USMA : Casa-Douala,oh, que c’est long !

USMA : Casa-Douala,oh, que c’est long !

Une fois au Maroc, les membres de la délégation usmiste ont passé quatre heures d’escale avant d’embarquer pour le Cameroun. Ce n’est qu’à 21h15 qu’ils ont quitté la salle où ils ont passé toute cette durée pour prendre leur place à bord de l’avion dans lequel ils ont fait le trajet de Casa à Douala. Il a fallu ensuite quelques minutes pour que tous les passagers se mettent en place et que  les membres de l’équipage donnent leur O.K. pour décoller. C’est donc à cet instant-là que la seconde partie de ce long voyage a débuté.

L’avion a décollé à 21h40



L’équipage de l’avion ayant constaté que tout était O.K., c’est à 21h40 que l’appareil de la Royal Air Maroc a quitté le royaume chérifien pour Yaoundé comme destination. Une destination pour laquelle les passagers de l’avion ont dû patienter pendant 4h avant d’y arriver.

La plupart ont dormi pendant le trajet, d’autres ont préféré se raconter des anecdotes

Lors de voyage Casablanca-Douala, la plupart des membres de la délégation ont piqué un petit somme. D’autres, par contre, n’ont pas pu fermer les yeux à cause du bruit des réacteurs de l’avion. Ils ont donc préféré se raconter des anecdotes et papoter pour s’occuper le temps d’arriver à leur destination.

2h55 : arrivée à Yaoundé

De Casablanca, l’avion de la RAM devait faire un raccroché par Yaoundé avant de reprendre le trajet pour Douala. Cet arrêt devait durer 40 min et les passagers pour Douala n’avaient pas le droit de quitter l’appareil, et c’est à 2h55 que l’hôtesse de l’air a annoncé l’arrivée à Yaoundé.

A cause du brouillard, l’avion n’a pas atterri

Alors que certains passagers de l’avion se préparaient pour descendre à Yaoundé et d’autres de rester 40 min de plus dans leurs sièges à attendre que l’appareil décolle encore une fois, l’hôtesse de l’air est intervenue une nouvelle fois pour annoncer qu’à cause du brouillard, il était impossible d’atterrir et qu’il fallait rester 30’ de plus dans les airs avant de faire une seconde tentative. Une tentative qui n’a pas abouti puisque une demi-heure après, elle a annoncé qu’il n’y aura pas d’arrêt à Yaoundé.

3h40 : enfin à Douala !

Le fait qu’ils n’ont pas observé une halte à Yaoundé a permis aux membres de la délégation usmiste d’arriver à Douala plus tôt que prévu. C’est à 3h40 que les Rouge et Noir ont été informés qu’ils étaient à Douala et qu’il ne fallait que quelques instants pour que l’avion se pose une nouvelle fois sur le territoire camerounais. Une nouvelle accueillie avec joie, et les applaudissements de certains joueurs l’a prouvé.

4h10 : départ pour l’hôtel

Une fois à l’aéroport international de Douala, les membres de la délégation ont fait les démarches administratives nécessaires avant de se présenter dans le hall pour récupérer leurs bagages. Après l’avoir fait, ils ont rejoint un minibus de l’hôtel et un autre mis à leur disposition par les dirigeants des Panthères du Ndé qui les ont transportés à l’hôtel.

Un membre de l’ambassade et un dirigeant des Panthères à l’accueil

Les membres de la délégation usmiste ont trouvé, hier matin, à leur accueil à l’aéroport de Douala, Abdelhalim Bouayache, un membre de l’ambassade d’Algérie à Yaoundé à leur accueil. Ce responsable s’est présenté au moment où les Usmistes étaient en train de mettre leurs bagages dans les minibus pour regagner l’hôtel Somatel. En plus de ce membre de l’ambassade, nous avons noté la présence de deux dirigeants des Panthères également qui ont escorté les Rouge et Noir jusqu’à l’hôtel.

La presse marocaine parle de la qualification de l’USMA

Durant le vol Casablanca-Douala, des journaux ont été offerts aux passagers. En feuilletant l’un d’entre eux, un Marocain a été surpris de voir un article sur l’USMA alors que quelques minutes auparavant, il nous a demandé des informations à propos de la délégation. Un article consacré à la qualification des Rouge et Noir pour la finale de l’UAFA Cup.

Une réunion à 13h45

Les membres du staff technique ont tenu hier une réunion technique. Cette réunion s’est déroulée dans la salle de conférence de l’hôtel à partir de 13h45 durant laquelle Dziri et les autres adjoints de Courbis ont fait savoir aux joueurs ce qu’ils attendent d’eux ce samedi.

Pas satisfaits des conditions d’hébergement au départ

Les Rouge et Noir ont menacé de quitter l’hôtel

Grosse fut la déception des membres de la délégation usmiste une fois qu’ils ont découvert les chambres d’hôtel où ils seront hébergés durant leur séjour à Douala. Jugées trop étroite pour deux personnes, les responsables du club et à leur tète le chef de délégation, Mourad Belouchrani et Mustapha Laroussi ont demandé aux dirigeants des Panthères du Ndé de vite trouver une solution, sinon ils n’allaient pas hésiter à demander aux joueurs de remonter dans le minibus et repartir soit vers l’aéroport ou à l’ambassade. Des menaces qui ont mis les Camerounais dans une situation délicate.

