Considéré comme un cadre de l’équipe, Abdelkader Laïfaoui, le défenseur central des Rouge et Noir que nous avons eu au bout du fil revient, dans cet entretien, sur le nul concédé par son équipe dans les dernières secondes face au CSC, samedi, et sur de nombreux autres sujets.
Deux précieux points de perdus à Constantine. Qu’avez-vous à dire à propos du score final de la rencontre qui vous a opposé au CSC ?
Que voulez-vous que je vous dise, mis à part que nous sommes tous extrêmement déçus d’avoir raté la victoire d’une telle manière. Le football est ainsi fait, tout peut basculer d’une minute à l’autre. Les matches se jouent jusqu’au coup de sifflet final et, tant que l’arbitre n’a pas mis fin à la partie, tout reste possible.
Vous attendiez-vous à vivre un tel scénario, après que vous ayez ouvert la marque ?
Non. Que nos supporters sachent qu’ils ne sont pas les seuls à avoir eu du mal à accepter un tel scénario, nous aussi avions du mal à diriger le résultat final. C’est ça la vie, nous avons gagné des matches de cette manière, comme par exemple face au MCS, cette fois-ci, nous avons été proches d’un exploit, avant que la roue ne tourne, nous devons donc accepter le sort qui nous a été réservé.
Selon vous, qui est responsable du but encaissé ?
Tout ce que je peux dire, c’est qu’il ne faut pas faire porter le chapeau uniquement aux défenseurs. L’équipe est composée de onze éléments. Tout le monde doit revenir lors d’une balle arrêtée. Les joueurs de l’équipe adverse étaient tous dans notre camp, donc je crois que tout le monde en est responsable. Quand nous gagnons, c’est tout le groupe qui est à l’origine de la victoire, et quand nous perdons, c’est aussi tout le monde qui est impliqué.
Vous étiez à quatre points du leader, mais l’écart risque de se creuser encore plus vu que l’ESS compte un match en moins. Comment voyez-vous la suite du parcours ?
Notre tâche ne cesse de se compliquer. Nous aurions voulu gagner nos deux derniers matches. Si cela avait été le cas, nous aurions été actuellement co-leaders. Nous avons manqué de chance et de réussite, c’est notre destin, et personne ne pourra rien y changer. Concernant l’écart qui risque de se creuser, je pense qu’il faut d’abord gagner nos matches pour ensuite voir les résultats des autres formations.
Sincèrement, pensez-vous avoir encore une chance de décrocher le titre ?
Pour moi, rien n’est encore joué et rien n’est impossible. Vous n’avez qu’à prendre l’exemple du Real Madrid et du FC Barcelone. Avec dix points de retard, ils ont continué à y croire. Résultat, le Barça n’est désormais qu’à six longueurs du leader. Ce qui prouve qu’il ne faut jamais baisser les bras surtout que personne ne sait ce qui peut arriver. Il faut aussi jeter un coup d’œil sur le calendrier et voir les prochains adversaires de l’ESS et de l’ASO.
L’USMA disputera cinq des sept prochaines rencontres à Alger. Est-ce un avantage pour vous ?
C’est clair, mais il faudra également bien négocier ces rendez-vous. Nous allons disputer des derbies, des matches difficiles à domicile, il faut donc se donner à fond. Il reste 21 points en jeu. Nous sommes obligés de récolter le maximum si nous ne voulons pas avoir de regrets une fois la saison actuelle terminée.
Contrairement au championnat, en Coupe d’Algérie, il y a un bon coup à jouer n’est-ce pas ?
Effectivement. Nous sommes en quarts de finale. Nous allons jouer ce match sur terrain neutre. Je crois que c’est une occasion en or pour tenter d’arracher un billet pour les demi-finales. L’USMH tentera le tout pour le tout, c’est une rencontre qui sera serrée, mais aussi extrêmement difficile à négocier, et il faudra savoir faire la différence une fois sur la pelouse. Il d’abord franchir ce tour pour penser à la suite de la compétition. Une compétition qui ne sera pas facile à remporter en présence de plusieurs clubs du haut du tableau, à l’image de l’ESS, l’ASO, du CRB et du WAT.
