Faisant partie des joueurs que Rolland Courbis avait écartés, après la défaite concédée par ses coéquipiers à El Eulma, Brahim Boudebouda, qui n’a pas été retenu lors des trois dernières rencontres de son équipe, a accepté de rompre le silence, pour la première fois depuis qu’il a perdu sa place, en choisissant Le Buteur pour le faire.
Vous n’avez plus été convoqué depuis la huitième journée, comment avez-vous vécu votre mise à l’écart ?
Ça n’a pas été facile pour moi, je vous l’assure. Ce fut une période compliquée à vivre et ça aurait été le cas pour n’importe quel autre joueur à ma place. C’est difficile de s’entraîner tout au long de la semaine, de fournir des efforts à chaque séance puis se retrouver écarté pour le match du week-end. Que voulez-vous que je fasse ? J’ai pris mon mal en patience. J’ai continué à travailler tout en espérant que cette situation change. Jusque-là, je n’ai rien vu venir, mais j’espère que les prochains jours seront meilleurs.
Votre cas est spécial, puisque contrairement à Djediat, Gasmi et Feham, vous n’avez pas été aligné face au MCEE. Quelles sont les raisons de cette mise à l’écart ?
Vous allez être surpris peut-être, mais croyez-moi, il n’y en a aucune. S’il y en avait une, seul Courbis doit la connaître parce qu’à mon niveau, je suis sûr que je n’ai rien fait pour mériter un tel sort.
Peut-être que l’ex-coach n’a pas aimé une réaction de votre part…
(Il nous coupe)Vous l’avez bien souligné, je n’ai pas été aligné à El-Eulma. J’ai suivi le match à partir du banc des remplaçants. Je n’ai pas cessé de soutenir mes coéquipiers. Je n’ai rien fait pour mériter un tel traitement. J’ai longtemps réfléchi et je n’ai à aucun moment trouvé la vraie raison de cette mise à l’écart. Je me suis toujours comporté en joueur professionnel. Je ne suis pas un joueur à problèmes. J’entretiens de bonnes relations avec tout le monde, aussi bien avec les membres du staff qu’avec les dirigeants et même les supporters. J’ai longtemps réfléchi, mais je n’ai à aucun moment trouvé de réponse à mes questions.
Pourquoi n’êtes-vous pas allé demander directement des explications à Courbis ?
Je comptais le faire, mais en fin de compte, il a quitté son poste. Il a quitté le club emportant avec lui le secret de cette mise à l’écart. Je l’ai toujours respecté. Nous avons toujours eu de bons rapports, donc je ne sais pas ce qui a changé la donne ces derniers temps.
Etes-vous rancunier envers lui après cela ?
C’est dur de vivre une telle situation. Je ne vous le cache pas, j’ai été affecté moralement un certain temps, mais heureusement que j’ai reçu le soutien nécessaire de la part de mes amis et surtout de mes coéquipiers. Après chaque séance, ils venaient me voir pour me dire que je n’avais rien à me reprocher et qu’il fallait que je continue à me donner à fond afin de maintenir ma forme, en attendant que ma situation change. J’ai vécu une période difficile, mais aujourd’hui, je ne lui en veux pas. Je profite d’ailleurs de cette occasion pour lui souhaiter une bonne chance pour la suite de sa carrière.
La venue de Velud va tout relancer, êtes-vous prêt à retrouver votre place ?
Bien sûr ! Je ferai tout mon possible pour renouer le plus tôt possible avec la compétition officielle.
Avez-vous songé à quitter le club lors du prochain mercato ?
Ça ne sert à rien de répondre à une telle question parce que pour le moment, je n’ai qu’une seule envie : retrouver ma place et enchaîner les matches, afin de retrouver le sourire. J’ai envie de rejouer, d’apporter un plus à l’USMA et contribuer aux prochains succès de mon équipe, comme cela a été le cas lors des deux finales que nous avons remportées au mois de mai passé.
