Ayant pour mission de faire oublier aux supporters le départ de Darfalou, le natif d’Oran nous a accordé plusieurs minutes hier en début d’après-midi durant lesquelles il a évoqué plusieurs sujets. Ecoutons-le.
Vous êtes ici à Nairobi depuis presque 24h, comment avez-vous trouvé les lieux ?
Personnellement, je commence à les découvrir petit à petit. Jusque-là tout se passe bien. Nous sommes mis dans de bonnes conditions, l’hôtel dispose de toutes les commodités nécessaires pour que nous ne manquions de rien, donc nous n’avons pas à nous plaindre. L’autre point positif est incontestablement le climat. Il fait bon, alors que nous nous attendions qu’il fasse chaud, ce n’est pas le cas et j’espère que ça durera le plus longtemps possible car cela nous fera certainement du bien de travailler dans une telle fraicheur.
Avez-vous récupéré vos forces après le long voyage effectué d’Alger jusqu’à la capitale kenyane passant par Doha ?
C’est vrai que ça n’a pas été facile pour nous de faire un tel déplacement. Nous étions extrêmement fatigués à notre arrivée ici mais par la suite nous avions eu le temps qu’il faut pour récupérer. A présent, je me sens bien et je suppose que c’est le cas aussi pour mes coéquipiers. Nous allons nous remettre au travail rapidement et ce sera à nous de faire ce qu’il faut pour que ce stage soit une totale réussite. Nous ne sommes pas en vacances et nous ferions ce qu’il faut afin que nous soyons prêts pour la reprise.
Ce stage est votre deuxième cet été, comment comptez-vous l’aborder ?
Comme le premier, c’est-à-dire avec tout le sérieux qu’il faut afin de faire du bon boulot et espérer en tirer le maximum de bénéfices. Cette période est cruciale pour la suite de la saison, c’est pour cette raison qu’il faudra se donner à fond. Nous sommes ici pour travailler et nous appliquerons à la lettre le programme du coach tout en priant pour que nos efforts soient bien récompensés.
En évoquant le premier stage, êtes-vous satisfaits du travail fait à Gammarth ?
Oui. En tout cas, c’est ce que je pense. Nous avons fait du bon boulot. Lors de ce stage, nous avons également disputé deux rencontres amicales. Nous avons fait preuve d’un grand sérieux, maintenant il faut regarder vers l’avant et poursuivre ce que nous avons débuté car la suite du chemin est encore longue. Il faut cravacher dur pour tenter de faire la différence à chaque fois face à nos adversaires.
L’USMA a perdu ses deux rencontres amicales en Tunisie, qu’avez-vous à nous dire à ce sujet ?
Pour moi, cette situation n’est pas alarmante. Je demande aux supporters ne de pas s’inquiéter. C’est des matchs à zéro point. Je pense que le plus important est de bien appliquer les consignes et faire le job sur le terrain, ensuite les résultats viendront, j’en suis certain. Nous sommes qu’en début de parcours, et puis c’est en enchainant les confrontations que nous serions meilleurs. On ne peut pas juger une équipe parce qu’elle s’est inclinée en amicale, attendant le début de la nouvelle saison pour nous juger.
Sur le plan personnel, comment s’est passée votre adaptation ?
Je n’ai pas eu de problème pour me fondre dans le groupe car je connaissais la plupart des joueurs avant même d’opter pour ce club. Je les ai croisés sur les terrains mais aussi en dehors ainsi qu’en sélection. Je me sens à l’aise et je suis heureux de faire partie de ce groupe. Un bon groupe qui aura inch’Allah son mot à dire.
Les supporters ainsi que les responsables du club misent beaucoup sur vous pour remplacer Darfalou, est-ce que ça vous met une pression supplémentaire ?
Avant de vous répondre, j’aimerais souhaiter une bonne chance pour Oussama. Pour revenir à votre question, je dirais que non ça ne me perturbe pas. Je sais ce que je vaux et si j’ai accepté de relever ce défi, c’est parce que je sais que ce club peut m’ouvrir à nouveau les portes de la sélection. La confiance des Usmistes m’honore et tout ce dont j’ai envie, c’est de faire de mon mieux pour être à la hauteur. Je suis un compétiteur, je me battrai à fond afin de réussir ce pari.
Vous êtes resté une longue période loin des terrains, Zakaria Benchaa sera-t-il prêt pour la reprise ?
Oui, je me sens bien. Je ne vois aucune raison pour que je ne le sois pas. Je me donne à fond. Je préfère m’arrêter là car j’ai envie de répondre à une telle question par les prestations que je livrerai sur les terrains.
La semaine prochaine, l’USMA renouera avec la compétition officielle et ce sera à Kigali. Seriez-vous prêts pour ce rendez-vous ?
Je l’espère. C’est une sortie d’une grande importance pour nous, nous sommes appelés à bien gérer cette partie contre le Rayon Sports. Notre mission sera difficile certes, mais nous irons là- bas pour arracher les trois points. Nous n’allons pas faire tout ce voyage pour rien, ça je peux vous l’assurer.
A cause d’un manque de licence libre, vous n’allez pas être concerné par ce match. Est-ce que ça vous déçoit ?
Je voulais être présent, mais ce ne sera pas le cas. Je me contenterai de soutenir à fond mes coéquipiers. Je serai de tout cœur derrière eux et je ferai ce qu’il faut pour bien les motiver.
Votre équipe luttera sur quatre fronts, comment comptez-vous gérer cette situation ?
Il ne faut pas griller les étapes, il faut gérer match par match. Nous savons que nos supporters attendent beaucoup de nous et nous ferons en sorte de les rendre fiers et heureux. Ce ne sera pas facile de lutter sur autant de fronts mais nous défendrons à fond nous couleurs, vous pouvez en être sûr.
Avez-vous fixé vos objectifs pour cette nouvelle saison ?
Je suis dans un grand club, et si j’ai fait un tel choix, c’est pour gagner des titres. J’ai envie de me distinguer et surtout retrouver ma place en Equipe nationale. Ça me tient vraiment à cœur de retrouver la sélection, ensuite je suis du genre à ne pas me fixer des limites. Tout ce qui est bon à prendre, je le prendrai.
