Le conseil d’administration de l’USMA devrait se réunir aujourd’hui pour étudier le cas du directeur général, Mouldi Aïssaoui. Selon nos sources, le dirigeant usmiste sera démis de ses fonctions à la suite du différend qui l’oppose à la direction du club.
Notre source ajoute que le concerné insiste sur le fait de ne pas déposer sa démission et de vouloir aller plus loin dans cette affaire. Il demandera une indemnité de 1,4 milliard de centimes pour les 16 mois de salaires qui lui restent dans le contrat (jusqu’en juin 2013).
A noter que Aïssaoui perçoit un salaire de 80 millions de centimes. Le directeur général administratif et bras droit de Aïssaoui, Réda Abdouche, sera concerné par ce limogeage. Il exigera pour sa part une indemnité de un milliard, sachant que son salaire est de 60 millions de centimes.
Voilà pourquoi Haddad
Nous avions évoqué dans notre édition d’hier la source du différend entre le président, Ali Haddad, et le DG, Mouldi Aïssaoui. Nous allons évoquer d’autres causes pour lesquelles Haddad en veut à son directeur et demande son départ, alors que ce dernier ne veut pas déposer sa démission. Parmi ces raisons, on retrouve le cas du joueur, Hicham Benmeghit, prêté l’été passé au WAT, avant d’être libéré définitivement pour le CAB. La direction du club a su par la suite que la libération du joueur, qui a pourtant coûté cher au club, s’est faite sans contrepartie financière. Ce qui ne s’est jamais passé ni à l’USMA ni dans un autre club.
En plus de Benmeghit, Belabbès, lui aussi, a été libéré pratiquement gratuitement. L’ex-joueur de la JSK et du MCO a également coûté cher à l’équipe et, n’ayant pas joué le moindre match, il a été libéré. Sauf que Rebouh Haddad a demandé au joueur de restituer une partie de l’argent perçu pour avoir sa lettre de libération. Le joueur a ramené une somme d’argent nettement inférieure à celle exigée par Haddad, tout en affirmant à Aïssaoui qu’il n’a pas trouvé de club preneur. N’étant pas au courant que le joueur devra rejoindre le MCO, Aïssaoui a accepté de le libérer pour des prunes.
Haddad ne voulait pas lui pardonner
Le premier responsable du club rouge et noir considère ces erreurs comme des fautes graves qui pénalisent le club qui est, pour beaucoup d’observateurs, le premier club professionnel en Algérie. Ali Haddad a découvert que les choses ne tournaient pas rond, et que son argent n’est pas utilisé à bon escient. Il ne veut pas pardonner ces erreurs à Mouldi Aïssaoui qu’il ne veut plus comme gérant dans le club.
Les erreurs qu’il a commises
Outre les cas Hichem Benmeghit et Belabbès, le patron de l’ETRHB n’a pas aussi admis la réception d’un politicien au siège. Enfin, un employé a été engagé sans qu’il se présente plusieurs mois durant, alors qu’il touchait son salaire.
——————
Hassina pour succéder
Tout proche de quitter le navire, selon les informations en notre possession, Mouldi Aïssaoui, l’actuel directeur général, pourrait bien être remplacé par Kamel Hassina. C’est en tout cas ce que nous avons appris d’une source généralement bien informée. Affaire à suivre…
Aïssaoui et Abdouche, les seuls à être restés à Hydra
A en croire une source généralement bien informée, Mouldi Aïssaoui et Réda Abdouche sont les deux seuls dirigeants à n’avoir pas quitté la villa d’Hydra. Pour rappel, c’est à Bologhine que se trouvent les nouveaux bureaux des employeurs du club.
————————
Chafaï : «Les supporters doivent nous aider au lieu de nous insulter»
Cela fait un bon moment qu’on n’a pas bénéficié de deux jours de repos. On a vraiment besoin de souffler un peu. Le moral est au beau fixe du moment qu’on a pu se qualifier au prochain tour de la Coupe d’Algérie.
Mais vous avez beaucoup souffert pour vous qualifier, pourquoi à votre avis ?
On a eu affaire à une équipe qui s’est regroupée derrière, fermant toutes les issues. Ce qui a fait que la pression se faisait de plus en plus sentir au fil des minutes. Après vingt minutes de jeu, où on n’a pas pu marquer ce but libérateur, la mission se compliquait davantage. A la fin de la mi-temps sur le score nul, on a commencé à perdre le contrôle.
Mais votre adversaire était la JSD, pas une équipe de première division…
Exact, vous avez suivi le match, et vous avez constaté que notre adversaire a joué sans pression, sachant qu’il allait affronter l’équipe des milliards. Ils n’avaient rien à perdre. On était obligés de chercher les solutions pour débloquer la situation et gagner au moins par un but à zéro. Si Djediat avait réussi à transformer son coup franc, le match aurait pris une autre tournure. Les supporters ont empiré la situation en exerçant une terrible pression sur les joueurs. On a essayé de les satisfaire, mais la colère affichée à notre encontre nous a compliqué la tâche. Je leur demande de nous aider dans les moments difficiles au lieu de nous insulter. Les injures n’arrangent rien à la situation, bien au contraire, les joueurs sortiront complètement du sujet.
En ce qui vous concerne, vous n’avez pas joué depuis le match de coupe qui s’est joué auparavant et vous avez retrouvé votre place dans la même compétition, est-ce une coïncidence seulement ?
Peut-être, mais j’aurais aimé avoir la même réussite et marquer un but comme ce fut le cas lors de la rencontre contre l’USM Blida. Si on avait marqué, notre mission aurait été plus aisée. On a compliqué les choses, et on a failli le payer cher. Je n’ai pas joué en tant que titulaire, certes, mais je jouais en tant que remplaçant. J’ai toujours répondu présent lorsque l’entraîneur avait besoin de moi.
Vous devrez enchaîner avec un autre match, du moment que Khoualed est suspendu, alors que Laïffaoui est blessé…
Je ne savais pas que Khoualed était suspendu, et pour Laïffaoui, on attend sa guérison. De mon côté, je suis prêt à jouer et, si l’entraîneur a besoin de mes services, je ferai tout mon possible pour être à la hauteur.
Vous allez affronter le WAT lors du prochain match, comment voyez-vous ce match ?
Tous les matchs sont difficiles. Ce sont des matches importants qui nous attendent, et nous devons faire en sorte d’éviter un faux pas sur notre terrain. Notre match face au WAT sera difficile du moment que l’adversaire joue, lui aussi, pour les premiers rôles et se déplacera à Alger dans le but de réaliser un résultat positif.
Ne pensez-vous pas que la détérioration de vos relations avec vos supporters accentuera la pression sur vos épaules ?
L’équipe s’apprête à livrer un match difficile, et nous demandons à nos supporters de nous aider à nous surpasser au lieu de nous insulter. Nous leur promettons d’être à la hauteur de leurs attentes.