Après la défaite à El-Eulma, avez-vous pensé que l’USMA n’était plus en course pour le titre ?
Le doute commençait à s’installer, mais nous avons pu le chasser. Nous sommes revenus en force ces derniers temps et ça m’a fait un énorme plaisir de voir mes coéquipiers enchaîner les bons résultats, même si je n’étais pas concerné par les trois derniers matchs. A présent, nous ne sommes qu’à deux points des co-leaders. Nous avons un bon coup à jouer lors de la phase retour et nous allons défendre nos chances à fond.
Vous allez effectuer un stage de cinq jours en Tunisie. Qu’avez-vous à nous dire à ce sujet ?
Nous n’irons pas à Sousse pour passer des vacances, mais pour travailler. Ça sera une occasion pour le nouveau coach de découvrir le groupe. De notre côté, nous les joueur ferons en sorte de lui faciliter la tâche et de profiter de chaque jour pour recharger les batteries, avant d’aborder les cinq prochaines rencontres. Il y aura quatre matchs en Ligue 1 et un en Coupe d’Algérie, il va falloir réaliser le meilleur parcours possible.
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Djediat, un papa très heureux !
S’il était bel et bien présent au rendez-vous pour accompagner le reste du groupe en Tunisie pour ce stage de 5 jours, Djediat était très heureux d’assister à la naissance de sa fille Nihel Farah, avant-hier lundi. C’est donc avec un moral au beau fixe que le milieu de terrain usmiste s’est présenté à l’aéroport, laissant sa femme et sa petite princesse en de bonnes mains.
Il a été chambré par ses coéquipiers
En plus de recevoir les félicitations de toute la délégation usmiste, Djediat a été aussi chambré par ses coéquipiers qui ont exigé de goûter à la tamina pour un tel événement. Le collectif du Buteur souhaite un prompt rétablissement à la maman et une longue vie à la charmante Nihel Farah.
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Des Tunisiens se sont renseignés auprès des Usmistes
Présents à l’aéroport, quelques Tunisiens n’ont pas hésité à se rapprocher des joueurs afin de leur demander plus de détails sur leur séjour en Tunisie, mais surtout s’ils disputeront une rencontre amicale face à une grande formation tunisienne. A noter que les Usmistes ont aussi accepté de prendre des photos souvenir avec quelques passagers, alors qu’un supporteur de l’USMH, nullement au courant de l’actualité footballistique, a demandé de voir les joueurs internationaux usmistes, ce qui a fait rire les présents.
Dziri et Séne étaient présents lors du dernier stage effectué en Tunisie
Sept éléments parmi le groupe actuel ont déjà pris part au dernier stage effectué en Tunisie. Au niveau du staff technique, deux membres ont, eux aussi, été présents lors de ce séjour qui a durée du 7 au 15 janvier 2012. Il s’agit de Billel Dziri et Armand Séne. Les deux hommes ont fait partie du staff de Didier Ollé-Nicolle, Ighil, Gamondi, Courbis et collaborent à présent avec Hubert Velud.
Tunis-Sousse en 1h40
Le trajet entre la capitale tunisienne et la ville de Sousse aura duré 1h40 pour la délégation usmiste. Certains en ont profité pour dormir, d’autres pour écouter de la musique.
Le staff a perdu ses bagages
Petite mésaventure pour le staff technique usmiste qui a perdu l’un de ses bagages. Les responsables ont fait les démarches nécessaires pour récupérer la valise égarée.
La dernière nuit à Tunis
Comme le retour au pays est prévu pour dimanche prochain, la délégation usmiste quittera son lieu de stage la veille et passera la nuit dans la capitale tunisienne, afin d’éviter tout risque de rater le vol du retour.
1er entraînement ce matin
Après une bonne nuit de sommeil, les coéquipiers de Laïfaoui entameront le travail ce matin. La séance est prévue à 10h.