Le nouveau meneur de jeu de l’USMA compte s’investir totalement avec sa nouvelle équipe. Il est prêt à tenir son nouveau rôle, et il ne pense même pas à l’équipe nationale. En fait, Djediat ne comprend pas certaines pratiques chez les Verts.
Vous arrivez toujours à tenir le coup pendant ce mois de Ramadhan où c’est de plus en plus dur ?
C’est vrai, c’est vraiment difficile de se préparer pendant le mois de Ramadhan, mais est-ce que nous avons le choix ? On n’y peut rien, la programmation du championnat fait que toutes les équipes doivent se préparer pendant ce mois-là. C’est cela la vie d’un joueur, il y a le positif, mais il y a aussi le négatif.
Pensez-vous que vous serez en retard dans la préparation par rapport à vos coéquipiers du fait que vous n’avez pas débuté le stage ensemble ?
Non, je ne crois pas. Je n’ai pas raté beaucoup de séances, quelques unes seulement. Et puis, le coach a réservé un programme spécial pour les retardataires afin qu’ils puissent rattraper les autres. Non, je ne pense pas que cela puisse constituer un quelconque problème.
Votre venue à l’USMA répond à un manque flagrant dans l’animation du jeu. Pensez-vous pouvoir tenir ce rôle ?
L’USMA n’a pas recruté que Djediat. Elle a fait venir plusieurs autres joueurs qui ont un très bon niveau et qui vont tous contribuer à la réussite de l’équipe.
Vous n’avez pas encore répondu à la question …
En vérité, je me suis habitué à ce rôle qui était le mien à l’ESS et à l’ASO, avec toute la pression qu’il peut engendrer, et j’espère que je réussirai à le faire à l’USMA où toutes les conditions nécessaires sont réunies. Il faut profiter de cette situation et de ces conditions que beaucoup de clubs n’ont pas.
En rejoignant l’USMA, quel était votre objectif ?
Un joueur qui est habitué à jouer les premiers rôles ne peut pas revoir ses ambitions à la baisse. Des joueurs comme Lemmouchia, Bouazza et Yalkhlef qui sont venus de Sétif, Meftah de la JSMB ou moi-même qui viens de remporter le titre de champion, ne peuvent pas jouer autre que les premiers rôles. Nous sommes tous là pour un même objectif, jouer le titre.
Il se dit ça et là que votre nom figurait sur une liste du nouveau sélectionneur. Etes-vous au courant ?
Vous allez rire et vous allez être surpris si je vous disais une chose. L’équipe nationale ne m’intéresse pas comme peut m’intéresser l’équipe où je joue. Je pense toujours à l’intérêt de mon équipe, je veux qu’elle soit toujours au devant de la scène. Je n’ai pas beaucoup d’espoirs de pouvoir faire partie un jour de l’effectif de la sélection nationale. C’est pour ça que je ne pense qu’à mon équipe que je fais passer en priorité.
Par rapport à la saison que vous venez d’accomplir à Chlef, vous ne vous attendiez pas à une convocation chez les Verts ?
Cela ne se passe qu’en Algérie. Un joueur qui fait une superbe saison, qui a un rendement régulier et qui a été de surcroît sacré champion se retrouve en dehors de la liste…(Il s’arrête). Je ne peux pas dire plus, sinon je risque de déraper. Je laisse seulement ces gens à leur conscience.
Mais le nouveau sélectionneur vient de rouvrir les portes en donnant la chance à tout le monde…
Moi je veux savoir une chose : sur quelle base choisit-on les joueurs pour les sélectionner, c’est tout. Un joueur qui fait au grand max un ou deux matchs corrects dans la saison est appelé régulièrement en sélection, tandis que celui qui fait une saison explosive avec un rendement régulier durant toute l’année, un titre à la clé en plus, est ignoré. Je m’arrête là et je vous laisse le soin de juger.
Vous pensez que vous avez été lésé, c’est cela ?
