Le transfuge du CAB, Benamara, ne tari pas d’éloges sur ses nouveaux coéquipiers et son nouveau club. Il dit qu’il a été agréablement surpris par l’ambiance qui règne, contrairement à ce qu’on dit ailleurs.
Comment avez-vous trouvé votre nouvelle équipe ?
C’est un club très organisé, un club professionnel au sens propre du terme. Mais ce qui m’a frappé en arrivant, et après avoir vécu avec ce groupe toute cette période, c’est la modestie des joueurs. Avant de venir, on m’a dit qu’à l’USMA il y a des joueurs qui se comportent comme des stars et qui prennent les autres de haut. Mais ce que j’ai découvert, c’est tout à fait le contraire. Ce sont des joueurs humbles et très modestes. Ils sont naturels et leur comportement est très correct envers les autres. Je suis agréablement surpris et très content d’être là.
Après que vous avez signé votre contrat, on a parlé de l’arrivée imminente de Hachoud et en même temps de la possibilité de vous prêter. Comment avez-vous vécu cela ?
Je vais vous surprendre en vous disant qu’à cette époque, c’est-à-dire au moment où on parlait de l’arrivée de Hachoud à l’USMA, il était avec moi à Béjaïa. Nous avons passé une semaine de vacances ensemble. C’est un très bon ami à moi, c’est même un frère. Je n’ai guère été touché par ce qui a été dit car je suis quelqu’un qui croit au destin. S’il était écrit que je n’allais pas jouer à l’USMA, on n’aurait pas pu changer le cours des choses. Même si Hachoud était venu, il serait resté toujours mon ami, rien n’aurait changé.
De quoi discutiez-vous pendant cette semaine que vous avez passée ensemble ?
De ce sujet bien sûr. On disait que tout est une question de mektoub, et s’il était venu, j’airais été content pour lui et je l’aurais chaleureusement accueilli.
Que pensez-vous de l’endroit où vous effectuez votre stage ?
Il faut savoir que nous ne sommes pas venus pour faire du tourisme pour chercher un lieu bondé de monde. Personnellement, je trouve que cet endroit est idéal pour effectuer un bon travail, d’autant que le climat aide à bien travailler, contrairement à l’Algérie où il fait très chaud en ce moment. Il faut en profiter pour bien charger les batteries. On ne trouvera pas un meilleur endroit pour le faire.
Comment les choses se passent pour vous jusque-là ?
Je crois que nous nous sommes dépensés un peu sur le plan physique durant cette première semaine, et l’on s’attend à ce que la deuxième partie de ce stage soit un peu plus chargée, ou du moins avec le même volume de travail. Ce qui est bien, c’est que ce travail physique a eu lieu avant le mois de Ramadhan où il n’est pas toujours évident de fournir beaucoup d’efforts. Pendant ce mois, le travail va être certainement ordinaire et cela va nous permettre de jouer quelques matchs amicaux pour travailler les automatismes et mieux se connaître sur le terrain.
Vous dites que le plus gros du travail se fait pendant ce stage, mais il vous reste plus de 40 jours de préparation. N’appréhendez-vous pas la routine ?
Non, pas du tout. Je trouve que la longue intersaison permet de bien se préparer, contrairement aux saisons précédentes où l’intersaison ne dépassait pas un mois et quelques jours. Elle ne suffisait pas et la preuve, c’est que tous les entraîneurs, si vous l’avez remarqué, répétaient le célèbre refrain, «attendez-nous à la sixième ou septième journée». Cela prouve que leurs équipes n’étaient pas prêtes. Cette année, ils ont tout leur temps pour travailler tous les aspects, physique, technique et tactique. Cette longue période permet de tout mettre au point avant d’aborder la compétition.
Comment avez-vous trouvé le travail avec Gamondi ?
Il faut savoir que chaque entraîneur à sa méthode. Avec celle de Gamondi, nous avons découvert des choses nouvelles et c’est toujours bien d’apprendre. Ce qui est important, c’est qu’on doit lui faciliter le travail et l’aider à réussir cette préparation afin que l’équipe soit prête à la compétition.
Ne pensez-vous pas que le fait d’avoir bouclé très tôt son recrutement l’USMA a pu entamer sa préparation bien avant les autres ?
