Commencez-vous à vous habituer au travail pendant le mois de Ramadhan ?
Vous savez, on ne peut pas dire que les choses sont normales quand on fait un stage de préparation en plein mois de Ramadhan. Mais on commence à nous y habituer, ça va beaucoup mieux par rapport au premier jour.
Yeghelbek Ramdhane ?
(Rires) Oui, un peu. Je dois avouer que ce n’est pas facile de jeûner avec toute cette chaleur. C’est surtout la soif qui est un grand problème pour moi. Mais ici en France, ça va mieux.
C’est normal, il ne fait pas chaud, c’est cela ?
Oui, et nous sommes même très contents d’avoir trouvé ici une température beaucoup plus clémente. Franchement, avec la chaleur qui fait en Algérie, il est impossible de travailler. C’est très dur. Mais là, ce sont des conditions climatiques idéales. Parfois il fait même froid.
Que représente ce stage pour vous ?
Comme vous le savez, la saison passée, je n’avais pas fait la préparation d’intersaison avec l’équipe. J’ai pris seulement part au stage d’hiver, mais cela ne remplace pas le travail du début de saison. C’est pour cette raison que je ne compte pas laisser passer cette occasion pour bien charger les batteries et je crois que les choses sérieuses ont commencé dès le premier jour de ce stage.
Que pensez-vous du changement qu’a connu l’effectif de l’USMA ?
Je crois que la direction et le staff technique ont tout fait pour ramener de très bons éléments et cela ne peut qu’être bénéfique pour l’équipe. Il est évident qu’avec un tel renfort, l’équipe visera haut.
Vous voulez dire le titre ?
Oui, c’est cela.
Selon vous, cette équipe de l’USMA sera-t-elle en mesure de gagner le titre cette saison ?
Si avec tous les joueurs dont on dispose on n’est pas capable de gagner le titre, ça serait étonnant. Le club a fait venir les meilleurs éléments du championnat et, à partir de là, il est tout à fait normal de se fixer le titre comme objectif.
Votre président veut même le doublé. Cela ne vous met pas davantage de pression ?
D’abord, la pression est une chose normale et habituelle dans les grands clubs, et les grands joueurs vivent presque avec. Si le président exige des titres, je trouve que c’est légitime de sa part. Il a dépensé beaucoup d’argent pour renouveler une grande partie de l’effectif en ramenant les meilleurs éléments. A nous d’être au rendez-vous et de répondre à ses attentes.
Vous êtes un des rescapés de l’effectif précédent. En tant que tel, comment voyez-vous vos chances de décrocher une place de titulaire cette saison ?
Je crois que ce sont les meilleurs qui vont jouer, c’est la loi du football. Le truc consiste à être parmi les meilleurs justement pour jouer le plus souvent possible. Et pour ce faire, il faut travailler. C’est vrai, la concurrence va être rude, cela tout le monde le sait, mais il va falloir accepter les choix du coach.
Justement, vous, en particulier, vous n’avez pas bien terminé la saison où vous étiez souvent sur le banc, quand ce n’est pas carrément dans les tribunes. Une explication ?
C’est vrai, je n’étais pas bien, mais c’est toute l’équipe qui ne tournait pas vraiment. Et puis, n’importe quel joueur peut passer par une période difficile ou un passage à vide. Cela arrive à tout le monde. Maintenant, il faut savoir se relever et, personnellement, je suis déterminé à revenir à mon meilleur niveau.
Vous savez certainement que l’Algérie et le Mali sont dans le même groupe pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2014…
(Rires) Evidemment, et pour ma première expérience en Algérie, je vais devoir affronter mes nouveaux coéquipiers. Cela va être un match très disputé. C’est comme un derby puisque nous sommes des pays frontaliers et qu’en plus, beaucoup de joueurs se connaissent entre eux. Les deux équipes partent à chances égales. Même si l’Algérie a un statut de mondialiste, votre équipe n’est pas aussi forte qu’auparavant. Elle a beaucoup régressé et, la preuve, c’est qu’elle a presque compromis toutes ses chances pour la qualification à la prochaine CAN.
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Yelhlef et Hamiti se sont entraînés en salle
Les deux joueurs qui se sont blessés lundi passé, Yekhlef et Hamiti, ne se sont pas entraînés le lendemain avec l’équipe. Le staff technique, en concertation avec le staff médical, leur a établi un programme spécial pour chacun d’entre eux dans la salle de musculation. Cela s’est passé au moment où le reste du groupe s’entraînait dehors pour la séance de 18h30. Il est à rappeler que Yekhlef a été victime d’une élongation à l’arrière du pied, juste en bas du mollet, et Hamiti souffre des adducteurs.
Ils n’ont pas participé à la séance du soir
Pour la séance du soir, les deux joueurs ont été carrément ménagés. Ils l’ont suivie à partir de la main courante et semblaient plus ou moins affectés de ne pouvoir y prendre part.
Yekhlef reprend aujourd’hui…
Selon les informations en notre possession, Mohamed Yekhlef pourrait reprendre aujourd’hui les entraînements après deux jours de repos et de soins, car il ne s’agira pas d’une importante élongation. L’on s’attend donc à ce qu’il rejoigne aujourd’hui le groupe à l’entraînement.
…Hamiti pas encore
Concernant Farès Hamiti, les choses semblent un peu plus compliquées parce que pour obtenir une bonne guérison, cela demande du temps et un repos total. Pour le moment, la date de son retour aux entraînements n’est pas encore fixée.
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Légère hausse de la température
Il y a eu une amélioration hier et avant-hier dans les conditions climatiques puisqu’on a assisté à de belles éclaircies avec une hausse sensible de la température qui a atteint les 26°. Mais le soir, on se croirait en hiver puisqu’il fait toujours très froid, environ 10°.
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Résultat : un partout
Le match a connu un grand engagement physique et les joueurs devaient faire attention aux consignes de l’entraîneur sur le nombre de touches de balle autorisées ou les passes latérales. Le match s’est soldé par un score de parité (1-1). Benaldjia avait ouvert le score pour l’équipe de Mansouri et Boualem avait égalisé pour l’équipe de Branci.
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Branci remet ses gants
Boukhalfa Branci, l’entraîneur des gardiens de l’USMA, a dû enfiler ses gants de nouveau à l’occasion d’un petit sixte d’application. Comme on le sait, en l’absence de Zemmamouche qui se trouve actuellement en regroupement avec les Verts à Marcoussis, et de Sahnoun qui n’a pas encore eu son visa et qui est donc resté à Alger, Mansouri est le seul gardien de l’équipe à Lisses. Et pour ce petit match d’application, on avait besoin d’un deuxième gardien de but, et c’est naturellement Branci qui a réglé le problème en gardant les autres bois. Détrompez-vous, il n’a pas été facile de la battre. Il n’a cédé qu’une seule fois, c’était lors d’un face-à-face avec Benaldjia.
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17 joueurs en match d’application
En raison de plusieurs absences pour diverses raisons, l’effectif de l’USMA à Lisses n’est pas encore au complet. Et comme si cela ne suffisait pas, Hamiti et Yekhlef sont pour le moment forfaits pour cause de blessures. Hervé Renard s’est retrouvé mardi avec 17 joueurs seulement alors qu’il avait programmé un match d’application. Il a dû scinder son groupe en deux équipes de neuf éléments et Branci avait rejoint l’équipe qui était sans gardien.
