Apparemment, le cas Mohamed Yekhlef n’est pas prés d’être réglé, et au point où les choses en sont arrivées, c’est la justice qui devrait intervenir pour mettre fin à ce conflit. Les responsables de l’USMA ne tolèrent plus en effet, la présence du joueur parmi le groupe à l’entraînement. Ils le lui ont fait savoir, mais il a fait la sourde oreille. On lui a fait, rappelons-le, une proposition en l’autorisant à rester pour entretenir sa forme, mais en s’entraînant avec les U21. Yekhlef a refusé, il a tenu à s’entraîner avec les seniors. «C’en est trop», nous dira un responsable du club qui nous a fait part de la dernière décision de la direction des Rouge et Noir, celle d’interdire carrément l’accès au stade au joueur. Cette décision est applicable depuis mardi dernier où le désormais ex-défenseur usmiste n’a pu s’entraîner avec le groupe comme il avait l’habitude de le faire depuis le début de la préparation. Le joueur, que nous avons sollicité à maintes reprises, n’a pas voulu, et ne veut toujours pas s’exprimer sur le sujet. Mais nous savons qu’il compte ramener un huissier de justice pour que ce dernier puisse constater qu’on lui a refusé l’accès au stade. Une démarche qui lui permettra plus tard, si l’affaire ira en justice, de justifier ses absences à l’entraînement au cas où la direction de l’USMA ferait de même. Bref, c’est le clash entre les deux parties, et comme indiqué plus haut, ce sont les différentes instances concernées, LFP, TAS et justice entre autres, qui vont être certainement saisies par le joueur qui ne veut pas lâcher prise. Il est à rappeler qu’après lui avoir signifié sa fin de mission avec l’USMA, on lui a fait la faveur d’aller signer dans un autre club sans que la direction n’intervienne d’une manière ou d’une autre dans son transfert, c’est-à-dire qu’il pouvait agir comme s’il était libre. Mais comme il n’avait aucune proposition, ou du moins aucune proposition intéressante, il a décidé de rester à l’USMA.
L’USMA se retrouve avec 26 licences
Cela dit, il y a une nouvelle donne à laquelle personne ne s’attendait. Yekhlef vient d’être qualifié par la ligue de football professionnel même s’il n’a pas signé de demande de licence cette saison. Selon les nouveaux règlements de la ligue, tout joueur ayant bénéficié d’une licence la saison passée et qui est encore sous contrat avec son club est qualifié automatiquement pour la nouvelle saison. Une nouvelle qui a complètement faussé les calculs et les projets des dirigeants usmiste qui se retrouvent aujourd’hui avec 26 licences et qui doivent en éliminer une. Normalement, c’est celle de Yekhlef qu’ils vont annuler, mais on n’est sûr de rien, tellement cette histoire est devenue très complexe. Car on vient d’apprendre aussi, que le joueur ne peut pas être qualifié du moment qu’il n’a pas de dossier médical. Dans ce cas, si l’USMA ne veut pas le qualifier, et c’est le cas, elle ne doit pas fournir son dossier médical, mais elle perdra quand même une licence. Du côté de la ligue, on laisse entendre aussi, que le cas Yekhlef bloque une autre licence que l’USMA doit annuler pour se retrouver avec 24 licences. C’est très compliqué en effet, mais une chose est sûre, l’USMA ne peut pas garder obligatoirement Yekhlef, personne ne peut le lui imposer, mais elle doit le dédommager si elle veut rompre son contrat.
Yekhlef aurait refusé six mois de salaire
Pour le joueur, le fait de revenir d’une blessure et d’avoir observé une longue période de convalescence a dissuadé les autres clubs à le recruter, et c’est à son club employeur, là où il s’est blessé, de le prendre en charge, d’autant qu’il lui reste une année de contrat. Le joueur fait valoir ses droits et exige d’être dédommagé si les dirigeants veulent qu’il parte. La direction de l’USMA a essayé de trouver une solution qui pourrait arranger les deux parties, en lui faisant quelques propositions, comme celle de lui payer quelques mois de l’année du contrat, en vain. Yekhlef veut une année de salaire ou rien, selon nos informations. Il aurait même refusé une dernière proposition, celle de lui verser six mois de salaire. C’est ce qui a fini par obliger les dirigeants de rompre toutes formes de négociations avec lui en lui interdisant carrément l’accès au stade.
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Gasmi : «Je suis agacé»
aBlessé à la cheville lors du premier match d’opposition entre les joueurs qui avait eu lieu le mardi 23 juillet, Ahmed Gasmi a été depuis, contraint au repos. Une sérieuse entorse qui n’est pas très bien tombée selon le joueur qui ne cache pas son inquiétude, car il tient à effectuer une très bonne préparation pour revenir au premier plan dès l’entame de la nouvelle saison.
On croit savoir que votre retour à l’entraînement ait été reporté et que votre blessure s’est avérée plus sérieuse. Une explication ?
Je devais reprendre samedi dernier, mais effectuer d’abord une échographie de contrôle pour en être sûr. Finalement, on a décidé de reporter un peu cette reprise. Je dois poursuivre encore les soins avant de reprendre.
C’est une blessure compliquée ?
Non, ce n’est pas une blessure grave, c’est juste une entorse qui va nécessiter quelques jours de repos.
Quand allez-vous reprendre alors ?
Je ne sais pas encore, tout dépendra de l’évolution de mon état de santé. Je dois effectuer une échographie dimanche prochain (entretien réalisé avant l’Aïd ndlr) et ce n’est que ce jour-là que je saurai si je peux reprendre l’entraînement ou si je dois patienter encore. Mais je vais prendre tout mon temps pour soigner cette blessure, je ne vais pas prendre le risque de rechuter.