Oui, c’est sûr et c’est pour cette raison aussi que je vous ai dit que c’est un club très organisé, et ce n’est pas moi qui va vous apprendre cela.
Vous êtes un des nouveaux venus, et en tant que tel, comment voyez-vous la concurrence au sein de l’USMA cette saison, sachant qu’à chaque poste il y a au moins deux éléments ?
Je crois que la direction du club a tiré les leçons de la saison dernière où l’effectif souffrait d’un manque à plusieurs postes. Cette année, les responsables ont pensé à résoudre ce problème puisque l’expérience de la saison passée leur bien servi. Maintenant, c’est à chaque joueur de se donner à fond pour mériter sa place et je trouve que c’est bénéfique pour l’équipe.
D’aucuns pensent que vous êtes natif de Batna, est-ce vrai ?
Non je suis venu du CAB, mais je ne suis pas natif de Batna, ni de Annaba comme certains le pensent. Je suis de Guelma et je ne suis pas un enfant de l’Espérance, mais d’un club qui a pour nom Boumahra Ahmed. J’avais rejoint l’AS Khroub en étant très jeune et j’ai pu jouer en senior alors que j’étais encore junior.
Et après l’ASK ?
Je suis parti à Skikda où j’ai joué une saison, puis à Aïn Beïda avant de rejoindre le CAB où je suis resté trois saisons. Aujourd’hui, je suis à l’USMA.
Au un moment donné, votre nom avait circulé au sein de la fédération où le staff technique national semblait intéressé par votre profil. Un commentaire ?
J’ai été très heureux. Le fait qu’on ait pensé à moi, ne serait-ce qu’un seul instant, a suffi à mon bonheur. Cela prouve que j’ai des capacités, et même si je n’étais pas appelé, c’était très encourageant. Cela m’incite à travailler encore plus pour y arriver.
Mais il va falloir gagner d’abord une place de titulaire à l’USMA et surclasser un certain Meftah…
Meftah est un joueur exemplaire. C’est un très bon joueur et un fils de famille en plus. Il est l’un des joueurs qui m’ont beaucoup aidé lorsque je suis arrivé à l’USMA en facilitant mon intégration. Je profite d’ailleurs de cette occasion pour le remercier beaucoup, c’est un gentleman. Pour ce qui est de la concurrence, je crois qu’elle fait partie du football. Pour moi, ça va être un grand défi. Meftah a été pendant longtemps le meilleur à son poste en Algérie, ce n’est pas facile de le détrôner.
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Ambiance et détente en séance de récupération
La séance de récupération qui a eu lieu jeudi en fin de journée s’est déroulée dans une grande ambiance où les joueurs se sont complètement lâchés après une semaine de travail. Il y avait plusieurs moyens de récupération, sauna, hammam, jacuzzi, bassin, massage, mais c’est à la piscine que les Rouge et Noir ont beaucoup rigolé, tout en se détendant en évacuant le stress et la pression des entraînements.
Djediat et Feham, de véritables boute-en-train
Jusque-là, on ne la savait pas. Lamouri Djediat et Feham Bouazza se sont révélés de véritables boute-en-train en mettant de l’ambiance parmi le groupe et en taquinant tout le monde. Le soigneur Bouchoukane était l’une de leurs cibles préférées. Au moment où ce dernier leur faisait des étirements dans la piscine, ils tentaient de temps à autre de lui faire boire la tasse, tout cela dans une ambiance bon enfant.
Les joueurs se sont scindés en petits groupes
Lors de cette séance de récupération, les joueurs se sont scindés en petits groupes afin de pouvoir utiliser aisément toutes les installations conçues pour la détente et la remise en forme. Comme la piscine le bassin et le jacuzzi ne peuvent contenir tout le monde en même temps, les petits groupes se sont relayés tour à tour pour en profiter. Au moment où certains ont préféré aller au hammam, d’autres étaient au sauna, au jacuzzi, au bassin et ainsi de suite.
Des photos souvenirs dans la piscine
L’ambiance était tellement détendue et les joueurs ont tellement pris du plaisir durant cette séance de récupération qu’ils ont tenu à immortaliser ces moments. Ils ont tous ramené leurs téléphones portables et autres appareils photos. Des souvenirs qui vont leur rappeler de très bons moments dans quelques années.
