Il y a quelques jours, nous avons révélé sur ces mêmes colonnes que Rachid Khelouati songe sérieusement à faire tout son possible pour réconcilier Ali Haddad et Saïd Allik dont la relation n’est plus au beau fixe depuis plusieurs mois. Voulant confirmer cette information, nous nous sommes déplacés au domicile de l’ancien président du club de Soustara qui a accepté de nous accueillir chez lui à Moretti. Pour commencer, Khelouati, qui est l’une des figures emblématiques de l’USMA, nous a déclaré à ce sujet : «Je connais très bien Saïd Allik, mais aussi Ali Haddad et même son père vu que nous sommes de la même région. Je sais que tous les deux peuvent donner beaucoup à l’USMA, mais aussi au football algérien en général. Certains proches m’ont approché pour que me demander de les réconcilier. De mon côté, j’aimerais juste leur dire qu’ils mettent leurs différends de côté et qu’ils fassent de leur mieux pour ouvrir une nouvelle page pour l’intérêt de l’USMA.»
«Tout ce que je veux, c’est voir l’USMA gagner des titres»
L’ancien président de la Ligue nationale de football a enchaîné : «Je n’ai aucun intérêt personnel dans tout ça. Mes intentions sont bonnes et sincères. Tout ce que je peux gagner de la réconciliation avec les deux hommes, c’est de les voir faire de leur mieux pour que le club retrouve sa place et gagne de nouveaux plusieurs titres.» Reste à savoir à présent si Allik et Haddad vont faire des efforts pour ouvrir une nouvelle ère ou pas.
«Les hautes instances se sont empressées d’adopter le professionnalisme»
Profitant de cette occasion, Rachid Khelouati a parlé également du professionnalisme : «Pour moi, je pense que ça n’a pas été la bonne façon de le faire. Les hautes instances se sont empressées. Ils auraient dû le faire étape par étape et non pas adopter le professionnalisme du jour au lendemain. 32 équipes devenues toutes professionnelles, c’est un peu trop. Il fallait y aller étape par étape.»
«Certains présidents choisissent eux-mêmes les arbitres qui dirigent les rencontres de leurs clubs»
Pour conclure, Khelouati est allé plus loin en nous avouant que «certains présidents choisissent eux-mêmes les arbitres pour diriger les rencontres de leurs clubs. Ce n’est pas normal que les arbitres commettent un aussi grand nombre d’erreurs sans que personne n’intervienne pour stopper cette mascarade. Ce que je ne comprends pas aussi, c’est comment la FAF gère la Commission d’arbitrage alors que la Ligue 1 est dirigée par la Ligue nationale de football. Tout cela n’est pas logique !»