Après Laïfa Noui et Akim Orinel, ce fut au tour de Salim Laâssami de se confier au Buteur. Le défenseur central des Rouge et Noir revient dans cet entretien qu’il nous a accordé sur les premiers jours qu’il a passés à Alger avant d’aborder d’autres sujets qu’on vous laisse le soin de découvrir dans cette interview. Ecoutons-le.
Tout d’abord, comment s’est déroulé ce stage de préparation ?
Tout s’est super bien passé, donc nous n’avons pas à nous plaindre. Les membres du staff technique ont mis en place un programme que les joueurs ont appliqué de la meilleure des manières. Il ne reste que quelques heures avant que nous rentrions au pays et je peux vous assurer que nous sommes tous contents du travail accompli ici à Istanbul.
Donc, selon vous, ce stage a été une totale réussite…
Oui, il n’y a pas de doute là-dessus. Nous nous sommes donnés à fond tout au long de ce séjour et à présent, nous ne souhaitons qu’une chose : que nous soyons récompensés après tous les efforts fournis.
Vous n’avez pas participé aux quatre rencontres disputées par votre équipe. Quel a été votre sentiment ?
Je suis déçu, mais en même temps je me dis que je dois m’estimer heureux que cette blessure dont je souffre ne m’ait pas empêché d’être présent avec mes coéquipiers. Mis à part les matchs amicaux, j’ai participé à toutes les séances et c’est ce qui m’a permis de retrouver mon meilleur niveau, en attendant de renouer avec la compétition une fois le feu vert m’aurait été accordé pour le faire.
Votre cas ne semble pas grave…
Oui. D’ailleurs, j’aurai pu participer aux rencontres mais j’ai préféré prendre mon mal en patience et ne pas précipiter mon retour jusqu’à ce que j’obtienne la confirmation que je suis bel et bien guéri et que je ne risque rien.
De quoi souffrez-vous au juste ?
D’une fracture au bras gauche. Ça a nécessité une intervention chirurgicale mais à présent, je me sens de mieux en mieux.
Seriez-vous opérationnel pour le début de saison ?
Bien sûr ! Il n’y a aucune raison pour que je ne le sois pas. C’est vrai que je suis incertain pour la Supercoupe, mais j’espère être prêt pour le premier match de la nouvelle saison.
Avez-vous entendu parler de ce derby face au MCA ?
J’ai appris que c’est l’un des rendez-vous les plus attendus. J’ai hâte d’assister à cette rencontre et la disputer. En tout cas, nous allons faire tout notre possible pour la remporter.
Comment passez-vous le mois de Ramadhan en Algérie ?
L’ambiance est différente de ce qu’on vit en France. J’ai beaucoup apprécié les moments que j’ai passés jusque-là que ce soit à Alger ou ici en Turquie.
Et vos journées vous les passez comment ?
Le plupart du temps je suis avec Akim (Orinel, ndlr) et Ould Ali. Nous les passons le plus normalement du monde.
A quel âge avez-vous commencé à jeûner ?
12 ou 13 ans, je ne me rappelle pas. En tout cas, à 15 ans, j’ai jeûné tout le mois.
Qu’est-ce que vous retenez du premier jour de votre jeûne en Algérie ?
Du ftour. Je remercie Khoualed pour tout ce qu’il a fait pour moi. Il m’a invité et j’ai beaucoup apprécié l’ambiance qui a régné chez lui.
Vous êtes originaire d’où ?
Mes deux parents sont de Khenchla. Je suis donc un Chaoui pur et dur.