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Alors qu’on l’annonce de retour au bercail
A la recherche d’un concurrent à Mohamed Yekhlef, nous avons appris d’une source généralement bien informée que le nom de Zinedine Mekkaoui a été coché. Pur produit du club algérois, ce jeune milieu de terrain offensif de formation reconverti en arrière latéral gauche, une fois qu’il a été promu il y a plusieurs saisons, a été contraint de lever le camp, après avoir constaté que pour progresser, il lui fallait changer de club. Un club qui lui offrira l’occasion de s’exprimer, lui qui a été cantonné sur le banc de touche par le staff technique de l’époque. Désormais, l’un des éléments clés du onze de Rachid Belhout, qui a rejoint l’équipe phare de la ville des Ponts suspendus en provenance de l’USM Annaba, sera en fin de contrat à l’issue de l’actuelle saison, et c’est ce qui a encouragé les Usmistes à vouloir le récupérer, vu son grand talent. Ayant eu vent des intentions des Algérois, les dirigeants du club phare de Constantine sont en train de faire tout leur possible afin de le faire prolonger. Toujours selon notre source, des discussions entre les deux parties ont même été engagées. Reste à savoir maintenant si le joueur acceptera de rempiler, à plusieurs semaines de la fin de cet exercice. Etant sur le calepin d’autres clubs, les responsables du CSC veulent barrer la route à leurs concurrents, mais aussi éviter un sérieux casse-tête dans les mois à venir. Restera-t-il au CSC ou reviendra-t-il à l’USMA ? Réponse dans quelques semaines.
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Le match de coupe maintenu à 20h30
Les responsables de l’organisation de la Coupe d’Algérie ont pris la décision de maintenir l’horaire du match qui opposera, ce samedi, l’USMH à l’USMA dans une rencontre comptant pour les quarts de finale de l’épreuve populaire. Les deux clubs algérois doivent donc s’affronter ce week-end, au stade du 5-Juillet, à partir de 20h30. À ce sujet, nous avons appris que cette décision a été prise afin de s’assurer que les deux matchs qui se dérouleront à la capitale se jouent dans de bonnes conditions. Pour rappel, le CRB accueillera l’ASO Chlef, le jour même, au stade du 20-Août.
Reprise cet après-midi
C’est aujourd’hui que les Rouge et Noir se remettront au travail. Les protégés de Meziane Ighil, qui ont eu droit à une journée de repos, hier, seront appelés à se déplacer au stade Bologhine dans l’après-midi, afin d’entamer la préparation de leur prochain rendez-vous. Ce week-end, ils affronteront l’USMH en Coupe d’Algérie, pour le compte des quarts de finale.
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Hamiti, une blessure et des interrogations
Indisponible à cause d’une blessure qu’il a contractée lors du match de Coupe d’Algérie contre la JSK, son ancienne équipe, Farès Hamiti a raté, samedi dernier, sa deuxième rencontre de suite, après avoir fait l’impasse, une semaine auparavant, sur la confrontation qui s’est jouée à Oran et qui a mis aux prises la formation locale avec les Rouge et Noir. Toujours pas rétabli, la situation que traverse l’actuel attaquant de l’USMA commence sérieusement à inquiéter plus d’un. En effet, annoncé de retour la semaine passée, le n°11 n’a pas pu, en fin de compte, rejoindre ses coéquipiers comme attendu. Une situation intrigante qui ouvre la porte à de nombreuses questions. Auteur d’un seul but depuis qu’il a rejoint le club de Soustara lors de l’intersaison, Farès Hamiti, qui n’a pas été à la hauteur de la confiance placée en lui jusque-là, vit des moments difficiles. Aussi, cette blessure n’est pas pour arranger les choses, au grand regret des supporters qui attendaient de lui beaucoup et qui n’ont pas hésité à le soutenir, avant que certains ne cessent de dire qu’il ne pourra jamais être cet avant-centre capable de faire la décision.
Sa période d’indisponibilité n’a pas été communiquée
Ce qui nous laisse, à notre tour, nous poser des questions par rapport à la gravité de la blessure de Hamiti, c’est la non divulgation de sa période d’indisponibilité. Jusque-là, il était prévu qu’il reprenne du service, mais au moment où nous mettons sous presse, rien n’est fait. N’étant pas communiquée, ceci laisse croire au pire. Auteur de l’unique but lors de la JSK en finale de la Coupe d’Algérie la saison passée face à l’USMH, Hamiti aura l’occasion de retrouver le club banlieusard en fin de semaine, au 5-Juillet, reste à savoir s’il sera d’attaque ou pas pour ce choc.
Sa blessure nécessite plusieurs semaines d’arrêt
Se plaignant de douleurs au pubis, Farès Hamiti, d’après les membres du staff technique, n’a rien de grave, mais ce qu’il faut savoir, c’est qu’une telle blessure nécessite plusieurs semaines de soins. Pour s’en remettre, il faudra des soins intensifs, mais aussi beaucoup de temps surtout que chaque retour prématuré pourrait coûter très cher et une rechute sera synonyme de plusieurs mois d’indisponibilité. Pour le moment, personne ne sait ce que Hamiti a au juste, mais les prochains jours nous le révèleront.