Le staff technique s’est entraîné en salle
Au moment où les joueurs étaient soumis à la séance de récupération sous l’œil vigilant du staff médical, les membres du staff technique que sont Gamondi, Dziri, Armand Séné, Boukhalfa Branci et l’Argentin Raphaël s’entraînaient en salle. Tapis roulant, vélo, appareils de musculation, tout les intéressait.
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Dziri refuse de répondre à Meklouche
Il y a quelques jours, Mouaouiya Meklouche, le milieu de terrain des Rouge et Noir, formé au club et prêté cet été au Mouloudia pour une saison, n’avait pas hésité de pointer du doigt Billel Dziri et Meziane Ighil, en affirmant qu’ils l’ont saboté et c’est à cause d’eux qu’il a pris la décision de lever le camp. Sollicité pour connaître sa réaction, l’actuel adjoint de Gamondi s’est excusé et ne veut pas polémiquer. Dziri aurait affirmé à ces proches que de telles allégations sont infondées, car il a toujours aidé le joueur.
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Les joueurs ont veillé jusqu’à minuit
Dans la nuit du jeudi à vendredi, de nombreux joueurs ont veillé tardivement. Ainsi, plusieurs éléments du groupe ont profité d’une journée de repos accordée par les membres du staff technique pour papoter.
Leurs familles commencent à leur manquer
Profitant de la présence de nombreux joueurs dans le hall de l’hôtel, nous nous sommes approchés de certains avec qui nous avons eu des discussions à bâtons rompus. Certains n’ont pas hésité à nous faire savoir qu’un stage ne devrait pas dépasser dix jours, comme l’avait dit Gamondi, et que leurs familles commençaient à leur manquer.
Boualem signera sa licence incessamment
Au moment où nous mettons sous presse, Mohamed Boualem n’a toujours pas signé sa demande de licence. Les responsables du club ont hésité de le faire, avant de changer d’avis, après que Maïga a décidé de partir. Une nouvelle qui ne devra que soulager et rassurer le natif d’Oran qui a entamé la phase de remise en forme.
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La deuxième semaine de préparation débute aujourd’hui
Après avoir bouclé leur première semaine à Izmit, hier, c’est aujourd’hui que les Rouge et Noir aborderont la seconde et dernière phase de préparation avant de rentrer au pays dans la nuit du jeudi à vendredi. Ayant bénéficié d’une journée et demie de repos, c’est donc ce matin que les coéquipiers de Mohamed Amine Zemmamouche se remettront au travail avec un seul objectif en tête : faire le nécessaire pour que cette nouvelle semaine soit réussie, comme la précédente. Pour sa part, Miguel Angel Gamondi aurait affirmé à ses protégés de profiter du repos pour mieux récupérer. Car, durant les cinq jours prochains, ses joueurs doivent suer encore plus. C’était le but principal recherché, celui d’axer tout leur travail sur le volet physique, en attendant d’effectuer un second stage, après le mois sacré, qui sera consacré beaucoup plus au plan technique et aux matches amicaux.
Faire le plein avant le Ramadhan
Les joueurs, de leur côté, sont conscients de l’importance de ce stage, surtout qu’il ne reste que quelques jours seulement au Ramadhan. Durant ce mois sacré, ils auront du mal à se donner à fond. Une bonne préparation physique leur facilitera la tâche lors des prochaines semaines où ils n’auront qu’à maintenir leur forme.
Gamondi ne veut pas brûler les étapes
Conscient aussi que le championnat ne débutera que dans quelques mois, le premier responsable de la barre technique ne veut pas griller les étapes et semble vouloir aller doucement mais sûrement. Le technicien argentin ne veut plus augmenter la cadence lors du mois sacré, puisqu’il sait que lui et ses assistants auront assez de temps pour établir un programme qui permettra à ses protégés d’être prêts pour l’entame du nouvel exercice.
Il est satisfait du travail accompli durant la première semaine
Par ailleurs, nous avons appris d’une source digne de foi que le premier responsable de la barre technique est satisfait du travail accompli jusque-là. Il a apprécié l’état d’esprit des joueurs, une autre semaine comme celle-là le comblerait, en attendant d’aborder la suite de la préparation pour la nouvelle saison dans les semaines à venir.