Les joueurs sont sortis tous dehors après qu’ils se soient impatientés

Voyant que la situation ne s’est pas débloquée après plus d’une demi-heure de leur arrivée à l’hôtel Somatel, les joueurs ont quitté la réception et c’est ce qui a rendu la situation plus compliquée puisque ayant eu vent que les chambres ne sont pas très spacieuses. Ils ont fait part de leur envie de changer d’hôtel mais en fin de compte une solution a été trouvée. Les dirigeants de l’USMA et ceux des Panthères se sont mis d’accord pour que chaque membre de la délégation prenne une chambre single et c’est ce qui a dénoué cette mésentente au grand soulagement des camarades de Feham qui n’avaient envie que d’une seule chose : dormir.

Des fleurs pour les Usmistes

Les responsables du club camerounais ont hangé le lieu d’hébergement des Usmistes à la dernière minute et c’est ce qui n’a pas été du goût des Algérois. Mais les dirigeants des Panthères leurs ont fait savoir que c’est la Fecafoot qui est à l’origine de cette décision puisque c’est eux qui prennent en charge les frais d’hébergement des équipes visiteuses et que la présence des arbitres dans l’hôtel où ils comptaient leur réserver a encore rendu la possibilité de changer d’hôtel à 5h du matin impossible. Hors d’eux, il a fallu une heure pour régler ce problème. Une fois réglé, les Camerounais ont remis un bouquet de fleurs au chef de la délégation pour prouver leur bonne foi. Un geste qui a fait tout rentrer dans l’ordre et oublier la mésentente qui a eu lieu quelques minutes auparavant.

Trois supporters koweïtiens lancent la finale à Casa

Présents à Casablanca pour soutenir leur équipe favorite face au Raja mercredi, trois supporters d’Al-Arabi se trouvaient au même moment que les Usmistes à l’aéroport Mohammed V avant-hier soir. Profitant de cette présence, ces jeunes Koweitiens n’ont pas trop tardé pour lancer la finale de l’UAFA Cup une fois qu’ils ont su que les joueurs présents dans la salle d’embarquement n’étaient autres que ceux du prochain adversaire de leur club favori en Coupe Arabe. Sympathiques, les trois supporters de qui nous nous sommes rapprochés nous ont confié qu’ils seront heureux de venir soutenir leur équipe à Alger du moment qu’ils sont sûrs qu’elle aura le dernier mot et remportera le trophée au final. Des propos qui affichent les ambitions des Koweitiens pour certains, et provocateurs pour d’autres. Conscients que le match ne se jouera que sur le terrain, les Usmistes ont donné donc rendez-vous à ces supporters le 24 avril, date du match aller qui se jouera à l’extérieur.

Ils se sont pris en photo avec Hanifi

Aux anges après que leur club favori a pu éliminer le Raja chez lui et devant ses supporters, les trois Koweitiens nous ont demandé de les prendre en photo avec des joueurs de l’USMA et c’est avec Salim Hanifi qu’ils ont pu échanger quelques mots vu qu’il était le premier à les croiser. Ce n’est donc qu’une fois qu’ils ont eu leur photo souvenir qu’ils ont embarqué pour leur pays.

Shopping et Internet pour s’occuper pendant l’escale

Ce n’est en fin de compte qu’après deux heures de vol que l’avion de la RAM a atterri sur le territoire marocain. Quelques minutes après ont été suffisantes pour que les membres de la délégation usmiste soient dans la salle d’embarquement de l’aéroport Mohammed V afin de passer les quatre heures d’escale. Sachant qu’ils ont assez de temps à leur disposition avant d’embarquer pour le Cameroun, les joueurs ont préféré chacun de son côté de se débrouiller à sa manière pour s’occuper. Si certains ont préféré faire les boutiques, d’autres ont pris attache avec leurs familles et leurs proches par Internet.

Djediat a écourté sa séance

Souffrant d’une légère blessure au niveau de la cuisse, Djediat n’est pas allé au bout de la séance d’entraînement d’hier. En effet, le milieu de terrain offensif des Rouge et Noir, et au moment où ses coéquipiers faisaient des exercices techniques, a quitté le groupe pour appliquer un programme spécial sous l’œil attentif du Dr Ladj.

Bayle toujours en contacts avec Courbis

Même s’il n’a pas été du voyage, Roland Courbis reste attentif à tout ce qui se passe à Douala. Le premier responsable de la barre technique est, en effet, en contacts permanents avec Jacques Bayle. C’est en tout cas ce que nous avons constaté vu les nombreuses communications que les deux hommes ont eues depuis que la délégation est arrivée au Cameroun.

Seguer s’est plaint de douleurs au mollet

Mohamed Seguer s’est plaint de quelques douleurs au niveau du mollet. Il a fallu l’intervention d’un membre du staff médical pour lui faire un massage, qui lui a permis de réintégrer une nouvelle fois le groupe. N’ayant rien de grave, le n° 48 sera d’attaque cet après-midi face aux Panthères du Ndé.

Le stade se situe à 20 min de l’hôtel…

Voulant savoir à combien de temps se situe le stade de l’hôtel, les responsables de l’USMA ont posé la question a leurs homologues camerounais, et ces derniers leurs ont répondu qu’il n’était pas loin de leur lieu d’hébergement et qu’il fallait 20’ par bus pour y être.

…Il dispose d’une pelouse synthétique

Le stade qui abritera la rencontre de cet après-midi dispose d’une pelouse synthétique. Une pelouse que les joueurs de l’USMA ont pour habitude d’y évoluer, mais la seule différence celle du stade de Douala est plus dur que celle de Bologhine qui a été refaite, pour rappel, lors de la trêve hivernale.