Vous avez sans doute en tête la blessure de la saison dernière, n’est-ce pas ?
Oui, les blessures sont les pires ennemies des joueurs, c’est ce que je crains le plus, et j’avoue que je n’ai pas du tout envie de revivre la même chose que la saison dernière. J’avais bien débuté la saison, et peu avant la phase retour, je m’étais blessé et je n’avais pas pu reprendre le niveau que j’avais auparavant.
C’était dur de vivre ça ?
Oui, c’était très dur. J’étais bien parti pour effectuer une très bonne saison, j’étais le meilleur buteur de l’équipe et parmi les meilleurs buteurs du championnat, j’avais même l’équipe nationale dans mon objectif, mais une blessure a tout fait partir en fumée. Même si j’ai pu reprendre par la suite, c’était trop tard quand même, j’avais déjà accusé beaucoup de retard.
Et vous avez rechuté en plus…
Oui, c’est ce qui m’avait fait le plus mal. C’est ce qui a compliqué les choses pour moi, mais je ne referai pas la même erreur, je ne reprendrai pas avant d’être totalement rétabli.
Mais avouez que la fin a été heureuse tout de même, non ?
Oui, heureusement d’ailleurs. Nous avons gagné deux titres qui m’ont fait oublier cela et j’ai été très heureux de remporter ce joli doublé. Tout ce que j’espère aujourd’hui, c’est de revenir le plus tôt possible et de ne pas perdre plus de temps, d’autant qu’il s’agit de la préparation d’intersaison.
Etes-vous inquiet ?
Pas trop, car heureusement, il ne s’agit pas d’une blessure compliquée. Mais j’ai tout de même perdu plus d’une semaine de travail et cela m’agace un peu. C’est une blessure qui est très mal tombée, ce n’est vraiment pas le moment.
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Début du deuxième cycle de travail
Mercredi passé, avec la dernière séance du mois de Ramadhan effectuée comme d’habitude le soir à 23h, l’USMA a bouclé cinq semaines de travail, dont quatre durant le mois de carême. La première semaine était un cycle de cinq jours durant lequel les joueurs n’ont pas été très sollicités. Pas de biquotidien, pas d’entraînement le jour et pas de matchs amicaux. Un programme qui a beaucoup arrangé les joueurs qui ont pu, pour la première fois depuis quelques années, passer le Ramadhan en famille. De nombreux observateurs, des supporters et des proches du club avaient remis le programme de Courbis en question, mais le technicien usmiste est resté de marbre. Envers et contre tous, il n’a pas changé son programme et assume tout. Jusqu’à présent, à part deux journées où le groupe s’est entraîné deux fois par jour, c’était avant le Ramadhan, Courbis n’a jamais soumis ses joueurs à du biquotidien, même pas à une seule séance pendant la journée. Cela dit, les Rouge et Noir devront entamer dès la reprise des entraînements, juste après les deux jours de repos accordés aux joueurs à l’occasion de l’Aïd, le deuxième cycle de la préparation, avec un stage bloqué de cinq jours à l’hôtel Dar Diaf de Bouchaoui où le staff technique va certainement accentuer la cadence.
Un seul match pour évaluer la situation avant le championnat
Courbis a quand même fait une concession, celle d’accepter de jouer le match amical du 15 août prochain contre la JSMB. On ne sait pas comment il a pu changer d’avis, mais une chose est sûre, c’est Noureddine Saâdi qui a réussi à le convaincre d’organiser cette rencontre. Ce match aura lieu à la fin du stage de Bouchaoui au stade Omar Hammadi. Il n’était pas au programme certes, mais il est devenu du coup très important pour le coach des Rouge et Noir qui n’aura pas d’autres occasions comme celle-là pour évaluer la situation au sein de son équipe et pour faire le point sur la préparation à tous les niveaux, à une dizaine de jours du coup d’envoi du championnat. C’est un match qui intéressera énormément Courbis qui devra certainement en profiter pour dessiner son onze type, à un ou deux joueurs près, car il n’y aura pas d’autres oppositions de ce genre, c’est-à-dire contre une autre équipe.
La blessure de Gasmi a confirmé les craintes de Courbis
Du côté de l’infirmerie, et même si on a dénombré quelques blessés la semaine dernière, on est tout de même satisfait de la situation. A part la blessure de Gasmi qui va l’obliger à rester à l’écart du groupe pendant quelques jours, et qui pourrait même l’empêcher de prendre part au prochain stage bloqué, les autres bobos signalés ça et là n’avaient rien d’inquiétant, à l’image de la blessure de Ferhat ou celle de Benmoussa qui n’ont nécessité que quelques jours de repos. Globalement, le groupe a pu éviter jusque-là les méchantes blessures qui peuvent survenir pendant la préparation estivale où l’organisme est très sollicité, comme ce fut le cas la saison dernière avec Andria, et avant lui avec Boualem. A mi-chemin, on ne déplore donc qu’une seule blessure sérieuse, une entorse de la cheville de Gasmi, mais c’est suffisant pour donner l’alerte. Après le match face à la JSMB, il n’y aura certainement pas d’autres matchs amicaux, pour éviter justement ces mauvaises surprises. Mais on est satisfait tout de même du côté du staff médical où rien n’est vraiment à signaler à l’infirmerie après cinq semaines de travail. Il va falloir maintenant passer d’autres caps, le stage bloqué de Bouchaoui où la charge sera considérable et le match amical contre le CRB avant d’arriver à bon port, c’est-à-dire avec un effectif au top au coup d’envoi du championnat.
