C’était dans l’air mais désormais, c’est officiel. L’USMA sera bel et bien privée des services de ses cinq joueurs lors des semaines à venir, à cause du stage de l’Equipe nationale programmé exclusivement par le sélectionneur aux locaux. Ce regroupement, prévu pour le 22 du mois en cours, soit quelques jours seulement après la fin du Ramadhan, a chamboulé les plans usmistes, dont le premier responsable à la barre technique sera contraint d’attaquer la dernière ligne droite de la préparation, en absence de Zemmamouche, Chafaï, Seguer, Benmoussa et Tedjar, tous retenus par Vahid Halilhodzic. Des absences qui n’arrangeront pas les Rouge et Noir, mais, heureusement, que ce regroupement ne durera que quelques jours. Ayant prévu de faire le déplacement à Casablanca pour effectuer leur deuxième stage de cet été, lequel aurait même pu être annulé, mais, d’après ce que nous avions appris, le technicien argentin et ses adjoints tiennent beaucoup à ce qu’il soit maintenu. Ce stage sera d’une grande importance pour l’équipe du moment où ce n’est lors de ce déplacement dans la capitale économique du royaume chérifien qu’ils fignoleront les dernières retouches nécessaires avant l’entame de la nouvelle saison. En dépit de ces cinq absences de taille, la délégation algéroise fera le déplacement avant que ses internationaux rejoignent leurs camarades, une fois libérés par le Bosniaque. Si le stage sera officiellement maintenu pour le 24 août, les Zemmamouche, Chafaï, Segueur, Benmoussa et Tedjar ne seront pas de la partie pendant quatre jours avant de rejoindre le groupe une nouvelle fois. A croire une source digne de foi, si cette hypothèse venait à se confirmer, les cinq joueurs seront soumis à un travail spécifique pour rattraper les séances ratées avec leur équipe.
Récupérer au moins deux joueurs, cela aurait été une bonne option, mais…
Les dirigeants de l’USMA, une fois informés de la convocation de ses cinq joueurs, ont cherché par tous les moyens de récupérer, au moins, deux éléments, mais, au final, ils ont baissé les bras, sachant que le sélectionneur national ne peut répondre à leur sollicitation, car il ne pense travailler avec huit joueurs seulement. Conscients que leurs doléances auprès de FAF seraient caduques, les responsables du club de Soustara ont courbé l’échine en acceptant cette donne, du moment que leur club n’a pas de rencontres officielles à disputer. En faisant appel à cinq éléments de l’USMA, tout porte à croire que le match USMA-CSC, comptant pour la première journée de la Ligue 1, pourrait être reporté, si le coach Vahid sollicite encore une fois les services de trois autres joueurs ou plus qui affronteront la Libye le mois de septembre prochain.
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Chico Fils Sergio et Assobo Pelias Michel se sont entraînés avec le groupe lundi
Malgré leur maigre prestation lors du match d’application face aux U23, les deux joueurs camerounais se sont entraînés avant-hier avec l’USMA. Ses dirigeants ont préféré leur donner une nouvelle chance. Après cela, il y aura un verdict qui déterminera leur avenir au sein de l’équipe de Soustara, soit positif ou négatif.
Koudri de retour
Souffrant d’une angine qui l’a contraint de faire l’impasse sur le match ayant mis aux prises l’équipe type aux espoirs, Hamza Koudri est revenu parmi le groupe, après avoir eu l’autorisation des membres du staff médical. Pour rappel, le milieu de terrain des Rouge et Noir s’est contenté, dimanche, d’une séance de soins avant de rentrer chez lui.
Boualem toujours aux soins
Mohamed Boualem a été aperçu hier au stade Omar-Hamadi. Le milieu offensif des Rouge et Noir, qui n’a toujours pas signé sa demande de licence, poursuit ses soins pour pouvoir regagner le plus tôt possible ses camarades. En période de remise en forme, le natif d’Oran, et d’après ce que nous avions appris, a profité de ces quelques jours de repos pour rentrer chez lui afin de passer quelques jours auprès des siens.
Belle ambiance, après la fin de la séance de lundi
Les joueurs étaient tous contents de savoir qu’ils pouvaient avoir une soirée libre durant laquelle ils prieront ou sortiront avec leurs amis. Cette information les a réjouis en créant une bonne ambiance où des chants ont été entendus dans les vestiaires. Pour rappel, depuis le début du mois sacré, les entraînements ont eu lieu la plupart du temps après le f’tour, idem pour les matches amicaux.
