Titularisé face au MCA le 11 août passé à l’occasion du match de la Supercoupe, disputé au stade Mustapha-Tchaker à Blida, Feham Bouazza a été contraint de céder sa place ce jour-là, à un quart d’heure de la fin de cette rencontre, à cause de la blessure qu’il a contractée au niveau de la cuisse. Depuis, il n’a plus foulé les pelouses. Après avoir passé plusieurs semaines aux soins, le milieu de terrain des Rouge et Noir se porte mieux et s’apprête même à renouer avec la compétition officielle comme il nous l’a confié dans cette interview qu’il nous a accordée. Une interview dans laquelle il nous a parlé de plusieurs sujets.
Tout d’abord, quelles sont vos nouvelles Bouazza ?
Dieu merci, tout se déroule à merveille pour moi, donc je n’ai pas à me plaindre. Au moment où je vous parle, je suis en route pour Alger. J’espère y être dans quelques heures pour pouvoir reprendre le chemin des entraînements avec mes coéquipiers.
Les deux jours de repos accordés par les membres du staff technique ont-ils été suffisants pour vous afin de bien récupérer vos forces ?
Personnellement, ils l’ont été. Nous ne pouvons pas demander plus. Ces 48 heures, nous les avons passées en famille, cela nous a permis de casser la routine et nous éloigner momentanément de la pression que nous vivons quotidiennement. Maintenant, la balle est dans notre camp, c’est à nous de cravacher dur afin que nous soyons prêts pour notre prochaine sortie.
Justement, le serez-vous ?
Il n’y a aucune raison pour que nous ne le soyons pas. Notre prochain match n’est prévu que dans deux semaines. Nous allons avoir assez de temps pour bien le préparer. C’est une rencontre d’une grande importance pour nous, il va falloir savoir la gérer et surtout la bien entamer. Pour réaliser un tel vœu, il faut s’appliquer lors des jours à venir et rester mobiliser jusqu’au 13 septembre.
Le succès décroché à Tizi Ouzou a sûrement libéré les joueurs…
Oui, c’est le cas. Il fallait bien prouver que nous n’étions pas en crise. Cette victoire nous a libérés, nous les joueurs, mais aussi les membres du staff technique. A présent, nous allons continuer notre préparation en toute sérénité. C’est important de travailler dans telles conditions, et nous allons faire en sorte de profiter de chaque instant pour faire le nécessaire afin d’espérer être au top de notre forme lors du jour de la reprise du championnat.
En étant l’un des blessés, cet arrêt vous a été bénéfique, n’est-ce pas ?
Oui, effectivement.
Comment vous sentez-vous à présent ?
Je me sens en super forme. J’ai bien soigné la blessure dont j’ai souffert. A présent, je peux vous assurer qu’elle fait partie du passé et que ce n’est qu’un mauvais souvenir. Je me suis joint à mes coéquipiers en fin de semaine. Mon come-back au sein du groupe s’est super bien passé. Pour moi, c’est un bon signe. Je vais continuer à m’entraîner prudemment tout en espérant retrouver le top de mon niveau le plus tôt possible pour espérer rentrer de nouveau dans les plans du coach.
La compétition officielle vous a sûrement manqué…
Je ne vous le fais pas dire. Enormément, même. Je voulais tant être auprès de mes coéquipiers pour leur filer un coup de main, mais comme vous le savez, cela n’a pas dépendu de moi uniquement. Maintenant que je suis totalement guéri, j’espère être de la partie face au CRB.
Qu’avez-vous à dire à propos de cette rencontre ?
Ce match est un derby. N’importe quel joueur veut prendre part d’un tel rendez-vous. Les joueurs des deux équipes se connaissent bien. Aucune des deux formations ne voudra laisser filer les trois points. Nous allons le jouer à Bologhine, à nous de profiter du fait de recevoir les Belouizdadis pour enchaîner avec un nouveau succès. Un succès qui confirmera que l’USMA se porte bien.
Un incident tragique s’est produit lors de la précédente journée, et là nous faisons allusion au décès tragique d’Albert Ebosse. Quel message adresseriez-vous aux supporters ?
Croyez-moi, j’étais vraiment choqué d’apprendre la nouvelle. C’est vraiment triste et regrettable ce qui s’est passé ce jour-là au stade du 1er-Novembre. J’espère que nous ne vivrons plus jamais un tel drame. Même si je ne l’ai pas connu personnellement, le décès d’Ebosse m’a fait beaucoup de peine surtout que c’est un étranger. Un joueur qui est venu en mission de travail. Je profite de cette occasion pour présenter mes condoléances aux membres de sa famille. Aux supporters, je dirai qu’un tel acte n’honore guère notre pays. La violence ne mène à rien, soyez mûrs et responsables.
