L’emblématique Billel Dziri revient sur son départ de l’USMA. Il affirme qu’il est parti de son plein gré au moment où Haddad lui proposait de poursuivre sa mission.
Confirmez-vous votre limogeage de l’USMA ?
D’abord, je vous confirme mon départ de l’USMA. En fait, le président Haddad m’a demandé de rester pour travailler avec un autre staff, ce que j’ai refusé.
Vous voulez dire que vous n’êtes pas concerné par le limogeage ?
Effectivement, je ne suis pas concerné car Rebbouh Haddad m’a demandé de rester pour poursuivre ma mission avec l’équipe, mais pour l’intérêt de celle-ci j’ai préféré partir, je peux dire que le destin en a voulu ainsi.
Vous ne vous attendiez pas à quitter l’USMA de cette façon ?
Je vous le redis, l’USMA est ma deuxième famille, je ne suis pas parti comme vous dites, figurez-vous qu’ici je rentre et je sors comme je veux, j’ai donné ma vie pour ce club, et personne ne peut m’éloigner du club à qui j’ai donné la moitié de mon existence.
Mais vous quittez le club dans des moments difficiles…
C’est difficile de quitter un club dans la situation de l’USMA actuelle, il y a eu l’arrivée d’un entraineur qui n’a pas pu remettre les choses en marche, mais c’est sûr que l’USMA ira mieux à l’avenir.
Vous avez pris l’équipe en main à quatre reprises sans la moindre défaite, votre commentaire ?
J’ai été chargé de le faire, et je n’ai fait que mon travail, et tout le monde peut l’attester, c’est grâce à tout le monde que j’y suis parvenu, c’est un honneur que de servir le club de cœur car c’est une partie de moi-même.
Les gens se sont demandés à quoi bon ramener un vieil entraineur alors que vous avez effectué du bon boulot ?
C’est comme ça, la direction l’a recruté pour une mission, mais ça n’a pas marché comme on le voulait, et l’entraineur en chef est maitre de ses décisions, et consulte le staff quand il en a besoin.
Vous n’avez pas souhaité être à la tête de la barre technique, vu les bons résultats obtenus ?
C’est clair, tout jeune entraineur ambitieux le veut, j’ai eu cette occasion de driver un grand club comme l’USMA avec de bons résultats, c’est grâce à tout le monde, j’ai souhaité continuer comme entraineur en chef, mais le destin en a voulu autrement.
Certains affirment que Dziri ne se donne pas à fond quand il est adjoint, contrairement à ce qu’il fait quand il est seul. Qu’en est-il ?
C’est normal, car quand on est le chef, on assume tout, et on fait tout pour réussir. Mais quand je suis adjoint, je propose et c’est tout, et c’est à l’entraineur en chef de décider, il n’est pas obligé de prendre mes conseils ou propositions en considération.
Peut-on voir l’USMA gagner la C1 ?
Bien sûr, comme l’ESS, il faut profiter de cette occasion pour y parvenir, et faire bonne figure dans cette épreuve.