Franchement, quand on fait une aussi grande saison avec l’ASO, que peut-on demander de plus à un joueur ? Si vous avez des réponses, je veux bien les connaître.
Et vous dites que vous ne pensez plus à l’Equipe nationale…
J’ai été poussé à ne plus y penser.
Vous ne vous êtes pas dit qu’il y a une chance, en rejoignant l’USMA, d’être appelé en EN ?
Non, mon objectif avec l’USMA est de gagner le titre, de rester au plus haut niveau et de regarder toujours vers l’avant.
Ce titre de champion que vous avez gagné la saison passée avec l’ASO, vous comptez le conserver ?
Absolument. J’ai beaucoup gagné avec l’Entente de Sétif, puis je suis parti à Chlef où j’ai gagné le titre de la saison écoulée, sachant que c’est une première dans l’histoire de l’ASO, et je veux être aussi un porte-bonheur pour l’USMA qui devra retrouver son statut d’antan.
Supporters-Renard
Nous avons indiqué dans notre édition d’hier qu’Hervé Renard a dû interrompre la séance de dimanche dernier, celle de l’après-midi, en raison de la présence de nombreux supporters venus ce jour-là assister à l’entraînement des Rouge et Noir. Le coach usmiste s’est vu obliger, en effet, d’aller poursuivre la séance en salle. Ce n’est pas la présence des supporters qui dérange, mais parfois leur présence empêche les joueurs de se concentrer sur leur travail, surtout quand ils s’approchent trop du terrain, d’où ils peuvent même toucher les joueurs. C’est ce que Renard n’a pas toléré et le lendemain lundi, il a failli refaire la même chose. C’est d’ailleurs une des raisons qui pousse le coach à ne pas programmer de séances sur les terrains du centre Leonard-de-Vinci. Et afin d’éviter les problèmes, Renard a décidé de baliser le terrain en le délimitant par de petites barrières devant l’accès qui mène à l’aire d’entraînement. Ainsi, les supporters seront loin des joueurs, et en même temps, il ne les privent pas d’assister à la séance.
Renard interdit l’accès au terrain
Toutefois, le coach usmiste a dû péter les plombs lorsqu’il a aperçu trois ou quatre supporters pénétrer jusqu’au terrain en accédant par une petite porte qui n’a pas été fermée. Les supporters en question n’étaient pas au courant de la décision du coach et ne savaient pas qu’on avait balisé les lieux. Renard a ordonné de les faire sortir et, pendant ce temps-là, la séance a été interrompue. On a donc mis d’autres barrières devant la petite porte et la séance a repris. Les choses se sont bien déroulées après avec toujours un bon nombre de supporters, mais tenus à distance cette fois-ci.
Les supporters ne comprennent pas trop le coach
A la fin de la séance, les joueurs n’ont pas quitté le terrain par le grand accès où ils ont l’habitude de passer. Leur entraîneur leur a ordonné de passer par le petit accès qui mène directement à l’hôtel pour ne pas croiser les supporters qui peuvent les retarder à aller rejoindre leurs chambres pour se doucher et se changer avant le f’tour. Mais cette façon de faire n’a pas plu à certains supporters, les plus proches de l’équipe notamment, ceux qui assistent quotidiennement aux séances d’entraînement chaque année. «On ne fait rien de mal pourtant. C’est la seule période de l’année où on peut voir l’USMA et discuter avec les joueurs. Ils partiront dans quelques jours et on les reverra plus. On fait rien de mal, on veut juste assister aux entraînements et bavarder un peu avec les joueurs après le travail, c’est tout», nous ont-ils fait remarquer.
Charchar rejoint le groupe
Le nouveau secrétaire de l’USMA, Abdallah Charchar, a rejoint le groupe à Lisses après le départ de Salah Allèche. Il était arrivé lundi et devrait rester avec l’équipe jusqu’à la fin du stage.
