombé à pic, puisque ça lui a permis d’être présent lors des deux finales que l’USMA a disputées. D’ailleurs, il a été à l’origine du penalty accordé par son équipe contre Al-Arabi. A propos de ce qu’il a vécu, il nous a dit : «Ce que j’ai vécu en cette fin de saison est fabuleux. Je pense que c’est le meilleur mot pour définir ce que je suis en train de vivre. Je suis heureux d’avoir pu participer à cette victoire, et je le serai encore plus si nous parviendrons à remporter d’autres titres lors des années à venir.»

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