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Benmoussa : «En sélection ou en club, l’essentiel est que je me prépare bien pour la nouvelle saison»
Mokhtar Benmoussa nous parle dans cet entretien de son adaptation, de sa convocation en Equipe nationale mais aussi du deuxième stage qu’il risque bien de rater.
Où en êtes-vous côté préparation depuis à plus un mois de la reprise ?
Tout se passe bien pour le moment, nous n’avons donc pas à nous plaindre. C’est vrai que nous sommes en plein mois de Ramadhan, mais ça ne nous empêche pas de faire de notre mieux pour avancer. Les membres du staff technique ont mis en place un programme que nous sommes en train d’appliquer à la lettre. Cette période est importante pour le groupe, parce que seule une bonne préparation nous permettra de bien débuter la saison. Nous savons ce qu’il faut faire, et c’est à nous de jouer.
Vous avez disputé trois matchs jusque-là. Comment avez-vous trouvé le rendement de votre équipe ?
A chaque fois, nous nous sommes donnés à fond. Moi, je ne suis qu’un membre du groupe, donc je ne peux pas répondre à une telle question. Je laisse le soin aux personnes les mieux indiquées. Tout ce que je peux vous dire par contre, c’est que nous serons meilleurs avec plus de temps de jeu dans les jambes.
Et sur le plan personnel ?
J’ai essayé de donner le meilleur de moi. Je crois que j’ai bien accompli ma mission, mais je ne compte pas m’arrêter là. Je suis sûr que mon rendement peut être meilleur, à condition qu’on continue sur cette lancée.
Avez-vous trouvé des difficultés pour vous adapter ?
Au départ, j’avais eu quelques difficultés, et c’est tout à fait normal, vu que je suis un nouveau. J’ai été bien accueilli, ce qui m’a permis de me fondre dans le groupe. D’ailleurs, mon rendement sur le terrain prouve que j’ai trouvé mes repères. Il reste un mois de préparation, je suis certain que tout ira pour le mieux dans les semaines à venir.
Vous êtes convoqué pour le prochain stage de l’Equipe nationale consacré spécialement aux locaux. Qu’avez-vous à nous dire à ce sujet ?
Je viens de l’apprendre, je vous assure. C’est rassurant et ça fait du bien de le savoir, parce que cela prouve que je fais toujours partie des plans du sélectionneur. Ce stage sera bénéfique pour nous ainsi que pour les membres du staff technique.
Mais ce regroupement vous obligera à rater les premiers jours de celui que l’USMA effectuera au Maroc…
Ah d’accord, j’ai complètement oublié que le second stage débutera le
24 du mois. Que voulez-vous que je vous dise ? Pour moi, ça ne me pose pas de problème du moment où je ne serai pas à l’arrêt que ce soit en sélection ou en club. Je ferai de mon mieux pour rejoindre le groupe une fois que nous serions libérés, donc je ne pense pas que c’est un réel casse-tête. Ça ne sera pas la première fois que je serai obligé de faire des efforts, et je compte bien les faire pour mon intérêt, celui de la sélection et de mon club bien sûr.
Ne craignez-vous pas que le fait de le rater pourrait vous coûter cher à cause de la grande concurrence ?
Non. Je veux également profiter de cette occasion pour préciser qu’à l’USMA, je ne jouerai pas en tant que arrière latéral gauche. C’est uniquement en sélection que j’évolue dans ce compartiment. Pour revenir à votre question, je dirai que la concurrence est bonne et sera d’une grande utilité pour l’équipe, puisque le coach aura toujours des éléments prêts à prendre leurs places et c’est ce qui réjouit n’importe quel entraîneur.
Le fait d’évoluer dans deux postes différents en sélection et à l’USMA ne vous pose-t-il pas de problème ?
Non, pas du tout. J’ai pris l’habitude, puisque ce n’est pas la première fois que je vis cette situation. La saison passée, j’ai occupé un rôle offensif à Sétif, alors qu’en sélection j’étais positionné comme latéral gauche. Je peux occuper tout le couloir gauche, donc aucun problème ne se pose. Je suis prêt à occuper le poste qu’on me demande.
